Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Pauline G.
40 abonnés
561 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 26 mars 2014
Makoto Shinkai tente ici de rendre poétique une situation banale et sans grand intérêt, deux adolescents séparés par le déménagement de l'un des deux. Il s'acharne pour ça à surdramatiser le récit, en investissant la forme au détriment du fond, du rythme, des identités des personnages, etc. Le film est finalement long, mou et fade. Dommage, parce que les dessins sont très beaux.
Makoto shinkai signe avec 5 cm par seconde un film d'une extrême sensibilité, à travers ses 2 personnage principaux. Les dessins (surtout ses backgrounds) sont justes hallucinent de beautés. Un chef d'oeuvre à conseiller à tous les fan d'animation japonais et les autres.
Après « Voices of a Distant Star » et « La Tour au-delà des Nuages », Makoto Shinkai poursuit sur sa lancée romantique. Il croise ainsi, par le destin, deux cœurs en quête de réponse et de volonté. Et au-delà de la sublime animation qui déferle sous nos yeux, la mise en scène de cette retrouvaille est rigoureuse et emballante. Le montage alterné, avec des flashback tout à fait subtils et pleine d’émotions, est d’une efficacité au point que l’on ne louperait pas le train en marche. Il s’agit donc du jeune Takaki Toono et de son amie Akari Shinohara dont il sera question tout au long du périple. La promesse au centre de l’affaire est à la fois l’illusion qui pousse notre curiosité à en redemander d’instant en instant. On assiste donc à une belle poésie et métaphore du temps ainsi que la distance. On sacrifie alors une partie de la construction des personnages pour un développement narratif plus poussé. Il est d’ailleurs possible de sentir un faux élan durant tout le périple, mais l’âme du film est bien présente. On ne l’attendait pas forcément sous une forme essentiellement visuelle. A partir de là, le réalisateur impose le sentiment de réflexion, basé sur le reflet d’une vie que chacun aura plus ou moins vécu. Trois actes se dessinent et viennent négocier a avec le spectateur en quête lui aussi d’une promesse, voire d’un miracle. Selon son positionnement et sa vision des choses, plusieurs ouvertures s’offrent à nous. On s’engage ainsi à camper derrière l’un des protagonistes ou bien derrière le réalisme qui aura le dernier mot. On s’implique davantage lorsque la course aux réponses est d’actualité. Et la musique accompagnant le décor est d’autant plus implicite que cette relation qui cherche une solution. Le titre en dit long sur ce constat et met en avant la lenteur de la vie et pose l’éloignement des personnes vers une inévitable fatalité… « 5 Centimètres Par Seconde » dégage ainsi un fort instinct poétique où l’amour est à trouver. Si l’on ne le voit pas, il sera impossible de l’accepter. Le côté immersif se perd à l’égard de sa sincérité à exposer sa dramatique rédemption. A déguster avec le recul nécessaire !
Quelle déception après le visionnage de ce film. J’ai été surpris par le découpage en 3 actes qui casse totalement la dynamique. Tout commençait pourtant bien, le premier acte est vraiment réussi. On rentre bien dans cette histoire d’amour, ce qui est le fort de Makoto Shinkai. Le décor est parfaitement posé et on se prend dans ce qui arrive à ces jeunes. Le flux émotionnel passe bien, puis soudain, alors que l’histoire est à son apothéose, tout s’arrête. On passe à l’acte 2 qui sera centré sur Takaki des années après. Ça m’a stoppé dans mon élan et ce fu fatal. Nous passons d’une belle histoire intense à une sans grand intérêt. La pureté poétique du premier acte, fait place à une molle amourette d’une adolescente (Kanae) voulant séduire Takaki. On chute de plusieurs niveaux. Le troisième acte étant censé être le grand final, remonte la pente mais les dégâts laissés ont été pour ma part irréversible. Je n’ai jamais réussi à me remettre dedans. Quel dommage car il y a de belles métaphores sur tout ce qui est relations humaines et surtout amoureuses. C’est le plus court des trois, mais celui qui doit donner tout son sens à l’existence de cette relation. La poésie de la Fleurs de cerisier qui au Japon représente la vie qui est belle et courte. Bien entendu, tout ce récit sera sublime visuellement parlant. Les graphismes sont vraiment magnifiques. De plus, la musique nous emporte dans un autre monde.
A voir les notes et commentaires, j'ai l'impression de ne pas avoir vu le même film. C'est bien simple, je ne me suis jamais autant ennuyé devant un film d'animation. Les différents narrateurs récitent ce qui semble être le journal intime d'un(e) ado mais l'atmosphère n'y est pas du tout, c'est d'une lenteur inconcevable (La princesse Kaguya est un film d'action en comparaison). Une version intellectuelle et sans âme de la mélancolie, ce qui est un monumental paradoxe. Le scénario doit tenir tout entier sur une page A4, et écrit gros.
Quand je vois la profondeur et la magie de Your Name, du même réalisateur, chef d'oeuvre parmi les chefs d'oeuvre.. La comparaison n'est même pas possible. J'ai également beaucoup aimé The garden of words et j'ai trouvé Voyage vers Agartha plutôt bon aussi.
Le film est divisée en trois parties et j'ai miraculeusement réussi à le finir. Si comme moi, vous vous ennuyez au bout de 15 minutes, arrêtez-là, c'est comme ça tout le long.
5 centimètres par seconde raconte la relation entre deux personnages, Takaki et Akari. Leur amitié d'enfance évolue en histoire d'amour, malheureusement contrariée par leurs déménagements successifs et par le passage du temps. Le film, centré sur Takaki qui n'arrive pas à se détacher de ses sentiments pour Akari, est découpé en trois parties (enfance, adolescence, âge adulte). La première, présentant l'histoire d'amour, est assez mièvre. C'est dans la deuxième que le film fait vraiment mouche. Makoto Shinkai abandonne l'univers hivernal, sombre et urbain dans lequel évoluait l'amourette plutôt banale, pour construire une atmosphère douce et mélancolique dans la chaleur des nuits d'été sur l'île de Tanegashima. La solitude apparaît alors bien comme le thème central du film, ce que confirme la troisième partie (courte, un épilogue plutôt optimiste). Comme dans les autres animés de Makoto Shinkai, les graphismes sont époustouflants. Les compositions de Tenmon, magnifiques, présentes tout au long du film, participent grandement à la sensibilité qui s'en dégage. Au final, 5 centimètres par seconde est un film agréable, doux, apaisant, mais desservi par une première partie faiblarde et un scenario aux enjeux limités.
Que dire de 5 centimètres par seconde .... Le plus bel anime que j'ai vu, sans doute. Les dessins et les décors sont fabuleux, les dialogues incroyables .... Et une telle beauté dans l'histoire, et dans la façon de la raconter .... On est trés loin des extravagances japonaises, les personnages sont simples, ils nous ressemblent. Et à chaque plan, à chaque dialogue, le film est magique .... Ce film n'est pas très connu, mais il doit être vu.
5 centimètres par seconde est un poésie discrète qui construit son cheminement mélancolique aussi lentement que tombent les fleurs de cerisiers... Makoto Shinkai signait ici ce qui reste a ce jour probablement sa plus belle œuvre mais aussi très certainement l'un des plus beaux films d'animation de ces 15 dernières années. Loin des romances conventionnelles qui veulent que l'amour trouve toujours une manière de rebondir, ce film déroule les saisons d'histoires impossibles transcendées par des paysages merveilleux (véritable signature du maitre Shinkai) et une musique très présente mais jamais envahissante (la chanson du final en est l'apothéose et nous transporte d'émotion) Beaucoup de pudeur et de retenue pour un film qui de par sa beauté formelle et son propos n'aura pas besoin de plus pour vous faire exploser le cœur. 5 centimètres par seconde est un chef d’œuvre a voir et a revoir... Comme tout poème brodé avec amour, Il ne perdra jamais rien de sa pertinence.
Mais quel ennui ! Pourtant il est un indéniable que ce "5 centimètres par seconde" de Makoto Shinkai possède des qualités graphiques époustouflantes, et le mot est faible (les cieux notamment sont d'une beauté incomparable) ! Mais du coup, c'est encore plus honteux de proposer un film aussi creux ! Enfin, je dirais plutôt 2 courts-métrages sur 3 qui sont d'une médiocrité confondante... Car il est vrai que la deuxième partie possède une jolie conclusion et que cette jeune fille timide est relativement touchante. Mais alors le premier court est d'un verbiage, d'une niaiserie qui se veut profonde au final et d'un inintérêt comme j'ai rarement vus... Quant au troisième, je ne suis pas bien sûr d'avoir compris sa visée, pourtant j'ai espéré un petit miracle à son commencement. Au final, je lui donne quand même 1 point pour la qualité graphique exceptionnelle, 0,5 point pour le clip final et 0,5 point parce que ça ne dure qu'une heure, mais je suis large... A la limite, il faudrait le regarder en coupant le son, et sans sous-titres...
Une histoire belle, avec des images impressionnante et un dessin magnifique, mais qui, même pour 1h et quelques minutes de film, reste plutôt mou et ennuyeux !
A travers trois tableaux, l'animateur japonais, Makoto Shinkai, nous emporte dans une romance compliquée entre deux jeunes gens que la distance sépare. Si l'amour est un noble sentiment, on ressent la douleur et l'amertume de Takaki face à cet éloignement. Cette tristesse, que le cinéaste enrobe de poésie, se transmet au spectateur qui ne peut qu'être pris par l'intensité émotionelle de ce fim d'animation. L'ambiance déprimante véhiculée ici contraste fortement avec de sublimes dessins mais c'est bien là une des forces principales du film. Tout comme l'histoire qui, à travers une simplicité apparente, contient son lot de subtilités. Ne passez pas à côté de ce petit bijou !!!!!!
Visuellement très gratifiant, 5 centimètres par secondes ne l'est pas pour autant scénaristiquement parlant, et c'est dommage. Tout l'effort a été mis sur l'aspect esthétique et il faut reconnaître que c'est réussi. Il y a une vraie recherche au niveau des cadres, de la mise en scène, de la photographie (ça fait bizarre d'employer ces mots pour un film d'animation, mais vous comprenez ce que je veux dire). Le problème c'est que derrière ça ne suit pas et que scénaristiquement c'est vraiment pas très palpitant.
Très déçu par ce film dont j'avais entendu le plus grand bien. Alors certes, les images sont sublimes, vraiment sublimes, mais c'est pratiquement la seule chose à retenir dans 5cm per second. On a droit à trois histoires de 20 minutes chacune, et j'étais franchement heureux que le film ne dure qu'une heure. Je ne suis pas sûr que j'en aurais tenu une de plus. On me dira que je n'ai aucune sensibilité, que le film est une merveille de poésie, mais honnêtement j'ai trouvé ça terriblement cliché et nian-nian. Plus niaiseux tu meurs. Les dialogues et surtout la voix off sont des accumulations de clichés, trop doux, trop mièvres pour pouvoir être appréciés pleinement. Alors oui, le film fait dans la sensibilité, dans la poésie, mais il en fait beaucoup trop. J'ai quand même apprécié les deux premières histoires malgré cette douceur appuyée. Pour ce qui est de la troisième, je ne l'ai pas tellement comprise et je n'ai pas cherché à la comprendre. Qui sont les personnages ? Ce n'est pas très clair et on ne comprend pas où a voulu en venir le scénariste. Le film s'est terminé de façon presque brutale sans que j'ai eu le temps de piger quelles émotions le réalisateur a voulu nous faire passer. Je suis donc sorti de ce film très mitigé, voire agacé de ne pas avoir saisi le but de ces 2 ou 3 histoires. A voir peut-être, si on se sent l'âme déprimée, car le film est une ode à l'amour et au romantisme à l'eau de rose.
Makoto Shinkai démontre dans ce film son agilité à créer des romances d'une extrême sensibilité. Plutôt destiné à un public féminin (n'en déplaise aux autres), ce film est un parfait mélange entre amour, passion, et réalité, et peut par ailleurs toucher un public masculin habitué à ce genre de dramas... Les dessins sont impressionnants de beauté, et de réalisme. On reprochera à ce film d'avoir un rythme irrégulier, et d'être assez inégal sur la longueur. A voir pour toute personne aimant les dramas, et aussi pour ceux qui sont intéressés par l'animation japonaise, et dotés d'une assez grande sensibilité !
Je l'ai vu 4 fois, la première fois, je l'avais trouvé plutôt bon, et plus je le vois, et plus c'est un chef-d’œuvre à mes yeux.
De Métal et d'Amour est la fusée qui transperce les nuages, sans un bruit, mécanisme subtile d'un éloignement ravageur. Il s'agrippe à son souvenir, frêle silhouette recouverte de fleurs de cerisiers, comme autant de larmes versées, océan de douleur, effroyable chaleur d'un soir d'hiver, la machine, dans la neige est bloquée, mais toujours, TOUJOURS le coeur bat à s'en rompre les artères, EXPLOSE à des années lumières, un demi siècle les sépare mais jamais, JAMAIS il ne cesseront de s'aimer. La distance se distille dans le recoin d'une canette brisée, temps / espace , ont-ils la force pour lutter? Perdue dans son cocon d'acier,flottant dans un coin reculé d'une Galaxie en guerre, la jeune fille se meurt d'Amour, combattant ces drôles d'entités; gerbes d'hémoglobine dans un Espace saturé, puisse le message arriver à temps. . .