Comme c'était le cas dans ses précédents films, la réalisatrice Sabina Guzzanti défend avec fermeté dans Draquila, la liberté d'expression qu'elle estime bafouée dans son pays par le pouvoir mis en place.
Draquila, L'Italie qui tremble est le quatrième long métrage de la réalisatrice Sabina Guzzanti.
La réalisatrice Sabina Guzzanti s'exprime sur les éléments l'ayant poussée à réaliser ce film: "Je voulais raconter les causes de l’absence de réaction des partis de l’opposition, de l’inconsistance et de l’impuissance de la politique ; dire pourquoi les citoyens ne parviennent pas à s’organiser et semblent n’accomplir que des gestes désespérés dans le seul but d’obtenir un peu de visibilité."
Draquila aborde la catastrophe que connut la ville d’Aquila, victime d’un tremblement de terre le 6 avril 2009 ayant fait plus de 300 morts. Un an plus tard, plus de 50 000 personnes sont sans-abris. C’est le point de départ du film.
Le titre est un jeu de mots, jouant sur le nom de la ville servant de base au sujet du film, Aquila, associée au célèbre nom du vampire Dracula. Ce jeu de mots vise en réalité le président du conseil italien, Silvio Berlusconi.
Projeté à l’occasion du Festival de Cannes 2010, le film a connu une polémique médiatique lorsque le ministre de la culture italien Sandro Bondi a décidé de boycotter le Festival.
Draquila - L'Italia che Trema est présenté en Séances spéciales, Hors compétition, au Festival de Cannes 2010.