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    Au fond des bois
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    2,5
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    64 critiques spectateurs

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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 732 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 octobre 2020
    Ce film n'est pas unique dans le cinéma français il appartient à une longue tradition d'histoires se déroulant au XIXe siècle. Dans la grande tradition de films tels que L'Enfant Sauvage de Truffaut, Le Juge Et L'Assasssin de Tavernier et quelques autres œuvres mineures. Au Fond Des Bois dérange peut-être certains mais il ne s'améliore pas beaucoup c'est bizarre qu'il n'ait pas obtenu de PG 12 alors qu'il contient du viol et de la nudité. Le problème du film est qu'il ne consacre pas assez de temps au pourquoi ?. Les deux comédiens pas très attirants ne sont pas mal pour autant mais dans le cas de la fille ils ne montrent pas assez d'ambiguïté. Après un certain temps elle semble apprécier son compagnon et il semble qu'elle trouve cela assez romantique ce que les dernières séquences renforcent. Le garçon sauvage peut posséder des pouvoirs magnétiques à la Raspoutine mais ils ne sont guère nécessaires que pendant un certain temps. La représentation du milieu de la fille laisse aussi à désirer. Le père, le bon médecin pourrait être trop possessif et il aurait pu élevé mieux une fille sexuellement réprimée. Le film consiste essentiellement à errer et à avoir des relations sexuelles dans de beaux paysages ce n'est pas mal mais ce n'est pas un film à voir deux fois...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    C'est en effet hypnotique. je n'ai pas le temps et je n'ai pas pu arrêter. Pourtant je suis normalement critique et je m'ennuie vite. C'est beau, l'acteur masculin est super fort, on y croit. Il est vrai que la fin tombe mal, une deception. Mais autrement, c'est fort je trouve.
    this is my movies
    this is my movies

    715 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2017
    C'est le 1er film de B. Jacquot que je vois et je dois dire qu'il m'a souvent rappellé pourquoi j'évite autant que possible ce genre de cinéma : I. Le Besco joue incroyablement faux la plupart de ses répliques, entre naturel et répliques forcées (parfois dans le même plan), les dialogues sont parfois insipides, elle crie pour réveiller le spectateur et puis, à côté de ça, elle ose des trucs incroyables qui l'impose comme une actrice à la présence physique phénoménale. A part ça, les acteurs autour sont plutôt bons, on suit cette équipée sauvage avec un certain intérêt, la musique de B. Coulais lui donnant encore plus d'ampleur tout en accentuant le côté dérangeant de la chose. Côté mise en scène, j'ai par contre découvert un cinéaste qui soigne ses images, pense bien ses cadres et le département des costumes a réussi une incroyable prouesse, celle de faire ressentir le côté sale et naturel des haillons portés par les acteurs, avec une belle sensation de réalisme au niveau des étoffes. Intéressant toutefois pour ceux qui aiment le genre, pas vraiment convaincant pour ma part. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    ferdinand75
    ferdinand75

    565 abonnés 3 904 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2015
    Un très beau film de Benoit Jacquot. Basé sur un beau texte de Marcella Yacoub, philosophe iconoclaste et douée, qui avait écrit le livre très intéressant sur DSK. On retrouve le thème de l’enfant sauvage et de l’adolescent abandonné qui vit seul dans la nature . Mais ici Timotée est doté de pouvoirs surnaturels, d’un magnétisme hypnotique qui lui permet de prendre possession des individus. En l’occurrence il tombe amoureux de la jeune fille d’un médecin des pauvres, la très belle Isild Le Besco. Il l’enlèvera contre son gré après l’avoir violé. S’en suit alors une sorte de Road movie dans la France rurale de 1860. On est dans le Vercors ou les Cévennes, superbes paysages, et les deux héros vont croiser, des paysans, des manœuvres, des colporteurs, des petites gens . Ils vivent de rapine et d’eau fraîche. Tout cela est magnifiquement reconstitué et Benoit Jacquot réalise la performance de nous restituer ce que pouvait être la vie dans ces campagnes reculées, avant l’ère de la communication. On est encore presque au moyen âge. Le récit est intéressant, ils n’y pas de temps mort, de nouvelles aventures surgissent à chaque étape. Le couple est attaqué. Il y a bien sûr une attirance sexuelle forte entre les deux amants. Au début Timothée abuse de Joséphine, mais au fil du temps qui passe elle s’émancipe, elle aspire à la liberté, sa sexualité s’épanouie et elle devient consentante et même pro-active. Elle s’aperçoit pourtant que tout ceci est sans futur, et après une dénonciation il est arrêté. Sans l’accabler, elle va mettre en avant le viol et le magnétisme auquel elle ne pouvait résister. Il sera condamné à 12 ans de prison, mesure acceptable. Elle aura un enfant de lui et viendra lui présenter en prison, Tout cela est filmé avec brio et intelligence, les personnages sont bien profilés. Le père en médecin des pauvres, athée et libéral est excellent .Le gendarme chef joue tout en finesse, le jeune Nahuel Biscayart est excellent, réalisant une incroyable composition. Et bien sûr Isild le Besco tient là un de ses plus beaux rôles, peut-être le meilleur, ayant gagné en maturité , mais avec un corps toujours aussi charnel et sensuel . Elle ressemble à un tableau de Renoir, et toutes les scènes de nus sont magnifiques. Très belles reconstitutions historiques aussi. A noter la superbe musique de Bruno Coulais, composition originale, classique /contemporaine envoutante, qui colle parfaitement au récit. Un des meilleurs films de Benoit Jacquot, qui n’a pas rencontré le public qu’il méritait, dans la lignée de son excellent « A Tout de suite », avec déjà Isild le Besco.. A ne surtout pas rater en VOD
    Marc G
    Marc G

    4 abonnés 114 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 février 2014
    C'est marrant de constater l'étroitesse d'esprit de certaine personne, et ça ne m'a guère étonné de voir la note moyenne de 2,4 par les utilisateurs contre 3,6 des critiques pro... sacré décalage...
    Ce qui à du agacer une bonne partie du public lambda le voilà... l' obscure ambiance païenne, soupoudrée de magnetisme obscure, de mysticisme campagnard , cette fille (Isild Le Besco) s'embourbe assez aisément dans sa brousailleuse fragile psyché...

    L'ancien temps ce n'est pas que du beau folklore, c'est parfois insondable et cela fait peur aujourd'hui à bien des gens bon chrétien et bien pensant (probablement + de gens de "droite" à l'esprit souvent plus obtus), certaines nanas aussi je pense n'on pas toute apprécié cette hypnose forcée...pourtant en ce temps là le ghb n'était encore que de la science fiction.

    En tout cas le film à le mérite de s'égarer sauvagement, c'est osé, provocant, subversif parfois, le sang (menstruel?) et les corps exaltés, c'est trop cru pour les âmes sensibles, en tout cas les 2 acteurs m'ont bluffé...c'est ce que j'appele se donner corps et âmes pour un rôle... c'est d'un realisme cru...bravo pour la perf... sacré film...ou plutôt c'est le contraire de sacré...c'est un film profane...une errance hors des sentier battu

    Merci à Benoit Jacquot dont c'est seulement le 2eme film que je visionne (mieux vaut tard que jamais) après le superbe "Les Adieux à la Reine"(2012) à voir aussi absolument
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 27 juin 2013
    Comme dans chacun de ses films, nous retrouvons Isild Le Besco nue. Comme souvent, elle joue-bien- dans un film d'époque avec le réalisateur Benoît Jacquot. Au fond du bois est une œuvre troublante, parfois lente, étrange, dérangeante.. Le fait principal à noter est la révélation du jeune acteur argentin qui incarne un rôle très difficile à jouer.
    AMCHI
    AMCHI

    5 926 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2013
    Inspiré d'un fait réel Au fond des bois est rapidement prenant par son ton mystérieux et troublant, Jacquot se sert essentiellement de la nature pour tourner son film et l'use avec perfection et beauté. Isild Le Besco livre une belle prestation et Nahuel Perez Biscayart dans le rôle du vagabond est intriguant, sans juger la jeune Joséphine, Benoît Jacquot réalise un film troublant par moment dérangeant mais qui ne laisse par indifférent.
    Wouppa
    Wouppa

    3 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 novembre 2012
    Le film est étrange et la musique est belle. L'attirance est là, la magie, la passion et parfois la dépendance aussi. La relation, qui lie ces deux êtres que tout sépare, est créée par cette curiosité mutuelle et on se retrouve partagé entre le désapprobation pour cette homme "des bois" qui abuse de cette jeune femme et la beauté du partage entre deux personnes qui n'avaient que peu de chance de se rencontrer.
    Cluny
    Cluny

    78 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 octobre 2012
    En 2005, Benoît Jacquot a lu dans Libération une chronique de l'historienne du droit Marcela Iacub qui racontait le procès à la fin de second empire de Thimothée Castellan, accusé d'avoir enlevé Joséphine Hughes "à la moralité parfaite" et de l'avoir forcée à le suivre avec l'aide de l'hypnose. L'enjeu du procès était simple : vu que les témoignages montraient que Joséphine ne s'était pas enfuie alors qu'elle le pouvait, pour prouver le viol, il fallait que le jury reconnaisse le pouvoir du magnétiseur. Ce qu'il fit, condamnant Castellan à 12 ans de prison. L'honneur de Joséphine était sauf, et les partisans de l'hypnose triomphèrent.

    On comprend ce qui a pu fasciner Benoît Jacquot, qui avait déjà traité de l'hypnose en 1997 avec "Le Septième Ciel". Un quatrième fois consécutive, après "A tout de suite", "L'Intouchable" et "Villa Amalia", il raconte l'histoire d'une femme qui part et rompt brusquement avec toutes ses attaches. De ses trois films, c'est du premier que "Au fond de Bois" est le plus proche, en ce qu'il met aux prises une jeune fille de bonne famille et un voyou. Mais dans "A tout de suite", Lili accompagnait Badda par amour, alors qu'ici, le mystère qui entoure la raison ayant poussé Joséphine à suivre Castellan est le sujet même du film.

    Benoit Jacquot explique ainsi son intention de traiter la question de savoir si Joséphine a agi de gré ou de force : "Dans le film, le gré et la force sont intimement mêlés, tressés, enchevêtrés ; ils sont rendus aussi ambivalents que possible, d'une manière qui, pour moi, devait être presque vertigineuse". Ce vertige est parfaitement rendue par la mise en scène : une photographie très soignée dans des dominantes bleutées, le jeu si particulier d'Isild Le Besco qui collabore avec Jacquot pour la cinquième fois, et la place de la musique. Benoît Jacquot a demandé à Bruno Coulais de composer un concerto pour violon qui s'inspire de Berg, et contrairement à la tendance actuelle qui exige qu'une B.O.F. souligne avec redondance l'action du film, ici la musique semble guider le récit.

    La maîtrise formelle de la mise en scène peut se résumer au choix des costumes. Quand elle apparaît la première fois à Thimothée lorsqu'elle se rend à la messe au milieu des femmes en noir, Joséphine porte une robe d'une blancheur virginale. Grimpé dans un arbre, il l'épie dans son salon avec son père, vêtue d'une robe rouge. C'est vêtue de cette même robe blanche qui se souille au fur et à mesure qu'elle part sur les routes avec son ravisseur. De retour à son domicile, elle porte une robe bleue, de la même couleur que l'uniforme de prisonnier de Castellan.

    Comme de nombreux réalisateurs, Benoît Jacquot parle aussi du cinéma, une autre forme d'hypnose : "Le tournage doit être le moment pour le cinéaste où il doit y croire, l'instant où les acteurs doivent eux-mêmes y croire et faire croire dans un état qui est plus ou moins hypnotique et somnabulique." Malgré un scénario improbable entre la fascination de Lucy pour Dracula et "Le Juge et l'Assassin", cette croyance se sent à l'écran et parvient à exercer l'envoûtement espéré.

    Critiques Clunysiennes
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juillet 2014
    Un film étonnant de Benoît Jacquot, l'un des plus grands cinéastes comptemporains. L'histoire - narrée avec une fluidité exceptionnelle - nous entraîne à une époque où le mystère et le surnaturel avaient une place importante. Les deux comédiens principaux sont littéralement "habités" et, une fois encore, Isild Le Besco est formidable.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 26 août 2012
    L'ambiance est intéressante ainsi que les dialogues et le jeu d'acteur. le reste est d'un ennui profond et l'issue sans intérêt.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 1 juin 2012
    Je ne sais que dire sur ce film. Son extrême lenteur n'a d'égale que l’inexistence de vrais dialogues. On s'ennuie.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 mai 2012
    Un film extrêmement pénible à regarder, à plus d'un titre (tenter de comprendre ce que baragouine l'acteur principal est parfois plus insupportable encore que les scènes de viol), et qui se roule allègrement dans la merde... Le pire est que tout est convenu, attendu: la jolie victime va s'attacher à son méchant ravisseur aux dents gâtées, le méchant ravisseur va lui-même tomber amoureux d'elle, à la fin il se fera prendre et sera condamné. Quelques scènes sont tout de même particulièrement ridicules, pour ne pas dire odieuses (notamment celle où le condamné fait risette à son fils comme si de rien n'était, devant le sourire languissant de sa mère), et les acteurs ont en plus un jeu tristement monolithique (on a l'impression qu'Isild Le Besco récite indéfiniment le même rôle depuis ses débuts).
    Pour que la logique soit pleinement respectée, c'est un film forcément plébiscité par Libé et les Inrockuptibles.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 990 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2012
    Dès les premières minutes, ce film de Benoît Jacquot crèe un climat d'ètrangetè fort rèussi! Cernant ses deux personnages au plus près, le metteur en scène ne trahit pas son goût pour la belle image ou l'èlègance d'un mouvement d'appareil mais sans jamais se laisser dèborder par eux! L'aspect fantastique est parfaitement rendu par des extèrieurs très XIXe siècle! Mais au delà de l'intrigue malsaine et èrotique, c'est la prestation de Isild Le Besco et Nahuel Perez Biscayart qui impressionne le plus! Dans un tel registre, les deux comèdiens peuvent se tailler des parts de lions! Ainsi, Isild Le Besco trouve son plus beau rôle depuis bien longtemps qui lui confère un charme sulfureux! Quant à Nahuel Perez Biscayart, il campe de façon animal un vagabond en apparence aussi tranquille que mystèrieux! Grâce à ce duo exceptionnel, le film de Jacquot conserve toute sa force en èvitant, parfois de peu, le ridicule! Ce n'est pas une raison pour le manquer car "Au fond des bois" est portè par un couple d'enfer qui fait tout voler en èclats...
    VOSTTL
    VOSTTL

    100 abonnés 1 958 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 février 2012
    J’ai senti dès les toutes premières minutes que ce film allait me plonger dans un ennui abyssal ; les premiers dialogues sonnaient creux, littéraires, faussement littéraires ; des postures figées, des plans surfaits ; une musique qui se veut classique mais dissonante à mes oreilles ; Isild le Besco déséquilibrée entre un jeu juste et des fausses notes quand elle crie, bref un film d’auteur pompeux qui incite la plupart des jeunes à préférer des films d’action US ! On ne peut que les comprendre. Sans compter un acteur sud américain inaudible. Puis, à ma grande surprise, dans la deuxième partie, où Joséphine rentre chez elle et le petit procès, le film me capte un peu plus. Tiré d’un fait divers, je me dis qu’il y a des choses intéressantes, mais faut-il illustrer pour autant tous les faits divers. La relation ambiguë entre une fille kidnappée et son ravisseur ce n’est pas nouveau. Il est vrai, que l’action se déroule en 1865 et que c’était nouveau pour l’époque. Mais on nous abreuve tant de films avec ce genre d’histoire que celle-ci paraît rébarbative. Le syndrome de Stockolm au XIXè siècle ! On peut se poser la question si la fille vierge n’était pas consentante et que le sorcier n’en n’était pas un. Une énigme de plus à mettre au crédit des interrogations éternelles. Cela dit, pourquoi faire des films sur des faits divers qui se révèlent au final peu instructifs ? C’est loin d’être un film ennuyeux et c’est loin d’être captivant, c’est un film peu accessible et qui mérite de se voir en épisode pour mieux le digérer. Grâce à mon vieux magnétoscope, je l’ai regardé en trois épisodes. Les deux premiers m’étaient insupportables, le troisième plus acceptable. Au bout du compte, ce « Au fond des bois » aurait pu y rester...
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