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    Cendrillon
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    3,5
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    449 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 août 2019
    Cette nouvelle version de Cendrillon est faite pour ne s'attirer ni mépris ni grand enthousiasme. C'est du pur divertissement pour petits et grands, qui prend la voie la moins risquée, celle d'une fidélité totale à l'esprit de Disney, et à cette morale minimaliste qui clôt le film: bonté, courage, et un soupçon de magie. De la bonté, on en trouve à revendre dans ce scénario plein de bons sentiments. De la bonté et de la beauté, puisque, comme dans le conte de Perrault, les notions se confondent. Quant au courage, il est réduit à la portion congrue dans cette relecture pas si moderne de Cendrillon. On le trouvera dans une sobriété relative, qui refuse la débauche d'effets spéciaux et la limite à l'épisode assez jouissif de la transformation d'une citrouille en carrosse, puis à celui plutôt réussi d'un retour à la maison mouvementé. Pour le reste, Kenneth Branagh préfère les décors bucoliques et les couleurs vives au mauvais goût criard des grands divertissements 3D, et c'est tant mieux. Reste le soupçon de magie, qu'on doit surtout à la touche comique de certaines répliques teintées d'ironie, et aux deux seconds rôles qui donnent au film un peu du relief qui lui manque. Helena Bonham Carter dans le rôle de la marraine, campe une fée plus proche de celle du Peau d'âne de Demy que de celle de Disney. Mais c'est surtout Cate Blanchett qui sauve cette nouvelle Cendrillon de la banalité et de l'ennui avec un talent comique irrésistible et une profondeur inattendue: in extremis, le scénario réinvente la figure de la méchante belle-mère dans un bref monologue désabusé où s'exprime le désenchantement d'un personnage revenu de la jeunesse et des hommes, qui fait contrepoint à la candeur sans mélange de son héroïne.
    Critique détaillée: https://www.espace-critique.fr/critique-cendrillon/
    benoitG80
    benoitG80

    3 412 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2015
    "Cendrillon", en partant du film d'animation de princesse culte de Walt Disney, était un challenge en terme de renouveau et de magie, afin de réussir un remake avec de vrais acteurs !
    Si ce n'est pas la première fois que l'idée de transposer un Disney animé émerge et prend forme, il faut reconnaître que cette version étonne, séduit et même réjouit complètement...
    Et là, on est même ébahi par l'ambiance flamboyante et féerique, par les décors et les costumes un peu kitch sur les bords, par les personnages hauts en couleur très bien mis en scène, par la magie inventive très au point d'un réalisme à couper le souffle !
    Kenneth Branagh a su donner ainsi une force et une dimension presque dramatique à sa réalisation extrêmement soignée, précise et surtout d'une originalité folle !
    Au delà de l'héroïne, Lily James, très fraîche et toute simple, exactement dans l'état d'esprit d'une Cendrillon telle qu'on se la représente, on reste bluffé par Cate Blanchett, en marâtre sophistiquée et snob, dangereuse et perverse comme jamais à la prestance incroyable comme lors de cette pose dans l'escalier, terriblement royale avec ces yeux très dessinés qui lanceraient presque des éclairs !
    Quel rôle fou, qui éclipse un peu ses deux filles, les pestes Anastasie et Javotte plus bêtes que méchantes légèrement sacrifiées à fortiori...
    Quant à l'univers général tout est là, et en anticipant chaque rebondissement connu, on s'amuse à attendre avec hâte, plaisir et surtout curiosité comment le réalisateur va s'en sortir et quelle nouvelle idée il va bien pouvoir avoir pour encore assurer.
    Et ça marche !
    À la manière de la peinture figurative revisitée, d'un objet culte et classique remis au goût du jour, cette adaptation de Cendrillon s'en sort remarquablement haut la main et nous enchante littéralement !
    Bien sûr notre âme d'enfant garde en affection et en prédilection la version animée par sa tendresse, sa fraîcheur et son intemporalité mais tout de même, celle-ci vaut assurément le détour aussi étonnamment que cela puisse paraître !
    Alors autant tenter l'expérience et ne pas bouder son plaisir face à ce conte de fée revu et corrigé sans fausses notes, mais au contraire avec brio et audace !
    jcguerrero
    jcguerrero

    130 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mars 2015
    Comment un film dont on connait l'histoire par cœur peut-il surprendre, enchanter, émouvoir ? Comment un film qui a donné lieu à l'un des plus iconiques dessins animés de toute l'histoire du cinéma peut-il se distinguer, séduire les nouvelles générations et se hausser au-dessus de toutes comparaisons ?
    Ce sont sans doute quelques-unes des interrogations vertigineuses qui ont dû hanter le cerveau d'un réalisateur aussi doué que Kenneth Branagh lorsqu'il a accepté, à la demande de Disney, de réaliser le "remake live" du plus illustre conte de fées au monde.
    C'est aussi le genre de questions que se poseront inévitablement bon nombre de spectateurs, un tant soit peu âgés, qui ont vécu depuis plus d'un demi-siècle avec "leur" Cendrillon en mémoire.
    Autant le dire de suite, le pari insensé est remporté haut la main !
    Mais approchons nous doucement... car la magie va commencer !
    Le gigantesque écran s'ouvre sur une vue de la campagne illuminée où un jeune couple rit tout au bonheur d'être avec son petit bébé.
    Nous sommes devant un véritable tableau de Renoir qui nous enveloppe ! C'est un création picturale d'une beauté exceptionnelle. On est éblouit par un tel équilibre, une telle perfection… et notre éblouissement grandit encore bien sûr quand "on rentre" à l'intérieur de ce cadre sublime. En quelques secondes nous y sommes ! Et nous sommes médusés.
    Un à un, les personnages apparaissent maintenant avec un naturel et une vivacité qui nous les rendent immédiatement présents, réels, vivants !
    Et l'histoire se déroule. On la connait par cœur mais on la redécouvre entièrement. L'inattendu est partout et le spectacle total.
    Le retour en catastrophe du bal par exemple, alors que minuit est passé et qu'objets et animaux retrouvent au fur et à mesure leur forme initiale, est une prodigieuse création cinématographique à couper le souffle qui nous transporte au coeur même de l'imagination de Charles Perrault. Ce moment où la magie s'arrête dans l'histoire donne naissance alors à un autre moment de magie, propre au cinéma, qui laisse sans voix.
    C'est ainsi que par l'émotion, réelle et forte qui nous partageons avec ces êtres de chair et de sang, par l'humour et l'espièglerie des amis-animaux "plus vrais que nature" de Cendrillon, par l'inattendu de la nouvelle lecture qu'en donne Kenneth Branagh et qui fait la part belle à la magie, par le rythme qui ne faiblit pas une seconde et que souligne l'orchestration symphonique endiablée du génial compositeur Patrick Doyle, enfin par l'humanité dont font preuve les protagonistes de cette histoire éternelle (à part la marâtre évidemment… magnifique méchante Cate Blanchett), nous avons été emportés, conquis et sommes heureux d'accueillir Cendrillon "live" au sein de la grande famille des Films Bonheur !
    Bonne projection !
    Walter Mouse
    Walter Mouse

    510 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2015
    Cendrillon est la troisième réadaptation Live des fameux "Grands Classiques" des studios Disney après le film à milliard (toujours inexplicable) Alice au Pays des Merveilles et Maléfique dont la sortie remonte à l'an dernier (j'en profite pour remercier les fanboys qui n'avaient pas hésité à l'époque à signaler ma critique du film pour je ne sais quelle raison). Disney s'est désormais trouvé une nouvelle manière de se faire du fric facilement et sans risque. Terminé les essais de nouvelles sagas à gros budget comme John Carter ou Lone Ranger sous risque que ça se foire au box-office, à présent, les Grands Classiques animés se font remettre au goût du jour en version Live un par un. Le public gueule contre ça mais le public fonce au cinéma malgré tout, allez comprendre. Il faut dire que je n'attendais pas grand chose de cette nouvelle réadaptation pour deux raisons principales: 1) Le Alice de Burton et Maléfique avaient été des déceptions de masse en ce qui me concerne, probablement les plus grosses que j'ai vu dans ma vie. 2) Les bandes-annonces nous ont tous laissé la même impression, ça faisait trop copier-coller du dessin animé original. Et le fait de savoir que Kenneth Branagh était à la réalisation ne me rassurait pas énormément car vu ce qu'il avait fait pour Thor (où son style ne marchait plus dès que Marvel reprenait le contrôle sur l'action) et The Ryan Initiative (où là c'est simple, il n'a même pas cherché à mettre sa patte, juste à filmer ça comme un film d'action banal), on était en droit de penser qu'il n'aurait pas la liberté créative qu'il avait avant tous ces films de commande. Après tout, Tim Burton aussi était réputé et quand on voit ce qu'il a fait pour Alice... non vraiment c'était impossible de savoir ce que ça allait donner avec Branagh. Mais à ma grande surprise (et celle de tout le monde), les critiques se sont avérées vraiment positives cette fois (excepté chez nous parce que nous les mangeurs de camembert on est des gros blaireaux) et il en a été de même pour l'accueil du public. Cendrillon est donc la première réadaptation de Disney à recevoir autant d'avis positifs, et ça personne ne l'avait vu venir. Qu'en est-il de mon avis personnel? Et bien bon sang que ça fait du bien!!! Le film a beau conservé plusieurs défauts déjà présents dans Maléfique, je suis malgré tout sorti de la salle avec le sourire. Enfin ils ont réussi leur coup! Enfin j'ai pu retrouver pendant quelques scènes ce que nous aimons appeler la magie Disney. Cela me rassure un peu pour les futurs films Live. Commençons donc par le casting. C'est d'ailleurs sûrement le meilleur point du film. C'est simple, tout le monde joue bien et pratiquement tout le monde a un bon personnage. Lily James, connue pour Downton Abbey (série que je n'ai évidemment pas vu), est rayonnante en Ella! Je m'attendais au vu des extraits à ce qu'elle soit un gros coup de coeur niveau jeu d'actrice et ça s'est confirmé. Nul doute que les enfants vont immédiatement être attachés à cette Cendrillon (qui a le mérite en plus de ça de ne pas être montrée sous un côté plus "moderne" pour plaire au public d'aujourd'hui). Très crédible autant lors des scènes joyeuses que lors des scènes plus tristes, je me suis vite senti investi. Ce qui était loin d'être gagné vu que je n'attendais rien de ce film. Une chose bien intéressante par rapport au film de 1950, c'est de dévoiler le côté plus sensible de Cendrillon. Dans le dessin animé, nous la voyions plus comme un personnage qui accepte tout sans broncher et qui n'a aucun mal à se remettre de ce qu'elle vit (bon, à part évidemment lorsque sa robe finit en lambeaux). Ici, la jeune femme est davantage montrée comme quelqu'un qu'on peut blesser facilement, mais ça ne tombe jamais dans le larmoyant malgré tout. Et comme je l'ai dit, on y croit à ce qu'elle ressent. Et elle est aidée en plus de ça par Richard Madden, notre bon vieux Robb Stark de Game of Thrones spoiler: qui est revenu d'entre les morts
    (et oui, cette série par contre je la regarde). Je dois avouer que Madden est une des raisons qui m'ont poussé à voir le film au cinéma. je veux dire, un acteur comme lui sortant de Game of Thrones qui décide pour son premier rôle au cinéma de jouer dans un Disney, il y a de quoi être intrigué. Et l'acteur se montre très convaincant. Même plus que dans Game of Thrones. Il arrive à donner un vrai charme au Prince, nommé ici Kit (sérieux, c'est tout ce que vous avez trouvé comme prénom?) et le rend bien plus charismatique que le prince du dessin animé (bon ça c'était pas un défi très dur à relever aussi). Il est représenté tel un futur souverain sans défauts mais il n'en pas inintéressant pour autant, les étapes par lesquelles il passe ont suffisamment d'importance pour que le personnage reste agréable à suivre. Lady Trémaine, la marâtre tant connue et si délicieusement détestable est magnifiquement interprétée par Cate Blanchett qui sait lui redonner tout son côté manipulateur et contrôlé qui n'a cessé de nous énerver durant notre enfance. Alors que le personnage du dessin animé était plus passif qu'actif, celle de la version de Branagh semble bien plus déterminée à tout faire pour ruiner la vie de notre héroïne allant jusqu'à elle-même déchirer la robe de Cendrillon avant le départ là où dans le dessin animé, elle ne faisait que déclencher la colère d'Anastasie et de Javotte. Disney se permettent même de lui créer un passé et une psychologie plus fouillés. Et ce n'est rien de trop pour rendre la méchante plus appréciable. Les motivations sont assez justes par rapport à son vécu de couple. spoiler: Elle et Cendrillon apparaissent alors comme deux nemesis, les deux ayant perdu un être cher mais ayant différemment accepté leur disparition, Cendrillon restant fidèle aux conseils de sa mère et Trémaine jugeant qu'elle-même n'aura jamais droit au bonheur.
    Une approche intéressante et qui améliore la relation entre les deux personnages. Helena Bonham Carter a beau avoir été en général assez appréciée, plusieurs ont critiqué sa présence dans le film faisant trop rappeler la dépendance de Disney à vouloir l'emprunter soit elle soit Johnny Depp pour des rôles un peu timbrés. Je comprends que certains refusent de voir cette folle dingue jouer d'une telle façon la Marraine la bonne fée mais très franchement, j'ai bien aimé sa performance. Comme elle l'a précisé, elle a voulu jouer le personnage avec un côté plus pressé ce qui est assez logique vu la situation et ça colle plutôt bien. le côté maladroit ne vient par contre que de Bonham Carter à n'en pas douter. Mais elle reste une bonne fée mémorable et assez amusante. Pour le reste du casting, Hollinday Grainger et Sophie McShera interprètent toutes les deux les belles-soeurs de Cendrillon Anastasie et Javotte. Et même si elles sont énergiques, on retrouve plus en elles les personnages des Fées de Maléfique plutôt que les vraies belles-soeurs du film de Walt Disney. Autrement dit, elles arrachent très rarement un sourire. Même si ça reste supportable rassurez-vous. Derek Jacobi incarne le roi (qui dans le dessin animé, avait tellement plus d'importance que son fils) et ouf! Ils ne sont pas tombés dans le piège de faire de lui un salaud comme dans Maléfique. Il conserve le côté aimant et autoritaire du film original tout en ayant droit à quelques conversations avec le Prince qui font mouche. Le rôle de presque-méchant est donc attribué au Duc joué par Stellan Skarsgard. Et ce n'est pas dérangeant le personnage original n'étant de toute façon qu'un simple comique de service sans grande importance. Hayley Atwell, la Peggy Carter de Captain America a juste le temps d'apparaître pendant 2-3 scènes pour interpréter la mère de Cendrillon. De même pour Ben Chaplin même s'il reste plus longtemps. Les deux se débrouillent bien. Nonso Anozie complète le casting en revenant lui aussi de Game of Thrones pour un rôle totalement anecdotique, juste le gentil noir de service mais il reste sympathique. Bref, ça fait beaucoup de monde! Pour la bande-originale du film, Kenneth Branagh oblige, Patrick Doyle reprend du service (ayant déjà "en quelque sorte" collaboré avec Disney pour Rebelle). Le Main Theme qu'il a créé et qu'il reprend régulièrement dans le film est juste superbe! Ça faisait longtemps qu'une musique dans un film Live Disney ne m'avait plus donné autant de frissons! Toute la magie de l'histoire peut être représentée à travers ce très beau morceau jamais trop utilisé. Le reste de la musique s'accorde bien sans surprise à l'univers Disney. Pas déçu sur ce point donc. Ça a même dépassé mes attentes! On pourra même noter les reprises de deux chansons cultes du dessin animé dans le générique de fin ainsi qu'un nouveau tube interprété en français par Anaïs Delva. Visuellement, comme pour Maléfique, nous sommes dans un pur film Disney. Le but est clairement dans tous les plans de te bourrer le plus possible l'image pour que le spectateur se dise "Ouaw! Ils en ont du fric pour faire ça!". Et c'est effectivement le cas malgré le fait que le film ne coûte cette fois-ci à ma grande surprise que 95 millions de $. Mais la direction artistique est pourtant de toute beauté! Nul doute que Kenneth Branagh a réussi à imposer son style lors de certaines scènes. Dont notamment lors de la séquence la plus réussie du film: Celle du bal. Dès l'arrivé de Cendrillon, chaque cadrage est parfait. Chaque plan donne l'impression d'avoir une peinture en face de soi tant on ne voit que Cendrillon dans toute la salle, c'est l'intention voulue et ça marche du feu de Dieu! La création de sa robe est d'ailleurs sublime! La caméra filmant d'abord Cendrillon en plan fixe pour se placer ensuite au-dessus du personnage renforçant l'impression de tournis provoqué par les mouvements de Cendrillon pour finalement revenir sur le même plan avec le nouveau costume. Ce qui paraissait étrange dans les trailers passe en fin de compte très bien dans le film. C'est juste parfait. Toute cette séquence est parfaite! Les costumes sont d'ailleurs de toute beauté, très inspirés et colorés. Un régal pour les yeux. On ne peut par contre pas en dire autant sur les effets spéciaux. Si ceux sur les souris et les effets de magie restent tout à fait corrects, les plans larges sur le Royaume où on aperçoit des mélanges d'images réelles avec la Forêt et le château incrusté en images de synthèses sont assez voyants, voire moches. Aussi moches que les CGI des fées dans Maléfique. Mais ne boudons pas notre plaisir, la direction artistique est en général de très bonne qualité. Passons au dernier point du film: Le scénario. Là au moins, pas d'hésitation comme pour Maléfique concernant la fidélité ou non au film original, le long-métrage de Branagh sait qu'il doit juste compléter le dessin animé et il le fait à merveille. Et non les gens, ce n'est pas une reprise image par image comme on le pensait tous. Et pourtant, mon niveau de confiance était assez bas dans le premier tiers du film. Pour commencer, Cendrillon reprend le fait de narrer l'histoire avec un personnage du film. Et depuis mon expérience traumatisante avec Maléfique, autant dire que je n'arrive toujours pas à apprécier cette voix-off qui revient constamment commenter l'action et les sentiments des personnages. Surtout quand c'est pour interrompre des scènes censées émouvoir le spectateur. Et chapeau en plus, la voix-off est spoiler: celle d'Helena Bonham Carter, on le comprend dès le début du film et pourtant la fin fait comme s'il s'agissait d'un rebondissement (Ah bon??? Vous êtes en train de me dire que la voix d'Helena Bonham Carter.... était en fait la voix d'Helena Bonham Carter?? Noooonn??!!)
    . Quelques changements inutiles par rapport au dessin animé sont à noter dont le fait d'avoir changé Jack en Jacqueline (POUR-QUOI?! À quoi ça sert?!) ou même de remplacer le cheval par une oie ou Pataud par des lézards. Mais le fait de laisser Lucifer de côté ne m'a pas dérangé, les souris étant juste un petit soutien pour Cendrillon et n'étant pas le centre du film comme il y a 65 ans. On peut noter plusieurs scènes un peu trop niaises (les adieux de la mère autant ça passe) comme les moments que partagent Ella et son père. Dernier reproche, l'accélération subite de certaines scènes alors que d'autres au contraire prenaient leur temps. Je pense à l'évolution de la relation entre Ella et Trémaine qui commence par spoiler: un moyen de faire s'éloigner le plus possible la jeune fille de sa qualité de vie pour arriver ensuite à l'exploitation abusive de sa gentillesse en la traitant lentement comme une servante. Mais ces deux scènes ne sont qu'un départ et une arrivée. Entre les deux, peu de temps semble être passé.
    Et le constat est encore pire avec l'annonce du Bal et la préparation de Cendrillon qui prend tellement peu de temps qu'on se demande si on n'a pas zappé 10 minutes de film. Le dessin animé au moins nous faisait longtemps attendre ce moment. Mais dès que La Fée arrive dans le film, tout est résolu. Inutile d'en rajouter plus sur la séquence du bal tant tout est excellent, c'est lors de cette séquence longue de sûrement plus d'un quart d'heure que j'ai retrouvé toute la magie si propre à Disney. C'était un moment d'émerveillement total. Tous les décors sont magnifiques. La danse dure et tout ça sans dialogues, et on est pris dans ce moment de rêve. Cela se poursuit jusqu'à la promenade dans les Jardins où cette fois, les deux personnages principaux ont de vraies conversations (il est d'ailleurs marrant de noter que les mots de Cendrillon ont un certain impact sur le Prince qui les reprend lui aussi au fil du film, influence de La Reine des Neiges encore une fois entre Anna et Kristoff). Même les paroles du lézard transformé du film aident à rendre l'arrivée de Cendrillon plus magique c'est pour dire à quel point ce quart d'heure est parfait! Parfait oui..... jusqu'à ce que la fameuse minute restante avant les Douze coups de Minuit dure au moins 5 minutes et est techniquement impossible à éviter vu le découpage de la scène. Mais on pardonne quand même cela car la magie est toujours au rendez-vous. Le film s'achèvera même sur une fin très similaire à celle du dessin animé mais avec cette fois spoiler: le Prince en action (chose tellement bonne quand on voit son "jemenfoutisme" dans le film original) et une mise en évidence que Cendrillon n'est qu'une femme comme une autre et pas quelqu'un prête à régner. La dénonciation des clichés Disney et la réparation de certains moments moins réussis dans le film original est tellement plus crédible dans ce film que dans Maléfique. Ah et au passage, cela fait un gros fuck plus qu'appréciable à Cendrillon 2 préférant nous faire croire qu'une fille sans expérience peut changer toutes les règles d'un coup et que cela est bénéfique pour tous.
    Les messages lancés par Cendrillon sont très classiques. La bonté, la générosité et tout ce qui va avec, certains diront que ça ressemble plus à "Encaisses tout sans broncher, sois gentille et hop la fée va venir" un peu comme dans le film original mais le public est suffisamment intelligent pour voir que c'est plus une leçon par rapport à ce qu'est la belle-mère, totalement à l'opposé de notre princesse Disney. Mais je vais m'arrêter là. Donc au final, je pense que vous l'avez compris. J'ai été très agréablement surpris par cette réadaptation de Cendrillon. Ça m'a même réconcilié avec cette nouvelle mode. Le film n'est pas parfait mais arrive à retrouver la plupart du temps la féerie et l'émerveillement des grands classiques. Et ça croyez-moi, au cinéma, ça envoie. Voilà, c'est tout ce que je pouvais dire. Cendrillon est un très bon film et je ne dirai pas non à un futur revisionnage dans l'année. je vous le conseille.
    Marie L
    Marie L

    11 abonnés 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2015
    Alors oui c'est cul cul la praline. Oui c'est très cliché et oui ce n'est pas crédible mais c'est vraiment un film très sympathique à voir au cinéma ! Pourquoi ? Car qui ne rêve pas d'un peu de bonheur? D'un peu de magie ? Un peu de joie ? De courage ?;-)
    Tulio
    Tulio

    28 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2015
    Si, comme moi, vous n'attendiez rien de cette énième relecture du conte de Charles Perrault, préparez-vous à être surpris(e) car ce "Cendrillon" fait actuellement partie de mes films préférés de 2015, toutes catégories confondues. Comme à son habitude, Kenneth Branagh impose son style shakespearien à l'oeuvre qu'il adapte, que ce soit pour le film de super-héros (avec le très sous-estimé "Thor") ou encore d'espionnage (avec l'excellent "Ryan Initiative"). Par conséquent, l'histoire universelle connue de tous qu'est "Cendrillon" bénéficie ici de quelques rajouts et modifications fort sympathiques, à l'instar de la morale découlant de cette réactualisation et que je m'interdis de révéler ;) Le direction artistique est grandiose, que ce soit pour les costumes, les décors ou encore les superbes effets spéciaux, comme par exemple lors de la scène où Cendrillon acquiert sa nouvelle robe, où le terme "féerie" prend tout son sens. Côté acteurs, tous s'avèrent être au sommet de leur art et aucun ne surjoue l'archétype qu'il incarne (Lily James et Richard Madden en tête de liste). Quant aux "vétérans" du casting que sont Cate Blanchett ou encore Helena Bonham Carter, la majorité d'entre eux parviennent à offrir une véritable dimension psychologique aux personnages qu'ils incarnent, ce qui manquait cruellement aux précédentes adaptations du mythe. La réalisation est quant à elle sublime, que ce soit lors de grandioses séquences (le Bal où Ella et Le Prince se mettent à danser par exemple) ou bien lors de scènes beaucoup plus intimistes, à la portée émotionnelle fortement inattendue (la dernière conversation entre le Roi et son fils demeure inoubliable). Nous faisant ainsi oublier les précédents naufrages scénaristiques et visuels qu'avaient été "Maléfique" encore "Alice au Pays des Merveilles" de Tim Burton (deux autres adaptations "live" de classiques Disney, à la qualité plus que discutable), cette nouvelle relecture "Cendrillon" s'impose comme l'un des meilleurs longs-métrages qu'il m'a été donné de voir en 2015, malgré un postulat de base conventionnel et peu prometteur, s’avérant étonnamment surprenant tant sur le fond que sur la forme.
    maximemaxf
    maximemaxf

    348 abonnés 260 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2015
    HELENA BONHAM CARTER EN FÉE ! Ouais, voilà la raison numéro une pour moi d’aller voir ce film, voir la femme de Tim Burton, habituée à des rôles de grandes tarées de service, jouée la marraine de Cendrillon pendant sa seule scène même si ça ne dure pas plus de sept minutes. Et j’en suis très content ! Enfin non, y’avait aussi le court-métrage "La Reine des Neiges : Une fête givrée" qui était diffusé avant le film live et pour faire court : si vous êtes fans de "La Reine des Neiges", vous allez apprécier , mais vous attendez pas à de la subtilité pour les clins d’œil au classique.

    Revenons-en au film : "Cendrillon" de Kenneth Branagh ! Ce n’était pas le film que j’attendais le plus ce mois-ci et je n’y accordais pas d’intérêt pour deux raisons : "Maléfique" de Strombergh et "Alice au pays des merveilles" de Burton qui n’était pas des réussites. Pour résumer, j’ais pas détesté la version Burton du conte de Lewis Caroll, et pour "Maléfique" autant j’avais aimé quand je l’ai vu au cinéma mais plus j’y pense… plus je réalise que le scénario était incroyablement mal écrit et je me demande si j'apprécierais encore si je le revoyais.

    De plus, bien que j’aime beaucoup le classique de 1950 (qui est le film préféré du regretté Walt Disney), je n’étais pas attiré. Mais j’ai changé d’avis durant les dernières semaines, en voyant sa moyenne sur Rotten tomatoes à plus de 80% d’avis positif, et plusieurs de mes amis cinéphiles y prêter beaucoup d’attention. Et étant fan de Disney et optimiste quand à leur adaptation live malgré les précédents faux pas, je me suis laissé tenter sans trop de mal et je l’ai vu le jour de sa sortie nationale.

    Au final : c’est enfin une belle réussite ! J’ai été étonné, en long et en large, quand je vois que ce film à su me faire retomber en enfance. C’est bel et bien une relecture qui ne trahit pas le dessin animé de 1950 et qui propose des ajouts qui fonctionnent en général très bien et corrigent certains défauts du film d’animation, même si il y a quelques points sur lesquels chahuter un peu et des défauts. Mais commençons par ou je commence désormais, la réalisation et son visuel.

    Apparemment, Kenneth Branagh aurait eu toute liberté pour réaliser cette relecture contrairement à certains de ses précédents, et ce mec a compris que réadapter un classique signifiait savoir rester fidèle à l’esprit du dessin animé en sachant prendre des libertés pour l’améliorer et le mettre au goût du jour malgré un budget modeste de 95 millions de $.

    Le réalisateur irlandais nous livre un bon nombre de scène magnifique visuellement, spoiler: la transformation de la robe de cendrillon en est l’exemple phare, l’incrustation des effets de lumière bleu est imperceptible à l’œil nu et le changement de couleur de sa robe du rose au bleu céleste est saisissant de beauté.
    Ayant auparavant adapté une pièce de théâtre au cinéma, on sent que Branagh s’applique dans chacune des scènes clés et à donner vie à ce conte, il arrive très souvent à faire ressortir quelque chose de la plupart des moments auxquels on accorde de l’importance, notamment la scène de danse entre Cendrillon et le prince Kit (bien chorégraphié d’ailleurs) qu’il s’amuse à filmer sous plusieurs angles avec en fond "La Valse de l’Amour" en musique de fond, on prend énormément de plaisir à regarder le bal d’ailleurs qui est sans doute la meilleure scène du film. Principalement, on a le droit à du très bon travail en terme de mise en scène.

    Tant qu’à continuer sur le visuel, les costumes sont très beaux et colorés avec un style baroque magnifique, et niveau environnement j’aime bien l’architecture et le style du château du prince Kit et du roi même si je trouve cela dommage qu’on ne s’attarde pas plus sur certains passages spoiler: comme l’entraînement à l’épée qui est bien tournée mais beaucoup trop courte, ou les parents de Cendrillon
    . Après, pour les CGI ça a tendance à puer le fond vert lors des plans larges mêlant images réels et incrustation, mais sinon il y a juste une scène ou j'ai vraiment senti du fond vert, spoiler: c’est lorsque Cendrillon tombe sur un cerf dans les bois pendant qu’elle tente une fugue,
    mais après ça passe comme un facteur à la poste donc rien de bien méchant et rien qui gâche l’excellent travail de l’équipe.

    En parlant de musique, la bande-son de Patrick Doyle, compositeur attitré de Kenneth Branagh, est juste excellente. Les musiques qu’il a composées accompagnent très bien le conte, le visuel et l’univers du film et les musique du bal que ça soit "La Polka Militaire", "La Valse de l’amour" ou encore "Le Polka de Paris" sont tous superbe à entendre lors de la scène du bal, par moment ça a un petit peu tendance à exagérer l’aspect féerique mais franchement, du moment que ça donne de la dimension et que ça arrive à nous faire prendre davantage de plaisir à voir le film, pourquoi râler ?

    Qu’en est-il des personnages revisité dans ce film ainsi que l’interprétation des acteurs ? Et bien bonne nouvelle, on est très loin d’un massacre quelconque, on est même assez largement dans la réussite : Lily James avait la lourde tâche d’interpréter une nouvelle Cendrillon dans cette relecture, bien que j’aime bien celle du dessin animé.

    Et on est loin d'être déçu, Lily James donne une interprétation sincère et très réussite pour jouer une Cendrillon vraiment agréable et attachante, on ressent sa peine d’être malmené et traité comme une esclave par sa marâtre et ses deux affreuses sœurs, et puis on retrouve aussi ce qu’on a aimé dans le dessin animé : les souris et les animaux avec qui elle parle, sa patience à toute épreuve tout en nous montrant qu’elle a aussi ses moments de faiblesses ou elle est à bout. Et il y a aussi des réajustements au niveau de son histoire d’amour, on y vient justement mais pour ce qui est de cette Cendrillon, c’est du bon en général, donc bravo à Lily James.

    Richard Madden (sorti de Game of Thrones) avait l’importante tâche d’interpréter le prince et il y avait intérêt à ce que les bonnes critiques soient fondés, parce que, je suis désolé mais : celui du dessin animé était vide et aussi trop creux, il n’avait même pas trois phrases à sortir dans tout le film d’animation. Heureusement l’acteur s’en sort très bien, il y a eu un véritable effort ici pour en faire un vrai personnage et Richard Madden dégage assez de charisme pour qu’on l’apprécie et son personnage a un vrai caractère. Il a des valeurs et une relation intéressante avec son père, de l’humour et des principes qui le rendent plus sympathique qu’il ne l’est déjà. Et ça fait du bien un peu de fraîcheur pour ce personnage qui a un vrai rôle ici.

    Et en ce qui concerne la romance entre Kit et Cendrillon, là aussi il y a une belle amélioration. Là ou dans le dessin animé ils s’étaient rencontré une seule fois et s’était marié sans se connaître, ici ils prennent le temps de se connaître et partagent quelques moments plutôt mignon j’ai trouvé même si ça fait cliché. Mais c’est justement ce qu’on aime chez Disney, la romance est souvent classique et c’est ce qui fait le charme de plusieurs de leurs films, dans le cadre du DA c’est remis au goût du jour avec une bonne réécriture pour qu’on accroche à ce couple tout en restant classique et appréciable, et l’alchimie entre Lily James et Richard Madden passait vraiment bien (en tout cas moi je voulais y croire).

    Cate Blanchett, avait la tâche de jouer la méchante, jalouse et cruelle marâtre de notre princesse aux pantoufles de verres. Autant le dire de suite, ce choix de casting m’avait fait trépigné d’impatience, quoi de plus excitant que de voir la Galadriel du "Seigneur des anneaux" interpréter une sale race de Disney comme elle. Et elle s’en sort avec brio et lui donne tout ce qui faisait d’elle la vieille catin sadique qu’on connait tous et qu’on adore haïr du début à la fin. Elle a son regard malsain, elle est prête à tout pour assurer la réussite de ses deux filles et traite Cendrillon comme une esclave en déversant sa haine contre elle et elle seule, et en plus de cela on lui a même rajouté un peu de consistance sur les raisons pour lesquels elle s'acharne sur Cendrillon (encore une fois, on y reviendra dans la partie scénario). Ceci étant dit, et là ça ne concerne que moi, mais par moment je me demandais que le film n'essayait pas de la rendre plus "humaine" spoiler: ne serait-ce qu'avec son petit monologue quand elle piège Cendrillon dans le grenier avec son mari mort et tout le tralala...
    quel intérêt franchement ? Elle est censée être détestable, contentez vous de lui donner sa raison de l'être mais ne tentez pas de la rendre plus "humaine". Enfin bon, ce n'est qu'une petite impression et au final ça s'oublie vite.

    Malheureusement je ne peux pas en dire autant pour les personnages de Javotte et d’Anastasie. Alors je dirais bien que Sophie McShera et Holliday Grainger se devaient de surjouer ces deux grandes pestes pour les rendre le plus détestable possible, et c’est ce qu’elles font… malgré tout, ces deux actrices en font parfois trop. Mais je ne pense même pas être en mesure de le reprocher, après tout il n’y a pas trois milles solutions pour jouer ces deux petites garces donc… on va les oublier, de toute manière il n’y a aucune modification quant à ces personnages, elles sont ce qu’elles doivent être tout simplement.

    Et bien sur, comment ne pas parler de Helena Bonham Carter, la Bellatrix Lestrange des sorcières, était amusante en tant que marraine et fofolle comme on l’aime. Elle a beau ne faire que sept/huit petites minutes d’apparitions, comment peut-on ne pas sourire quand on sait ce que Carter a joué avant de devenir la marraine de Cendrillon ici même ? Ouais, essayez de ne pas sourire en pensant à cela messieurs et mesdames ! Et sa reprise du très culte Bibbidi Bobbidi Boo dans le générique est très chouette je trouve.

    Derek Jacobi joue un roi pas désagréable à suivre et avec un rapport plutôt sympathique avec son fils et il est exploité comme il faut. Et là ou certains penseront spoiler: que son changement d’état lors de ses derniers instants avec son fils est forcé,
    personnellement j’ai trouvé cela plutôt cohérent, spoiler: il est en fin de vie et aime son fils alors qu’il lui dise d’épouser la femme qu’il souhaite par amour et non pas par intérêt, ça reste logique.
    Ben Chaplin et Hayley Atwell, les parents d’Ella/Cendrillon, nous inspirent de la sympathie en début de film pour le peu de temps qu’ils apparaissent mais si pour le père je n’ai rien de mal à dire… spoiler: la scène de mort de la mère est trop vite balancé même si l’actrice s’en sort correctement.
    Stellan Skasgard s’en sort assez bien mais son personnage de Grand duc est oubliable. Et Nonso Anozie, bien que secondaire m’a inspiré pas mal de sympathie. Donc au final, de réécriture la de personnage intéressant et bien fait et en général bien exploité et un excellent casting qui interprètent vraiment bien leurs personnages.

    Il ne me reste plus qu’un point à juger afin de déterminer si cette fois-ci, Disney a réellement compris comment faire une bonne relecture d’un classique Disney : le scénario de Chris Weitz. En dehors du principe de remettre le conte au goût du jour, le principal défi de Kenneth Branagh était de raconter le fameux conte de Perrault sans faire un copié-collé du dessin animé ou nous pondre une nouvelle trahison (si vous vous souvenez des trois fées de l’année dernière).

    Heureusement, il semblerait qu’ils aient compris ! Ici, les grandes lignes du conte de Perrault adapté par le film d’animation sont repris mais en apportant des modifications et des rajouts pour rendre l’ensemble plus consistant et améliorer ce qui devait être amélioré selon les défauts du film de 1959 : spoiler: on avait un prince sans personnalité ou développement, aujourd’hui le prince a un caractère appréciable et il agit même pour retrouver Cendrillon. Madame Tremaine s’acharnait dans le dessin animé contre Cendrillon juste parce qu’elle n’était pas sa fille de sang, ici elle montre sa volonté d’amener ses filles jusqu’à la réussite sociale, une jalousie monstrueuse envers Cendrillon et complote même avec le Duc pour atteindre son but et elle a un back ground... bien qu’expédié clairement démontré.
    Ou encore, là ou le DA ne faisait que raconter pendant une minute le prologue de Cendrillon, là on découvre le passé de la princesse avec ses parents... quoique là encore, c’est aussi fait un peu trop vite.

    Et évidemment, quelques clins d’œil très chouettes sont faits au classique de 1950 avec notamment la souris gugusse qu’on retrouve (d’ailleurs bon choix de ne pas leur avoir donné de voix pour s’exprimer mais juste des plans proche et des expressions faciales ainsi que leur petit bruits pour s’exprimer), spoiler: la scène de la pantoufle de verre que beaucoup reconnaîtront, Lucifer le chat de Tremaine,
    et bien sur la reprise de certains chansons par les acteurs comme celle de la marraine par Helena Bonham Carter.

    Bref, pas mal de bonnes idées bien exploités et une ambiance envoutante qu’on redécouvre avec plaisir… mais même si en général ça marche bien, il y a quand même pas mal d’éléments inutiles et des défauts dans le premier tiers du film. Déjà, niveau voix-off et même si c’est mieux utilisé que dans "Maléfique" pour nous laisser nous intéresser aux protagonistes, ce n’est pas encore ça, à certains moments on s’en passerait vraiment. Surtout que, certains moments de narration sont juste inutile spoiler: ne serait-ce que celui ou Cendrillon se regarde dans le reflet d'un ustensile de cuisine,
    laisser les images parler suffit largement. Et bien que la niaiserie ne m’ait pas gêné, c’est un peu trop poussé spoiler: comme l’entraînement à l’épée qui est bien tournée mais beaucoup trop courte, ou les parents de Cendrillon 0
    rien de très méchant mais bon c’est exagéré quand même.

    Et en ce qui concerne l’humour, même si c’est pas désagréable, ça reste soit très facile quand ça ne devient pas lourd avec les deux affreuses sœurs ou même forcé : spoiler: comme l’entraînement à l’épée qui est bien tournée mais beaucoup trop courte, ou les parents de Cendrillon 1
    rien de très désagréable mais ça fait tâche.

    Enfin, et bien que ça ne tombe pas en masse cette fois, il y a quand même deux/trois éléments stupides que j’ai remarqué pendant le visionnage : spoiler: comme l’entraînement à l’épée qui est bien tournée mais beaucoup trop courte, ou les parents de Cendrillon 2
    Je sais que je pinaille beaucoup sur ces petits points et on est quand même très loin d’une intrigue bourré de débilités à la longue comme ce qu’on a eu précédemment, mais bon faut bien souligner quelques points.

    Mais au final, l’essentiel et là et le message que le DA nous offrait est présent : à force de patience et de ténacité comme le montre Cendrillon, on finit tôt ou tard par être récompensé de sa bonté et de son courage. Et bien que ça reste dans la lignée des classiques, la romance est agréable à suivre et la mise en scène aide à la mettre en valeur. Et les scènes magnifiques ne manquent vraiment pas, la scène de la marraine est très fun, celle du bal est quasi-parfaite et pleine d'émerveillement spoiler: comme l’entraînement à l’épée qui est bien tournée mais beaucoup trop courte, ou les parents de Cendrillon 3
    .

    Au final, après avoir (trèèèèèès) longuement expliqué mon ressenti, je terminerais en disant que : Kenneth Branagh signe la première réelle réussite d’une relecture d’un classique Disney en film live. Une bonne réécriture des personnages et une performance très convaincante du casting avec Blanchett, James et Madden en tête, des clins d’œil sympathiques au classique, une musique et un visuel somptueux et pas mal de rajouts bien exploités. Si Disney pouvait poursuivre dans cette voie avec leur prochaine relecture, il y aurait vraiment de quoi faire et ça n’en serait que tout aussi agréable qu’ici, voir plus.

    Apparemment le prochain classique Disney qui fera l’objet d’une adaptation live est "La Belle et la Bête", et avec Emma Watson, Ian McKellen, Dan Stevens et Luke Evans ainsi que Menken à la musique, on peut espérer une bonne surprise. En attendant, profitez bien du film live de Cendrillon si vous voulez aller le voir, et même si vous n’avez pas vu le classique, il y a largement de quoi passer un agréable moment.
    pog1970
    pog1970

    30 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mars 2015
    Je m'attendais à un film cul cul et j'ai totalement succombé au charme de ce film. Le secret ? Le talent de Kenneth Branagh pour le direction d'acteurs. Si la réalisation reste très classique (on est loin de Tim Burton) l'interprétation est profonde et touchante ce qui est une façon originale et finalement très courageuse de revisiter le célèbre conte.
    dominique P.
    dominique P.

    834 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mars 2015
    J'avais vu le dessin animé quand j'étais enfant et cela a été un très grand plaisir de revoir cette histoire filmée une fois adulte.
    Tout est parfait et merveilleux.
    Une splendeur émotionnelle.
    Une histoire magique et éternelle.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 mars 2015
    Un conte de notre enfance revisité avec brio. Ce film sait faire rêver tout type de public. Les costumes ont su me faire rêver et Cendrillon est si charmante que l'on voudrait que la scène du bal dure plus longtemps.
    Edgar L.
    Edgar L.

    193 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 avril 2015
    Si le conte a connu de très nombreuses versions totalement différentes les unes des autres, il n’a finalement été que très peu adapté sur grand écran. Kennett Branagh a décidé de rester au plus près du film d’animation de Disney de 1950 afin certainement de ne pas trop dépayser les fans de la princesse aux cheveux blonds. On est donc beaucoup plus proche de la version de Charles Perrault que de celle des frères Grimm.

    Visuellement, tout est bien sûr très kitsch, mais c’est le thème qui l’impose. On a parfois l’impression d’être en train d’assister à une élection Miss France avec tout ce qui va avec en matière de futilités. Heureusement, Branagh parvient globalement à tenir ce kitsch pour éviter qu’il ne nous éclate totalement à la tête. Les décors et costumes se donnent à 100% dans cette direction et sont particulièrement réussis.

    [...]

    Le classicisme est parfaitement assumé. Si rien n'est invention, le film remplit parfaitement sa mission : mettre des étoiles dans les yeux des petites filles. Les grands apprécieront aussi cette relecture du conte de Perrault.
    Dandine C
    Dandine C

    22 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mars 2015
    superbe adaptation de Disney, on ressent vraiment l'esprit de ce conte et de ce que Perrault voulait en ressortir, on rentre vraiment dans cet univers. Les acteurs sont excellent, et voir Helena Bonham Carter fait toujours plaisir !!! les effets spéciaux et les décors se succède sans accro. Film qui donne envie de devenir une princesse. Pour les enfants et les plus vieux. 4.5/5
    Carla G.
    Carla G.

    18 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2015
    à la hauteur du Cendrillon de mon enfance. Un bon moment d'insouciance...En sortant de la salle on croirait presque à l'existence du prince charmant.
    heathledgerdu62
    heathledgerdu62

    149 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2015
    Kenneth Brannagh revisite le conte de Perrault pour les studios Walt Disney. Cate Blanchett est excellente en belle-mère méprisante. Helena Boham Carter est fantastique en marraine la bonne fée. Lily James a été révélée par la série Downtown Abbey . Une adaptation de conte de fée réussie et maitrisée.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 10 avril 2015
    Pour le coup, il n’y a rien à redire sur la réalisation et la photographie du film qui sont réussies. Les costumes sont géniaux - exceptée peut-être la robe de la marraine la bonne fée qui ressemblait à une grosse meringue - mais je suis tombée sous le charme des tenues portées par Cate Blanchett.

    J’ai ressenti une légère insatisfaction en sortant de la salle. L’histoire a également un peu de mal à s’installer quand on sait que le conte de Perrault ne fait que quelques pages et qu’on rentre directement dans le vif du sujet dans le dessin aminé. Arrive donc un moment où on se demande si le royaume sera enfin au courant de ce (fichu) fameux bal (lire la suite sur le blog)
    Les meilleurs films de tous les temps
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