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inspecteur morvandieu
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2,0
Publiée le 14 mars 2024
C'est un week end en famille (nombreuse) pour fêter l'anniversaire d'une mamie (Bernadette Lafont); cependant qu'un satellite, le skylab, comme une métaphore, menace de s'écraser sur la Terre. Ça se passe en 1979 et c'est une réunion de famille très vivante -c'est le moins qu'on puisse dire- et sur un mode volontiers nostalgique que filme Julie Delpy, vue parfois à travers le regard d'une gamine de onze ans qui pourrait être la réalisatrice. A vrai dire, l'éventail de personnages est si large que chacun peut se retrouver dans la société qu'elle met en scène. Il faut reconnaitre à Julie Delpy un franc-parler, une façon de mettre les pieds dans le plat avec une trivialité assumée. Elle-même forme avec Eric Elmosnino un couple de théatreux gauchistes et larges d'esprit se querellant vonlontiers avec des beaufs, au propre comme au figuré, très droitiers. Le portrait de famille tourne d'ailleurs souvent à l'aigre. C'est malheureusement trop caricatural pour faire mouche à tous les coups et les personnages de Julie Delpy sont ébauchés à gros traits. En d'autre moments, ses souvenirs sont tellement anecdotiques et étirés qu'ils n'intéressent et ne touchent sans doute que la cinéaste. Il est rare que de ces réminiscences Julie Delpy produisent des moments ou des instants sensibles. Elle brasse sans doute trop de personnages et trop de souvenirs en même temps.
Une chronique familiale tendre et attachante mais minée par pas mal de longueurs qui dépeint avec justesse mais sans éclats, la France de la fin des 70´s.
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2,5
Publiée le 12 juin 2015
Souvenez-vous de l'ètè 1979, de ce « Skylab » qui pouvait tomber dans l'Ouest de la France quand bon lui semblait! Un satellite qui semble dèrègler l'atmosphère de ce nouveau film de Julie Delpy avec de la pluie et du soleil, mais aussi avec du rire et des souvenirs! On y parle de tout et de rien, du "Tambour" de Volker Schlöndorff et du "Apocalypse Now" de Francis Ford Coppola! En revanche, quand ça parle politique, ça dègènère, comme souvent! Casting classieux avec une brochette d'acteurs confirmès (Eric Elmosnino, Denis Mènochet, Noèmie Lvovsky et son « Bambino ») et deux immenses actrices du cinèma français (Bernadette Lafont et Emmanuelle Riva). Dommage que la gamine qui incarne Karin Viard adulte (Viard est juste agaçante dans la scène du train) ne soit pas très attachante et que Sophie Quinton soit sous-exploitèe! Un film solaire, nè d'une rèalitè (l'ètè 79), avec des souvenirs autobiographiques et des personnages plus ou moins crèès par Delpy! Mais aussi avec cette sensation d'ètè en ètant enfant! C'ètait le temps où l'on s'asseyait sur des banquettes en skaï qui vous brûlaient les fesses ou d'avoir les cheveux plein de sel à cause de l'eau de mer! Le passage le plus rèussi du film restera la sèquence du slow de Gilbert O'Sullivan, « Alone Again » où la jeune Albertine tombe amoureuse pour la première fois...
Je ne regarderai plus de films de Julie Delpy. Entre "2h à Paris" et ce film, je dois dire que ses comédies sont à la limite du vulgaire et de l'indécence. Les sujets abordés sont d'ailleurs parfois graves et on pourrait donc rajouter "comédie dramatique". Dire que sur la jaquette du DVD il est inscrit "tous publics" ! A ne pas regarder avec des enfants...
J'attendais beaucoup de ce film que je me suis procuré en DVD : a priori il évoquait une période que j'ai bien connue (la fin des années 70), et la bande-annonce donnait assez envie... Mais quelle déception... Si la déco et les fringues sont très bien rendues, s'il y a quelques clichés qui sont bien rendus (un peu comme dans le film "camping"), tout est gâché par des personnages bien trop excessifs et des tas d'invraisemblances, à commencer par le "parler cru" (pour ne pas dire la collection d'horreurs pipi/caca) des personnages : Qui peut croire que dans une famille bretonne, à la fin des années 70, une fille de 11 ans arrive le matin en criant à la cantonade qu'elle a enfin ses règles ? Entre le papi qui fait une tentative de suicide, l'ancien para qui la nuit tente d'agresser sexuellement la femme de son cousin (qui dort à côté), on y croit vachement, et surtout c'était des scènes super nécessaires pour restituer l'époque... Bref, un beau gâchis, d'autant plus que certains acteurs sont des pointures (Bernadette Lafont, Valérie Bonneton). Mes années 70 à moi n'avaient rien à voir avec cet étalage de névroses artificielles... et si vraiment Julie Delpy a connu ça à la fin des années 70 (ce dont je doute), on comprend mieux son envie de s'exiler aux States, mais qu'elle n'en fasse pas une généralité qu'elle nous inflige par la suite.
LES BABAS COOL. 2 days in Bretagne pour Julie Delpy et ses souvenirs d'enfance. C'était aussi mon époque, mais son film ne m'a pas touché. Trop de personnages qu'on n'a pas le temps d'apprécié, et trop de blabla comme dirait Princesse Erika. J'ai juste adoré Vincent Lacoste une nouvelle fois.
Long est l'adjectif qui caractérise le mieux Skylab. En effet, passons la première demi-heure qui sert à mettre en place tout ce petit monde autour de la table de grand-mère qui fête son anniversaire en compagnie de sa grande famille. Passé ce délais, il faut admettre que ça devient lourd, cette tranche de vie pourrait très bien figurer sur vos anciennes VHS ou plus récemment sur votre disque dur. Et comme nous nous mettons rarement à visionner nos propres vidéos familiales, imaginez visionner celles des autres... La plupart des scènes sont longues (la scène des chants est interminable), le vocabulaire est parfois vulgaire (2 minutes ça va mais après on peut montrer qu'on sort de mai 68 sans pour autant parler de cul tout le temps) et pour conclure, certains personnages sont énervants sans que l'on sache trop pourquoi.
franchement j'ai failli éteidre et changer de film avant la fin et je me suis dis non attend ça va peut-être bouger et ben non, c ennyeux pas marrant du tout
Le "skylab" part d'un bon sentiment en présentant ce repas de famille et sa galerie de personnages. Mais malheureusement au bout d'une heure de film, Julie Delpy n'a plus rien à raconter et déroule la pellicule avec des histoires sans intérêt, des longueurs. dommage