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Un visiteur
1,0
Publiée le 27 novembre 2011
La bonne nouvelle de " L'Art D'Aimer ", c'est sa courte durée ! 1h25 c'est bien suffisant pour un tel résultat. Ce film choral nous propose un large choix de personnages. Nous avons François Cluzet en célibataire à la recherche de l'amour, Julie Depardieu souffrante d'une timidité maladive, Judith Godrèche cherchant à donner un sens à sa vie ou bien encore Frédérique Bel en célibataire indécise. Toutes les personnalités ( ou presque ) sont présentes, il était logiquement facile pour le spectateur de s'attacher à au moins un seul personnage. Malheureusement, ce n'est pas le cas car tout est absolument superficiel dans ce film. Cela va des péripéties en passant par le scénario pour finir jusqu'aux dialogues. Le film se divise en plusieurs vignettes dont chacune est découpée par des petits proverbes qui conduisent un à un à la vie d'un des personnages. Certaines se montrent plus intéressantes que d'autres sans être pour autant jouissives et croustillantes. En plus de son manque de rythme, le film souffre d'une bande originale jolie au départ mais diffusée à l'excès, ce qui lasse le spectateur, sans parler de cette voix-off insupportable ( qui est la voix de Philippe Torreton ) . " L'Art D'Aimer " est un film qui avait toutes les qualités à son actif, de bonnes idées mais qui n'en fait rien et se montre sans cesse maladroit au point de faire mal jouer ses comédiens. Le film n'est jamais drôle et l'écriture laisse franchement à désirer. Mauvais en tout point !
Certaines séquences sont plus réussies que d'autres. Les meilleures d'entre elles sont légères, charmantes et savoureuses. Toutes n'atteignent malheureusement pas ces sommets.
Un petit film à séquences qui nous laisse sur notre faim quand même. Des moments drôles parfois, des situations cocasses mais rien de vraiment innovant ni cet humour décalé propre à Mouret. Les acteurs font leur petite prestation mais c'est sans plus. J'ai apprécié la musique qui donne de l'épaisseur aux scènes, des morceaux de piano très bien choisis. A voir à la télé, ça peut suffire.
Un peu long à démarrer, mais ensuite, après 10 minutes, un régal. Emmanuel Mouret est le roi du marivaudage. comme toujours, il sait s'entourer d'actrices et acteurs épatants !
Variations sur l'amour, le désir, la fidélité, la vérité des sentiments. La construction est originale, avec les petites maximes qui rythment les différentes histoires. La musique est très belle, portée par les grands maîtres du classique. Les acteurs sont bons, élégants, aussi simples et légers que le film. Le scénario est bien écrit. Malgré tout, il manque à cette pure comédie française un peu de tonus, d'énergie dans la mise en scène pour la rendre vraiment cohérente. Les dialogues, bien qu'élégamment tournés, pêchent par leur excès de correction. On s'éloigne du réel, et on s'éloigne des vrais sentiments. Mention spéciale toutefois à Laurent Stocker qui dénote véritablement au niveau du jeu et parvient à faire flotter le langage soutenu comme une réplique percutante. C'est un film élégant et joyeux, mais qui manque toutefois, pour moi, d'un peu de "coffre" pour passer un palier supplémentaire dans la qualité. On en ressort un peu sur sa faim. Vite apprécié, et trop vite oublié, il laisse malgré tout un petite mélodie joyeuse au fond du coeur.
Le film est constitué de petites histoires qui ne se connectent que de façon très artificielle. Ces petites histoires font entendre une musique bien particulière, qui est celle de Mouret : un couple éprouve ses sentiments en tentant un adultère croisé, une femme mûre souhaite céder à ses désirs et en informe son mari, un jeune homme meurt avant d'avoir connu le véritable amour, une jeune femme propose à une amie de coucher avec son mari ("je suis pour le partage des richesses"), etc... Le hic, c'est que cette fois-ci la petite musique sonne faux. Probablement en partie du fait de la structure bancale du film, mais aussi par la faute de ses acteurs/actrices, qui surjouent tous et toutes de façon notable. Un casting trois étoiles dont personne ne sort indemne, et surtout pas Frédérique Bel, dont on se demande si elle peut vraiment jouer autre chose que les idiotes. Peut-être aussi parce que la franche cruauté des films précédents est ici en berne. Du coup, le caractère un peu ampoulé des dialogues (renforcé par la voix off de Torreton - oui je sais, à ce stade, ça fait beaucoup) fait plus penser à une parodie de Rohmer qu'à la verve casanovienne. La dernière histoire est la seule à intéresser vaguement malgré le jeu toujours très bourgeois de Judith Godrèche. Malheureusement sa résolution convenue en forme de happy end ne la rend pas plus sauvable que le reste. Le marivaudage est un peu triste pour cette fois. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666blogsallocinefr.over-blog.com/
Charmant. Frais. Inégal. Un peu trop bobo parisien. Miss Bell excellente. Musique(s) du film actrice a part entière de ce film. Quand la liberté tue la liberté d être et d aimer. A voir.
Des scénettes plus ou moins longues facon piece de théatre sur un sujet qui nous apporte diverses réactions grace a ces acteurs tous bons dans leurs facon de vivre (ou pas) l'amour... Un tandem, Bel-Cluset tres réussi, une Godreche qui m'a enfin bluffé quand a son jeu. Un bon petit moment de cinéma, trop court meme...
Quand désir et amour ne sont plus (ou pas encore) en phase : "voilà tout ?" diront certains - mais c'est déjà beaucoup ! La nouvelle livraison Mouret (en moyenne une tous les deux ans) ne déçoit en effet nullement, même si le sillon creusé est familier : construction habile et malicieuse, écriture délicieuse, de babillages en badinages, fleuretages et même libertinages, pour toute une galerie de personnages bien dessinés qui se rencontrent, pour un bref instant ou toute une vie, ou se croisent simplement - quelques facettes du discours amoureux par un faiseur sans équivalent dans le cinéma français actuel. (Trop court) régal.
Film à sketches, absolument génial. Plein de personnages et de situations totalement décalées, un vrai régal. Difficile de décerner les prix d'excellence et les accessits. Une chose est certaine : on s'amuse bien et c'est super. A voir sans modération.
Depuis Changement d'Adresse, E. Mouret nous refait à chaque fois plus ou moins le même film, à base de marivaudage. C'est parfois très réussi, c'est aussi parfois un peu trop écrit, un peu trop bourgeois, un peu trop cabotin, comme ici, mais c'est toujours agréable à regarder.
Guère de changement pour ce nouveau film d’Emmanuel Mouret. Du Mouret pur jus entend-on ça et là. Pourtant si le film choral est toujours de rigueur, il s’agit plus cette fois ci d’une succession de saynètes sans aucun rapport les unes avec les autres. Les personnages se croisent bien parfois mais sans conséquences. Chaque segment est séparé par une petite phrase ou une petite maxime, pas vraiment gênant, mais la voix off de Philippe Torreton, omniprésente, peu parfois agacer. Autrement on retrouve ce marivaudage très bobo parisien que l’on aime (ou pas !) chez les réalisateur... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/