AlloCiné
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gimliamideselfes
Je pensais voir un chef d’œuvre et finalement je me suis plutôt ennuyé... voire même beaucoup ennuyé. En réalité, et je lui concède ça, le film essaye pas mal de chose et a toutes les bonnes intentions du monde, il y a une vraie volonté de bien faire mais qui ne prend pas une seule seconde chez moi et ceci pour plusieurs raisons.
Premièrement je trouve ça "plat", disons que le réalisateur tente de filmer les petites choses, des fleurs, des visages, des choses inutiles mais qui peuvent donner du corps à un film, mais là ça ne fonctionne pas, sans doute car le montage est trop rapide, car le plan n'arrive pas au bon moment. Je trouve également ça plat car c'est laid, alors certes on a quelques plans plus travaillés, mais globalement on se tape des gros plans assez hideux, ou des plans où la caméra semble placée au seul endroit où ça tient dans la caravane ce qui donne vraiment des cadres peu travaillés, voire parfois carrément laids. Et si le gros plan peut se justifier pour montrer la promiscuité, que ces gens sont collés les uns aux autres tout le temps, je pense malgré tout qu'un plan fixe, beaucoup plus large aurait permis justement de voir ces gens vivre, de voir comment ça se passe et j'ai cru à plusieurs moments qu'on allait avoir ça, juste des gens posés dans leur caravane avec de longs échanges, mais où on peut voir chaque petit détail de leurs manies, habitudes, etc.
Cependant ce n'est pas le cas, les plans durent rarement...
Et c'est dommage parce que finalement le choix de montrer des petites scènes de vie plus ou moins reliées les unes aux autres, je trouve ça bien, surtout que "l'intrigue" autour de la croyance est assez intéressante, seulement ça ne prend pas, j'ai juste une envie : qu'il recule sa caméra et qu'il redonne de l'espace à ce monde qu'il veut peindre.
Aussi on a un problème, c'est que c'est incompréhensible ce qu'ils racontent, je ne suis pas sûr d'avoir compris la moitié des dialogues tant ils mangent leurs mots, et qu'ils ont un accent pas croyable. Je ne demande pas à ce que l'on change ça, mais des sous-titres comme chez Ken Loach ça aurait été parfait.
Par contre et c'est un vrai point positif qui fait que je daignerai voir Mange tes morts, c'est qu'à plusieurs moments je croyais être entrain de voir un documentaire avant de me rappeler que non, c'était de la fiction. Les réactions sont tellement vraies, spontanées que franchement j'y crois.
Dommage que formellement le film ne me parle absolument pas.
Premièrement je trouve ça "plat", disons que le réalisateur tente de filmer les petites choses, des fleurs, des visages, des choses inutiles mais qui peuvent donner du corps à un film, mais là ça ne fonctionne pas, sans doute car le montage est trop rapide, car le plan n'arrive pas au bon moment. Je trouve également ça plat car c'est laid, alors certes on a quelques plans plus travaillés, mais globalement on se tape des gros plans assez hideux, ou des plans où la caméra semble placée au seul endroit où ça tient dans la caravane ce qui donne vraiment des cadres peu travaillés, voire parfois carrément laids. Et si le gros plan peut se justifier pour montrer la promiscuité, que ces gens sont collés les uns aux autres tout le temps, je pense malgré tout qu'un plan fixe, beaucoup plus large aurait permis justement de voir ces gens vivre, de voir comment ça se passe et j'ai cru à plusieurs moments qu'on allait avoir ça, juste des gens posés dans leur caravane avec de longs échanges, mais où on peut voir chaque petit détail de leurs manies, habitudes, etc.
Cependant ce n'est pas le cas, les plans durent rarement...
Et c'est dommage parce que finalement le choix de montrer des petites scènes de vie plus ou moins reliées les unes aux autres, je trouve ça bien, surtout que "l'intrigue" autour de la croyance est assez intéressante, seulement ça ne prend pas, j'ai juste une envie : qu'il recule sa caméra et qu'il redonne de l'espace à ce monde qu'il veut peindre.
Aussi on a un problème, c'est que c'est incompréhensible ce qu'ils racontent, je ne suis pas sûr d'avoir compris la moitié des dialogues tant ils mangent leurs mots, et qu'ils ont un accent pas croyable. Je ne demande pas à ce que l'on change ça, mais des sous-titres comme chez Ken Loach ça aurait été parfait.
Par contre et c'est un vrai point positif qui fait que je daignerai voir Mange tes morts, c'est qu'à plusieurs moments je croyais être entrain de voir un documentaire avant de me rappeler que non, c'était de la fiction. Les réactions sont tellement vraies, spontanées que franchement j'y crois.
Dommage que formellement le film ne me parle absolument pas.
bsalvert
une plongée dans le monde des gitans avec des personnages qui ne s'inventent pas, des codes, des valeurs.
PLV : un monde dont vous n'avez pas conscience
PLV : un monde dont vous n'avez pas conscience
Ce film n'en est pas un. Je n'ai rien retenu de positif.
Une vraie merde !
Aucun scénario, des dialogues incompréhensibles, on dirait un mauvais reportage de Direct 8, et encore.
On apprend que les jeunes de cette "tribu" passent leur temps à voler des voitures et à se foutre sur la gueule, tout ça sur un fond d'évangélisme primaire.
Ne perdez pas votre temps.
Aucun scénario, des dialogues incompréhensibles, on dirait un mauvais reportage de Direct 8, et encore.
On apprend que les jeunes de cette "tribu" passent leur temps à voler des voitures et à se foutre sur la gueule, tout ça sur un fond d'évangélisme primaire.
Ne perdez pas votre temps.
defleppard
La forme est bonne mais le fond inintéressant................
pierrre s.
Dans la même veine que Mange tes Morts, tout en étant un ton en-dessous, ce film sur l'univers gitan, s'avère intéressant et bien interprété.
désolé mais c'est du niveau de cette congrégation: aucune intelligence, connaissance du français "limité", bref sans intérêt.
Oeuvre particulièrement atypique sur les Yèniches, un peuple issu d'Europe Centrale aux origines quelques peu mystèrieuses et qui fait figure de cas à part parmi toutes les populations nomades qui sillonnent encore l'Europe! Une communautè plutôt rude qui vit la plupart du temps d'expèdients illègaux! Le rèalisateur Jean-Charles Hue a rencontrè une de ses familles avec laquelle il a vècu pendant plusieurs annèes, rèalisant sur eux plusieurs documentaires avant de vouloir passer en 2010 à la fiction, où plutôt à la docu-fiction avec "La BM du Seigneur". Evidemment, tourner un film dans un tel milieu rèsulte d'une gageure et nècessite de savoir sur les bouts des doigts les habitudes et les coutumes de chacun! Le cinèaste s'est donc ètroitement inspirè de la vie de son personnage principal (Fred Dorkel, impressionnant de naturel) avec lequel il avait dèjà tournè des courts-mètrages! Entre embrouilles (« Mon copain », « Ma couille »), bagarres et quête de foi et de soi, un film très remarquè à sa sortie, dèdiè à la famille Dorkel parce qu'ils ont accueilli toutes ces annèes le rèalisateur Jean-Charles Hue comme l'un des siens! il leur demande d'ailleurs à la fin du film - pour reprendre les termes d'une belle citation de Jean Genet - de ne jamais rougir de ce qu'ils firent, de conserver en eux intacts la rèvolte qui les a faits si beaux...
Julien D
Après plusieurs documentaires sur la communauté Yéniche, ces gens du voyage originaires d’Europe de l’est installés dans le nord de la France, le réalisateur Jean-Charles Hue a décidé de les engager en tant qu’acteurs pour leur faire jouer leur propre rôle dans une fiction afin de mieux nous immerger dans leur univers bien particulier. Ce long-métrage fauché à la mise en scène des plus primaires a donc l’ambition de nous faire découvrir les coutumes de ce peuple voisin mais inconnu, leur respect des anciens tout comme la violence omniprésente tant au sein de la famille qu'envers la société extérieure, mais surtout la place de la religion chrétienne, puisque son scénario quelque trop capilotracté s'axe autour de l'un d'entre eux qui, après avoir eu une vision divine, décide d'arrêter les vols de voitures, activité qui lui permettait de nourrir sa famille. Son dilemme moral ainsi que la vie au quotidien de ces marginaux, à commencer par leur charabia argotique, sont ainsi traités avec la plus grande sincérité. Mais c’est justement dans cette retranscription artisanale du mode de vie de ses personnages et interprètes que le film trouve aussi sa plus grosse faiblesse : Le jeu déplorable de ses comédiens amateurs. C’est en effet son absence criante de direction d’acteur que cette fable qui se voulait totalement fidèle à la réalité en vient à paraitre parfaitement superficielle.
Voila un film indépendant qui ressemble pas aux autres, tourné en infiltration chez les gitans dans le nord (ils accumulent les tares), c'est une sorte de fiction tournée en famille. C'est intéressant pour l'ambiance ... plus effrayante qu'autre chose. La violence est plus évoquée que montrée, mais c'est plus la misère culturelle qui est effrayante : la bande originale par exemple donne pas envie. Malheureusement, c'est aussi le problème du film, la pauvreté, notamment du scénario complètement bidon.
Jean-Charles Hue, plasticien et vidéaste, nous invite à passer 1h24 en immersion auprès de Yéniches, communauté de gens du voyage. Le réalisateur s'est immiscé dans la vie de la famille Dorkel pendant 5 semaines et a filmé sans donner d'indication, chopant le quotidien du camp et écrivant en parallèle son scénario. Il en découle un film hybride, un docu-fiction, qui rappelle l'émission culte Strip Tease mais qui dans sa maîtrise du cadre, son esthétisme et son histoire nous ramène toujours au coeur du cinéma. Les héros de La BM du Seigneur se sont Fred, Jo, Moïse et Nina, leurs voisins et amis avec qui ils vivent en totale autarcie loin des gadji. Une population dans laquelle on respecte et on écoute ses aînés, où l'on règle les problèmes avec les poings, où l'honneur ne doit jamais être bafoué. Le film n'idéalise pas la communauté, les hommes sont machos, les femmes sont au second plan à s'occuper des enfants, la violence physique accompagne la violence verbale, mais pour autant la rancune n'a pas sa place. Fred, lui, habitué au vol de bagnoles, de BMW en particulier, a au cours de l'histoire, une vision, celle d'un ange, qui va lui faire remettre en cause sa façon de voir la vie et rappelant la forte religiosité des Yéniches. Rarement un film nous permet de découvrir une population voisine (ils seraient 400 000 environ en France) qui nous est inconnue. Bien que limité dans son champ d'action par un enjeu de représentation d'acteurs qui font attention à l'image qui sera donnée d'eux, Jean-Charles Hue offre un film authentique et brut, un peu déstabilisant mais forcément important.
BeatJunky
Un film au sujet intéressant à voir parce que rarement traité. On s'immerge dans cet environnement dont tout le monde se fait une idée plus ou moins fausse. Ici ce n'est pas le scénario et encore moins la mise en scène qui sont intéressants mais seulement de voir comment vit réellement cette communauté aux valeurs un peu rétrogrades et aux rapports sociaux bien spéciaux.... Je suis content d'en avoir appris sur cette communauté mais le film en lui même n'a pas grand intérêt il faut l'avouer...
ce film est tous simplement génial c'est une tuerie enfin un vrai film sur les voyageurs c'est un mélange de film et de documentaire on passe vraiment un bon moment à voir ce film qui sort complètement de l'ordinaire et on ce régal a le voir
Christoblog
Difficile de parler de ce film en toute objectivité. En effet la relation quasi fusionnelle entre le réalisateur et ses acteurs est tellement forte qu'on a du mal à considérer le film comme une oeuvre de fiction. Comme on ne peut pas réellement dire qu'il s'agit d'un documentaire, voilà notre esprit cartésien d'analyste filmique pris en défaut et comme ... dans un no man's land ! Pour mieux se rendre compte de cet aspect du film, je conseille la lecture de cet article, dans lequel on apprend que le réalisateur s'est fait fait tirer dessus à balle réelle lors du tournage d'un court-métrage avec ces mêmes acteurs.
Du côté des : une atmosphère unique, la découverte d'un univers auto-suffisant inconnu (les Yéniches, leurs valeurs, leur langue, leur mode vie), quelques éclairs intéressants dans la mise en scène, une belle tension dramatique dans la première demi-heure du film.
Du côté des - : des tics agaçants (les gros plans, les reflets), une juxtaposition de scènes sans rapports entre elles (les sermons), une progression du scénario très irrégulière, des moments quasi incompréhensibles, un aspect décousu (qu'on comprend mieux en connaissant les conditions de tournage).
Au final un OFNI (Objet Filmique Non Identifié), difficilement appréciable sur la base de concepts classiques et qu'on considérera plutôt comme un témoignage remarquable, en se demandant ce que le réalisateur pourra faire après avoir fait ça. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Du côté des : une atmosphère unique, la découverte d'un univers auto-suffisant inconnu (les Yéniches, leurs valeurs, leur langue, leur mode vie), quelques éclairs intéressants dans la mise en scène, une belle tension dramatique dans la première demi-heure du film.
Du côté des - : des tics agaçants (les gros plans, les reflets), une juxtaposition de scènes sans rapports entre elles (les sermons), une progression du scénario très irrégulière, des moments quasi incompréhensibles, un aspect décousu (qu'on comprend mieux en connaissant les conditions de tournage).
Au final un OFNI (Objet Filmique Non Identifié), difficilement appréciable sur la base de concepts classiques et qu'on considérera plutôt comme un témoignage remarquable, en se demandant ce que le réalisateur pourra faire après avoir fait ça. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Un docu fiction qui ne fait pas dans l'angélisme, il montre la difficulté de vivre dans une communauté fermée et si on étend un peu le propos la difficulté de changer son mode de vie. Ca reste assez particulier comme excercice de style et difficile à juger.
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