Sababou croise le destin du chanteur ivoirien Tiken Jah Fakoly ainsi que de 3 habitants de la ville d'Abidjan. Le but du cinéaste Samir Benchikh était de réaliser un documentaire qui montre de manière positive l'Afrique ainsi que les combats de ses habitants pour vivre de la meilleure des façons.
Le tournage du documentaire Sababou s'est étiré sur deux ans à Abidjan, la capitale ivoirienne. Parallèlement au documentaire, le chanteur ivoirien Tiken Jah Fakoly a organisé un concert en faveur de la paix en Guinée, entre les deux tours de l'élection présidentielle de 2010.
Sababou est le premier long-métrage du réalisateur Samir Benchikh, ainsi que son deuxième film tourné en Côte d’Ivoire, après Côte d'ivoire, journal intime en 2008.
Après 6 mois de tournage, Samir Benchikh s'est servi du web pour trouver l'argent nécessaire pour terminer son film. Il est parvenu à récolter plus de 15 000 euros en 100 jours grâce à la générosité des internautes. Toute l'équipe ne s'attendait pas à atteindre cette somme.
Sababou accompagne notamment la sortie et la promotion du disque de Tiken Jah Fakoly, "African Revolution", en Afrique de l'Ouest - l'occasion pour le chanteur de retourner en Côte d'Ivoire, pays dont il s'est exilé en 2003 pour s'installer au Mali. Le film devait à l'origine porter le même nom.
S'il est déjà apparu dans des courts-métrages, Sababou est le premier long-métrage dans lequel le chanteur engagé Tiken Jah Fakoly joue le premier rôle.