Le réalisateur Angelo Cianci a imaginé le casting du film avant même la fin de l'écriture du scénario. "J'avais besoin qu'il m'éclaire sur des expressions kabyles (...)", explique-t-il à propos du comédien Mohamed Fellag. Il ajoute: "Hippolyte Girardot était dans ma tête car nous avions déjà travaillé ensemble (...)."
Le scénariste et réalisateur Angelo Cianci aborde la question des rapports père et fils dans son film: "J'ai passé une bonne partie de mon adolescence à m'engueuler avec mon père. (...) Le film combine cette part de vécu intime et l'envie de dire deux-trois choses sur l'endroit d'où je viens."
L'histoire de Dernier étage, gauche, gauche se situe un 11 Septembre. "J'ai choisi cette date-anniversaire pour situer l'action, car aucun autre jour dans l'Histoire récente n'évoque mieux l'idée du repli sur soi et de la peur de l'autre", explique Angelo Cianci.
Il s'agit du premier long métrage réalisé par Angelo Cianci
Dernier étage, gauche, gauche a été présenté au Festival du Film de Paris ainsi qu'au 15ème Festival des jeunes réalisateurs de Saint-Jean-de-Luz. Il a obtenu la récompense du prix du jury pour ces deux festivals. A Saint-Jean-de-Luz, Aymen Saïdi a également décroché le Prix spécial du jury de l'espoir.
Angelo Cianci, le réalisateur du film: "Si j'ai choisi de raconter l'histoire d'une famille issue de l'immigration c'est parce que la question de la place du père chez Salem se double d'une recherche des origines; deux problématiques qui me sont chères ; deux problématiques fondamentales chez la plupart des jeunes abusivement appelés de seconde ou troisième génération."
Au début de la production du film, Dernier étage, gauche, gauche s'intitulait Ici.