La Colère des Titans est la suite du Choc des Titans (2010) de Louis Leterrier, un film qui était lui-même un remake du Choc des Titans de 1981.
Lorsqu'il s'agit de présenter La Colère des Titans, Jonathan Liebesman a une référence en tête : le Gladiator de Ridley Scott. Il décrit son film comme plus réaliste que Le Choc des Titans, avec pour objectif de proposer aux spectateurs un "Gladiator avec des créatures".
Les créatures mythologiques s'opposant à Persée sont légion dans La Colère des Titans : avez-vous retenu le nom de chacune d'entre elles ? Si ce n'est pas le cas, retour sur le bestiaire du film, qui compte : une Chimère (aux têtes de lion et de chèvre, pourvue d'ailes de dragon et d'une tête de serpent au bout de la queue) ; des Cyclopes ; une armée de Makhai, des monstres possédant deux corps attachés par le dos ; et un Minotaure ! Sans oublier Kronos, le volcanique père de Zeus...
A l'heure où de plus en plus de films sont tournés en numérique, le réalisateur Jonathan Liebesman a fait le choix... de la pellicule. Une décision saluée par son chef opérateur Ben Davis : "S'il était question d'un film situé de nos jours, alors la HD aurait pu convenir. Mais c'est une épopée antique. Je voulais avoir du grain, de la matière et du réalisme, et c'est ce qu'on obtient avec la pellicule."
Si Zeus et Hadès s'affrontent à coup d'éclairs et de monstres dans La Colère des Titans, Liam Neeson (Zeus) et Ralph Fiennes (Hadès) sont amis en dehors des plateaux. L'interprète du roi de l'Olympe décrit l'ambiance sur le tournage : "On a parfois eu des crises de fou-rire. En effet, on se retrouvait de nouveau en perruques, pourvus de longues barbes et de plastrons, et moi avec la foudre à la main et lui avec sa fourche !"
Tel Héphaïstos le dieu forgeron, Nick Komornicki, le superviseur armures de La Colère des Titans, a passé beaucoup de temps à polir du métal ! 1 500 armes ont été confectionnées par son équipe, à partir d'aluminium ultraléger, de gomme ou d'incrustation de métal. Un soin tout particulier a été accordé au glaive d'Arès, le dieux de la guerre. L'aspect de la lame a ainsi été inspiré par une vraie arme datant de l'Age du Bronze grec.
Le film a principalement été tourné sur l'île de Tenerife (Espagne), ainsi que dans des studios situés dans la banlieue de Londres, et dans des carrières de Galles du Sud.
Dans la tradition mythologique grecque, les aventures de Persée s'achèvent avec le sauvetage d'Andromède, un épisode vu à la fin du Choc des Titans, le premier film. Il s'agissait donc pour les scénaristes d'imaginer un "mythe perdu", qui puisse s'incorporer parfaitement dans l'épopée de Persée.
Avec cette Colère des Titans, Jonathan Liebesman succède au français Louis Leterrier, auteur du premier opus. Pour Liebesman (World Invasion : Battle Los Angeles), faire une suite d'un remake n'est pas une nouveauté, puisqu'il a réalisé en 2006 Massacre à la tronçonneuse : le commencement, la préquelle du remake de Massacre à la tronçonneuse.
A la fin du Choc des Titans, Zeus (Liam Neeson) ressuscitait le personnage de Io, pour qu'elle puisse vivre le parfait amour avec Persée (Sam Worthington). Malgré tous ces efforts divins, Io n'est pas de retour dans La Colère des Titans, car son actrice Gemma Arterton était déjà engagée sur un autre projet (le tournage d'Hansel and Gretel : Witch Hunters).
Indisponible, l'actrice Alexa Davalos qui incarnait la princesse Andromeda dans Le Choc des Titans, a été remplacée. Plusieurs candidates étaient en lice (Hayley Atwell, Georgina Haig, Janet Montgomery, Dominique McElligott et Clémence Poésy), mais c'est finalement Rosamund Pike (Meurs un autre jour) qui a décroché le rôle.
Les acteurs Javier Bardem et James Franco ont été respectivement considérés par la Warner pour jouer Arès, le dieu de la guerre, et Agénor, le fils de Poséidon. Finalement, ces divinités sont incarnées dans le film par Edgar Ramírez (Carlos) et Toby Kebbell (Prince of Persia : les sables du temps).
Avec sa 3D ajoutée au dernier moment (une conversion effectuée en... dix semaines), le relief du Choc des Titans avait été vivement critiqué. Pour éviter que pareil scénario ne se reproduise avec La Colère des Titans, la production a annoncé que le film serait directement tourné en 3D. Mais quelques semaines plus tard, le réalisateur Jonathan Liebesman a indiqué que son long métrage, bien que conçu et pensé pour la 3D, allait finalement être converti en post-production. Une façon pour lui de ne pas être limité sur le tournage par des impératifs techniques.