Bon on s'attendait au nanar hein ? Une suite déjà... d'un grand film tiré d'une histoire vrai alors que la suite ne repose sur rien, des acteurs inconnus (sauf le sénateur Kelly d'Xmen 1, mais pas à son avantage ici) servis par une histoire digne des téléfilms catastrophes ricains.
Que dire donc ? L'histoire déjà, simple, vue et revue, incongrue (sachant ce qui est arrivé au 1er Titanic, pourquoi refaire le même parcours et mettre des faux canots ? Quand au glacier qui se fend ainsi, comme par hasard au moment où, et personne n'a sut le prévoir, l'hélico prend assez d'essence en 2 minutes pour tenir 2 heures), enfin naze. Les acteurs s'en rendent compte et ne font rien, mais le font bien, d'ailleurs ça devient une caricature le vieux sauveur, le jeune premier inconscient, la fille sauvée... faut se renouveler. La trame est d'une banalité affligeante et oublie des passages importants (des ellipses qui auraient pu rendre l'histoire crédible car là tout s'enchaine trop vite).
Je tenais à faire un paragraphe sur la musique, vachement important surtout quand on a été si bien servi sur le 1er (la preuve l'orchestre jouait encore pendant le naufrage). Hormis le fait que pendant tout le film soit on ne l'entend pas, soit ien a pas, soit elle ne colle pas à la situation (donc on est sur un très beau raté déjà), la fin déchire : on met une musique pourrie, mais on rajoute celle de Céline Dion par dessus, ils ont pas du piger le principe du canon en musique les mecs, car là ça donne une merde monumentale, donc on entend aucune des 2 zics, juste un son moche, pour finir c'est bien.
Je finirais par les dialogues, nuls bien sur, mais surtout on a l'impression qu'ils voulaient faire un condensé des répliques les souvent citées au cinéma, bien mais faudrait pas prendre celles des séries Z, et encore faut il les coller au bon moment : la "on a fait tout ce qu'on pouvait pour elle" du héros alors qu'il vient d'écraser la copine de son ex avec une porte, et qu'à part la tuer il a rien foutu... trop bon, gagnant sur toute la ligne du nanar le risible de la décennie, bravo.