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Ykarpathakis157
4 527 abonnés
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1,0
Publiée le 1 juillet 2021
Un acteur français insomniaque (Olivier Gourmet) et son manager qui prend des pilules se rendent à un festival de cinéma dans le cercle arctique pour auditionner un réalisateur américain légendaire dans une voiture volée avec un musicien rockabilly clandestin dans le coffre (Ouf !). Ajoutez à cela une femme issue d'un film de Fellini et vous avez l'étoffe d'un film indépendant idiot. Heureusement pour le spectateur les réalisateurs Olivier Babinet et Fred Kihn avec Robert Mitchum est mort ont fait leur premier film et ce sera leur dernier...
Une balade sombre et attachante avec des personnages cabossés que l'on réussit à aimer d'entrée de jeu. Il s'agit là d'une histoire pour laquelle on ne souhaite pas de fin, car l'atmosphère et le rythme même de cette route nous emporte malgré nous vers ce que l'on sait sans pour autant que l'on puisse s'en détacher une seule seconde. Voilà la vraie force de ce film, nous prendre sans volonté, tout comme peut-être l'était ce fameux, anti-carrieriste et grand acteur malgré lui, j'ai nommé : Mister Love and Hate.
Arsène est un agent qui emmène Franky, son acteur fétiche (et seul acteur !) sur les routes vers un festival dans les pays de l’Est et du Nord, afin d’y trouver un réalisateur mythique qui pourra le faire jouer dans un film écrit par Arsène. Improvisation et surprises croiseront leur chemin. Film inclassable avec notre Olivier Gourmet national en agent rêveur et déterminé, et Cosme Castro et sa gueule inratable en acteur frustré et insomniaque. Situations farfelues, photographie hors du commun, esthétique marquée et musique atypique pour cette histoire qui manque de rythme et semble surtout rendre hommage à Jarmush et Kaurismaki. Bizarre mais non dénué d’intérêt.
Belle performance d'Olivier Gourmet pour sa prestation et pour gerer le divertissement de plus en plus désespérée pour garder cette affaire délabrée à flot Les fans attirés par ce film pour le nom de la grande star d'Hollywood dans le titre vont être déçus. Mitchum est cité au début - sa réflexion à l'effet que si Rin Tin Tin peut devenir une star de cinéma, alors quelqu'un le peut-il - mais qui est le plus proche, il s'agit d'être présent dans le film.
Olivier Babinet et Fred Kihn ont produit un road-movie dans la veine de Jim Jarmusch de Down by Law qui a des moments de charme, mais sent souvent l'auto-indulgence. Emballé avec des références de films et de traiter dans une certaine mesure avec la nature même du cinéma, les perspectives du box-office pour Robert Mitchum est mort sont minimes mais son excentricité peut apporter un véritable culte auprès d 'un certain public , pas moi 2/5
Kihn et Babinet ont mis en scène un road-movie fort peu réaliste, porté à bout de bras par un excellent Olivier Gourmet. Ambiance glauque à souhait. Mais en voulant faire systématiquement dans le bizarre, B et K finissent par lasser le spectateur. Par exemple avec ce poisson tropical qu'on pêche dans la Baltique (!) et qu'on grille sur la plage. Leur film ressemble à une série de sketches reliés avec plus ou moins de réussite. Il se conclut aux environs du lac Inari (beaux paysages de Laponie) par une pirouette facilement prévisible. Aucun rapport avec le grand Mitchum, bien sûr.
Film audacieux et osé, plutôt rock'n roll et extrêmement décalé, mais au scénario tellement vide et insipide.... Ce road-movie m'a quelque part fait penser aux films de Délépine-Kervern non seulement par son style mais également par la personnalité de ses protagonistes et la sensation de se retrouver dans un univers complètement fou et déjanté entouré de tarés qui accumulent les échecs et pourtant continuent à y croire tout en additionnant connerie sur connerie.... En bref, pour tout dire, et parce qu'il n'y a pas grand chose à dire, je n'ai pas du tout adhéré, mais alors vraiment pas du tout... Et l'interprétation ne sauve même pas le film.... Après il faut reconnaître que le film a du style certes, mais bon c'est pas ça qui fait la réussite d'un film non plus....
Avec un titre pareil (et surtout si on est un grand fan de Robert Mitchum), on ne pouvait pas se permettre de rater un tel film. L'ennui, c'est que Robert Mitchum est mort (2011) est un OFNI de 90 minutes dénué de scénario et vide de sens. Un road-movie contemplatif et extrêmement lassant, auquel on s'ennuie irrémédiablement tout au long. Sous prétexte que le film serait inspiré des univers de Aki Kaurismäki ou de Jim Jarmusch, cela ne permet pas à ses réalisateurs de nous abrutir avec une oeuvre aussi futile qu'inutile.
Personnellement assez deçu, la bande annonce me laissait imaginer un humour decalé. C'est le cas, mais on se dit parfois que le coté "glauque" l'emporte sur le coté "décalé"...
Film subtil, mise en scène discrète, histoire imprévisible, belle photo, en somme un ovni, tout y est inattendu. Paysages, choix de décors et formidable casting, tous les interprètes du film sont à leur place, de vrais personnages, crédible et flamboyant. On ne nous dit pas où rire ou pleurer. Certainement écrit et réaliser pour et par des cinéphiles avertis, mais moi qui n'en suis pas j'ai adoré.
Dans la lignée du cinéma franco-belge déjanté, absurde et néanmoins plus ou moins touchant - Eldorado, Mammouth, Aaltra...-, Robert Mitchum est mort emprunte les codes du road-movie à l'américaine pour les faire barlinguer dans les coins les plus paumés de l'Europe, de la Pologne au Cercle polaire finlandais. Un petit peu coincé dans ses codes et ses poses, le film tire néanmoins quelques salutaires respirations des excès en tous genres de ses personnages. Ode un peu réac' à un passé artistique idéalisé -le psychobilly, le cinéma d'avant-garde-, Robert Mitchum est mort, à l'instar de The Limits of Control de Jarmusch dont il est le pendant européen, entend nous faire un autre son de cloche que celui de sirène hollywoodiennes, quitte à s'égarer parfois dans un formalisme un brin poussif.