Il y a les films, et les chefs d’œuvres. Ces chef d’œuvres qui vous changent une vie, une vie pleine de mauvaises choses. Ces chef d’œuvres intemporels, telle "La Vie", réalisée par Dieu en -5 milliards, avec Adam et Ève dans les rôles titres. "La Croisière" en fait parti. Réalisé par la talentueuse Pascale Pouzadoux, auteur dorénavant de trois longs métrages tout aussi grandioses les uns que les autres : il y a deux ans sortait "De l'autre côté du lit", où Madame donnait à Danny Boon, le trop moche, l'occasion de dormir dans le même lit que Sophie Marceau et de s'accoupler avec. Film sensuel. Il y a aussi le chef d’œuvre "Toutes les filles sont folles" que je n'ai malheureusement pas vu, mais je ne manquerait pas de le faire un jour. Pour ce projet ambitieux et réussi, Pouzadoux, sachant de la réussite prochaine de son film, fait appel à un lot d'acteurs de talents : Charlotte de Turckheim, l'une des plus belles et plus talentueuses actrices du cinéma français, dont je trouve honteux qu'elle n'est toujours pas été nommé aux Oscars, ou au moins aux Golden Globes ou aux Césars ; mais aussi Antoine Duléry, acteur de génie, digne remplaçant de Dewaere, Gabin ou encore Pierre Richard, et par son humour, est le fils spirituel de Louis de Funès. Il était d'ailleurs génial dans Camping 2. On retrouve aussi Line Renaud pour un rôle posthume...ah non, désolé, elle n'est pas morte! On retrouve donc Line Renaud qui n'est toujours pas morte, et heureusement pour nous qu'elle continue à s'investir autant dans le cinéma et la chanson, quand on voit les dizaines, que dis-je, centaines! de chefs d’œuvres qu'elle nous concocte : je pense notamment à son rôle sublime dans "Bienvenue chez les ch'tits". Nous arrivons aussi à Marilou Berry, que Pascale habille bien mais qui reste parmi les actrices les plus laide du cinéma, mais en ironisant, désolé, j'arriverai jamais à lui trouver un semblant de beauté. Même ses nibards sont moches, c'est dire. Puis on a Nora Azerneneeznerdderrzerzrerderzredrezder (dsl g sé pa komen sa sécri) qui était vue comme une révélation internationale après son rôle dans Faubourg 36, c'est confirmé avec ce rôle oh combien convaincant de pickpockett du 93 dans "La Croisière". Pour clôturer le casting, n'omettons pas Jean Benguigui, toujours aussi bogoss, et Armelle, toujours aussi conne avec des rôles cons, d'une connerie oppressante. Elle fait perdre sa saveur au film, si elle pouvait crever ça me gênerait pas. Voilà. Mais revenons en au faites. Ce film est un chef d’œuvre. Des personnages hauts en couleurs d'un jeu magnifique débarquent sur un paquebot, tous ont une histoire et un caractère recherché, sans sombrer dans la caricature! Prendre Turckheim pour un rôle d'éleveuse de cochons dans le Berry, personne n'y aurait pensé, prendre Duléry pour un rôle de cocu tant il est bogoss, c'est du pur génie aussi...enfin voilà. Ils arrivent sur le paquebot, tous ça saupoudré de répliques cultes qui vont surement entrer dans l'histoire du cinéma mondiale : "Wesh man c'est l'Titanic ço", ou encore "J'ai perdu mon mari", ou alors "Les Chiens sont interdits à bord", "J'entends ma zik". C'est beau, touchant. Marilou Berry m'a arraché une larme par son jeu si touchant envers le jeune enfant, qu'elle aime tel une mère, et qu'elle sauve de la noyade, alors que l'enfant ne savant pas nager tombe telle une brique dans la piscine. La belle femme en a les larmes aux yeux, et sauve l'enfant. Que du bonheur. Et puis Benguigui en commandant est touchant, rêvant de ses espoirs perdus de mettre pied à terre, et forcé par des parents terrifiants de devenir capitaine. Et puis Mlle Azederererzrerder qui tombe amoureuse d'un prêtre, que c'est beau, tout ça en entendant sa musique, oh lalala. Et puis Line Renaud ! Si belle et si gracieuses, son chien si mignon, toute la salle a rigolé lorsqu'on l'a vu dans le sac à main. J'en pleure. Le pire dans toute cette histoire, c'est que redoutant des critiques presse trop élogieuses, la réalisatrice a préféré garder son film secret en ne faisant aucune avant-première, aucune séance presse ! Du pur génie lorsqu'on voit le buzz international digne de Cloverfield lancé par le film, faisant le tour du monde lors de sa sortie. Ça c'est du marketing. Mais le plus impressionnant reste cet humour omniprésent tout le long du métrage. De l'île perdue où Marilou descend (j'ai jamais autant rigolé! Surtout lorsque le pécheur lui répond dans un langage fictif digne de l'elfique "Dégage Pétasse", quel génie!), ou encore la scène d'amour entre le prêtre et Mlle Azerderezeder...tant de bons moments. Et ce plan final où toute la fine équipe (omettons Marilou et Charlotte et c'est pile poil ce que j'ai dit) se retrouve et dit au revoir à leur navire qui a définitivement changé le cours de leur existence. Je veux une suite, un remake hollywoodiens, un remake italien "Li Croiseri al sud" dans un Costa...c'est un univers magistral, il faut l'exploiter! Bon je m'arrête je suis presque à cours de caractères...