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Votre avis sur Velvet Goldmine ?
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Film sur le glam rock. On pense évidemment à David Bowie et Iggy Pop à travers ces deux protagonistes rocker et extravagants. La forme du film est à l'image du style glam : haut en paillettes avec un tourbillon d'images et de musique qui finissent malheureusement par étourdir et perdre le fil d'une histoire qui partait pourtant assez bien. La BO est assez chouette et à l'audace d'ajouter aux classiques du glam quelques compositions originales. Bref ce film aurait pu être excellent mais finalement fini par etre une caricature du genre et fini par n'être que sympathique
Je reste perplexe devant ce film visuellement et musicalement intéressant permettant la découverte d’un monde quasiment inconnu pour moi : celui du glam-rock. Malheureusement le scénario confus, peuplé de personnages androgynes cherchant l’extravagance à tout prix sombre rapidement dans l’ennui.
weihnachtsmann
Un film assez envoûtant par sa forme.
Je ne connais ni cette musique ni cette période mais force est de constater que les moyens sont là pour offrir un véritable spectacle visuel en plus d'une trame fictionnelle.
On est bluffé par l'interprétation et tenu par cette espèce d'enquête où l'on rencontre des personnages hauts en couleurs !!!!
Je ne connais ni cette musique ni cette période mais force est de constater que les moyens sont là pour offrir un véritable spectacle visuel en plus d'une trame fictionnelle.
On est bluffé par l'interprétation et tenu par cette espèce d'enquête où l'on rencontre des personnages hauts en couleurs !!!!
Redzing
En 1984, un journaliste enquête sur le devenir d’une ancienne vedette du glam rock, qui a disparu de la circulation, après avoir orchestré son faux meurtre sur scène il y a 10 ans. Le récit nous plongera donc, à travers divers témoignages, dans l’univers du glam rock des 70’s. Vous aurez peut-être reconnu la similitude avec le pitch de « Citizen Kane », et « Velvet Goldmine » ne s’en cache pas. Certaines interviews étant des références directes au film d’Orson Welles.
Mais il s’agit surtout d’un prétexte pour aborder indirectement la vie et la psyché des artistes de cette époque. Si aucun vrai nom n’apparait, Lou Reed, Iggy Pop et surtout David Bowie sont très explicitement les inspirations du film.
Sur la forme, Todd Haynes livre un exercice assez hallucinant. On est aux antipodes de l’académisme, avec des costumes, maquillages, et décors psychédéliques, et des séquences façon clip qui semblent venir d’un autre univers. Même la manière de filmer, avec des zooms insistants, évoque les 70’s.
Le tout accompagné d’une BO très riche, mêlant chansons de l’époque, reprises, et compositions originales. J’avoue ne pas bien connaitre l’univers du glam rock des 70’s, il y a très certainement une myriade de références qui m’ont échappé. Par contre n’espérez pas entendre du David Bowie. Celui-ci, guère emballé par le projet, a interdit toute utilisation de sa musique !
Tandis que côté acteurs, on est très bien servis. Toni Colette en épouse qui ne tolère plus les frasques de son mari bisexuel et camé. Jonathan Rhys Meyers et Ewan McGregor en chanteurs complètement déjantés et à des années lumières des conventions de leur époque. Ou Christian Bale en journaliste au passé difficile, personnellement impliqué sur le sujet. D’ailleurs cela permet de se rappeler que Bale est bien un acteur britannique, lui qui passe son temps à prendre l’accent américain dans les productions hollywoodiennes…
Par contre, sur le scénario, le bât blesse. A la différence de « Citizen Kane » qui proposait une amorce de suspens avec un mystère à résoudre, l’enquête dans « Velvet Goldmine » parait stérile. Il faut dire que l’on se moque un peu du devenir d’une ancienne vedette, tant aucun enjeu n’y est associé. A la limite, l’excavation du passé douloureux du journaliste est plus intéressante, mais elle est sous-exploitée. Le tout pour aboutir à une conclusion capillotractée et pas vraiment satisfaisante.
Le résultat est un film qui interpelle sur la forme… mais qui ennui. Dommage !
Mais il s’agit surtout d’un prétexte pour aborder indirectement la vie et la psyché des artistes de cette époque. Si aucun vrai nom n’apparait, Lou Reed, Iggy Pop et surtout David Bowie sont très explicitement les inspirations du film.
Sur la forme, Todd Haynes livre un exercice assez hallucinant. On est aux antipodes de l’académisme, avec des costumes, maquillages, et décors psychédéliques, et des séquences façon clip qui semblent venir d’un autre univers. Même la manière de filmer, avec des zooms insistants, évoque les 70’s.
Le tout accompagné d’une BO très riche, mêlant chansons de l’époque, reprises, et compositions originales. J’avoue ne pas bien connaitre l’univers du glam rock des 70’s, il y a très certainement une myriade de références qui m’ont échappé. Par contre n’espérez pas entendre du David Bowie. Celui-ci, guère emballé par le projet, a interdit toute utilisation de sa musique !
Tandis que côté acteurs, on est très bien servis. Toni Colette en épouse qui ne tolère plus les frasques de son mari bisexuel et camé. Jonathan Rhys Meyers et Ewan McGregor en chanteurs complètement déjantés et à des années lumières des conventions de leur époque. Ou Christian Bale en journaliste au passé difficile, personnellement impliqué sur le sujet. D’ailleurs cela permet de se rappeler que Bale est bien un acteur britannique, lui qui passe son temps à prendre l’accent américain dans les productions hollywoodiennes…
Par contre, sur le scénario, le bât blesse. A la différence de « Citizen Kane » qui proposait une amorce de suspens avec un mystère à résoudre, l’enquête dans « Velvet Goldmine » parait stérile. Il faut dire que l’on se moque un peu du devenir d’une ancienne vedette, tant aucun enjeu n’y est associé. A la limite, l’excavation du passé douloureux du journaliste est plus intéressante, mais elle est sous-exploitée. Le tout pour aboutir à une conclusion capillotractée et pas vraiment satisfaisante.
Le résultat est un film qui interpelle sur la forme… mais qui ennui. Dommage !
J'ai aimé la réappropriation des chansons de Brian Eno, Iggy Pop, T-Rex, New York Dolls & Roxy Music dans le film. Cependant les chansons ne sont pas géniales probablement parce que David Bowie raconte qu'il a carrément rejeté l'utilisation de ses chansons pour le film parce qu'il n'aimait pas le scénario. Et franchement je ne le blâme pas. L'écriture et la réalisation sont les plus gros défauts du film. Les costumes et l'apparence du film étaient un bon mélange certaines parties étaient géniales d'autres pas. Dans l'ensemble je n'étais pas convaincu de voir quelque chose qui ressemblait de près ou de loin à ce qui aurait pu sortir dans les années 70 surtout en ce qui concerne les performances live. C'est un film assez polarisant mais je pense que je fais partie de la petite minorité parce que je n'ai pas vraiment aimé ou détesté ce film. Les défauts du film l'empêchent d'être génial et les choses que le film réussit bien l'empêchent d'être mauvais. Je pense qu'il pourrait y avoir un meilleur film fait à un moment donné sur l'ère du glam rock mais ce n'est Velvet Goldmine...
L'èpoque du glam rock des seventies comme si vous y ètiez! A nous le sexe, la drogue et la fureur « empoisonnèe » de cette èpoque! Droit des homosexuels, du fèminisme, un tas de choses passèes sous silence des annèes auparavant! Todd Haynes nous sert tout ça sur un plateau argentè avec une distribution royale : Christian Bale, Jonathan Rhys-Meyers et Ewan McGregor, sosie de Kobain, ont quelque chose à dire et s'amusent en le disant! Les meneurs sont sincères et pourtant ils en font trop! Rhys-Meyers est èclipsè par un McGregor èpoustouflant et totalement habitè! il faut le voir se mettre à poil sur scène, se jeter dans un public de hippies ou jouer de la gratte avec ses lèvres! il les allume et ça leur plaît encore moins, ce que faisait Iggy Pop en son temps avec un peu de Lou Reed en plus! C'est de l'action « glam » pur jus, scandaleux au possible! L'histoire n'emballe pas des masses malgrè quelques fulgurances! De plus le film est trop long et n'est pas exempt de dèfauts! Au point que le spectateur se paume dans la chronologie des èvènements! Dommage...
Une très belle évocation de la période du glam-rock en Angleterre : reconstitution parfaite, aussi bien dans le visuel que dans la musique (la plupart des titres de la bande-son ont été composés spécialement pour le film, et tous -d'époque ou pas- sont interprétés par des figures du rock indépendant , mais on s'y croirait).
Le film est une évocation qui se prolonge dans les années 80 et remonte loin dans le temps, en ayant parfois des aspects de fable (le lien avec Oscar Wilde, et l'histoire de la bague qui passe de mains en mains).
Le film est donc une pure fiction, même nombre de personnages sont largement inspirés d'artistes (ou non) de l'époque (qu'ils soient glam ou pas) : Bowie, Iggy Pop, Brian Ferry, etc...
Ne pas chercher dans cette histoire des renseignements sur les "modèles" des personnages du film (en particulier, le film semble avoir un peu forcé la dose sur la composante homosexuelle). L'essentiel est l'hommage à un style musical, et de ce point de vue, c'est très réussi. Le film (en particulier sa bande-son) est un régal pour les amateurs du genre...
Le film est une évocation qui se prolonge dans les années 80 et remonte loin dans le temps, en ayant parfois des aspects de fable (le lien avec Oscar Wilde, et l'histoire de la bague qui passe de mains en mains).
Le film est donc une pure fiction, même nombre de personnages sont largement inspirés d'artistes (ou non) de l'époque (qu'ils soient glam ou pas) : Bowie, Iggy Pop, Brian Ferry, etc...
Ne pas chercher dans cette histoire des renseignements sur les "modèles" des personnages du film (en particulier, le film semble avoir un peu forcé la dose sur la composante homosexuelle). L'essentiel est l'hommage à un style musical, et de ce point de vue, c'est très réussi. Le film (en particulier sa bande-son) est un régal pour les amateurs du genre...
Caine78
Plutôt habitué à remonter jusqu'aux années 50 (voire 30 avec « Mildred Pierce »), Todd Haynes ne va « que » jusqu'aux 70's ici pour nous parler musique, à travers le portrait d'une immense vedette fictive ressemblant quand même beaucoup, beaucoup (euphémisme) à David Bowie. L'occasion pour le cinéaste de se laisser aller à des expérimentations visuelles nettement plus délirantes que celles qu'il propose habituellement, mais pourquoi pas. Cela n'est sans quelques conséquences : cette quête autour de la disparition brutale et mystérieuse de la star a une certaine tendance à se perdre en route, au point qu'on en sait finalement pas beaucoup plus. Il s'agit plus de rencontres avec des personnages l'ayant connu de près, nous plongeant dans de longs flashbacks illustrant le milieu musical de l'époque, les relations aussi passionnées que conflictuels qu'il pouvait y avoir... Malgré ce manque de corps, apparaître aussi réaliste et « documenté » n'est pas loin de tenir du prodige pour une fiction : on se sent complètement transporté dans cette période, chaque regard porté sur l'idole ouvrant la voie à de nouvelles interprétations. Mais surtout, que c'est beau... N'ayons pas peur des mots : Haynes est très certainement le plus brillant cinéaste actuel dans ce domaine, d'autant qu'ici, celui-ci tente des choses assez dingues, très loin du somptueux classicisme vers lequel il s'orientera ensuite. Les couleurs trouvées, les lumières, les costumes : « Velvet Goldmine » vire parfois à l'hypnotisme total, voire au vertige, malgré un mysticisme parfois appuyé (notamment sur la fin) que l'on pourra regretter. Tout n'est pas parfait, c'est clair. On ne peut pas parler d'œuvre « aboutie ». N'empêche, qui montre autant d'audace depuis des années, tente autant de choses, qui plus est avec autant de talent ? Dommage, donc, que le contenu ne soit pas vraiment à la hauteur des ambitions, mais ne serait-ce que pour cette plongée quasi-sensorielle, plutôt réussie musicalement (oui, presque aucune chanson originale), je ne saurais que trop vous conseiller l'expérience. Étonnant.
Visuellement et musicalement c'est pas mal avec des jeux d'acteurs intéressants mais le scénario qui mélange des éléments réels de la scène pop anglaise des années 70 avec des éléments de fictions aux desseins pas toujours clairs fait qu'on a du mal à accrocher à l'ensemble. Dans cette confusion on ne comprend pas vraiment ce que veut démontrer le réalisateur.
Une pépite à voir absolument pour les amateurs de la musique de bowie Iggy Pop et autres chanteurs des années 70 parfaitement interprétés par des acteurs incroyables
maxime ...
Un film qui permet de mettre en lumière ces acteurs, Jonathan Rhys-Meyers, Toni Colette, Christian Bale, Eddie Izzard ou bien Ewan McGregor, tous trouve plus ou moins une occasion pour réussir un tour. Je me suis lancé dans Velvet Goldmine avec quelques hésitations, à mes yeux un film plutôt paradoxal, le talent de Todd Haynes se fait ressentir mais m'a parfois aussi un peu décontenancé ... En revanche je suis totalement dingue de la B.O qui électrise le film et qui enjolive certaines séquences. Un film intriguant, original et aussi élaguant dans sa conception.
J ' avais vu ce film à sa sortie en salles et je le reçois aujourd'hui régulièrement . Il est je pense un bon reflet de la culture glam rock des années 70 . Alors oui on pense bien sûr et surtout à Bowie avec le suicide de Ziggy Stardust à Londres pendant le fameux concert mais aussi à pleins d ' autres comme Jagger et Lou Reed . Cette fausse enquête est mené par Christian Bâle assez étonnant . Parfois très esthétique et clipesque mais ausi très poétique . Ce film séduira je pense tous les amateurs de rock .
Revisitez les années 70 et la libération sexuelle à travers la musique anglaise et atypique, hippies et transsexuels au rendez-vous. Beaucoup d'images chocs chez quelques acteurs connus aujourd'hui et ici sur scène en concert, notamment Ewan McGregor qui nous rappelle curieusement un chanteur de cette époque :). L'enquête que Christian Bale va mener tout au long du film nous emporte dans une époque dont il reste des vestiges aujourd'hui et quelques reliques des stars de cette époque douteuse. J'aime bien l'objectivité et les explications du film sur les stars présentés ici. On comprend mieux l'accoutrement de ceux-ci lorsque l'on fouille leur passé. Je n'ai pas trop aimé les musiques mais les acteurs ont un véritable talent pour la mise en scène et les jeux de jambes, il faut au moins le reconnaître ! A voir pour les amoureux des chanteurs, costumes et comportements des années 70 anglaises. PS : Inutile de monter le son à fond.
Un film bon dans son ensemble. On se laisse allégrément bercé au son de la musique, le quatuor d'acteurs est plutot convaincant (en même temps avec un tel casting on en attendait pas moins). Malgré tout je pense que ce n'est le genre de film qui me sied réellement, c'est long, quelquefois barbant et jamais réellement transcendant. Pourtant, je sais que c'est un bon film, je suis capable d'en reconnaître un lorsque j'en vois un. Mais malgré tout je ne suis pas resté scotché du tout. Un avis en demi-teinte donc.
Bien monté et bien réalisé ce faux documentaire n'est malheureusement pas bien passionnant.
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