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Votre avis sur Illégal ?
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bsalvert
A l'issue de la séance je n'ai pas encore compris si le but était de dénoncer les méthodes sans évidemment apporter de solution, car ce n'est clairement pas de raconter une histoire.
Dans la vie réelle et non dans ce film délicat et hautement émotionnel on parle ou on débat moins du problème fondamental de la migration ou des raisons pour lesquelles les gens veulent s'installer loin de leur patrie. Qui avec un esprit sain veut laisser derrière lui sa famille, ses amis, son foyer, sa culture et sa langue. Nous le savons des millions de personnes le font mais pourquoi et à qui la faute. Le film Illégal n'est pas du tout un drame politique c'est l'histoire forte et émotionnelle d'une mère et de sa lutte pour s'assurer que son jeune fils ira bien et grandira en liberté pour devenir une personne décente. Le prix à payer est beaucoup trop élevé mais pour toute mère respectable et attentionnée le ciel est la limite et Tania est prête à tout pour protéger le bien-être de sa famille. Du début à la fin ce film belge de qualité vous fera vivre des émotions fortes et vous mettra souvent en colère. Il m'a donné envie de m'impliquer et de faire quelque chose pour elle mais je me suis vite rendu compte que je regardais un film extraordinaire et que je ne servais à rien si ce n'est à compatir pour la courageuse mère...
Disons le tout de suite, c’est un film militant, un film à charge même sur la façon dont nos sociétés traitent les demandeurs d’asile et les illégaux. On pourra éprouver le malaise de se dire que la réalité n’est généralement pas si violente. Que nombre de fonctionnaires sont respectueux… Oui, c’est un coup de gueule, sorti en 2010 donc voilà donc bientôt 10 ans, pour réclamer le respect des personnes et des droits, pour dénoncer les centres de rétention, l’absurdité de certaines décisions de reconduite à la frontière et la violence de leur exécution.
Mais ce n’est pas un documentaire, et si le film s’appuie bien sur des situations et faits extrêmes mais réels, il associe des éléments de scénario comme la relation de Tania avec son fils, la relation entre Tania et une autre détenue, les doutes d’une gardienne du centre de détention, l’ombre de la mafia… Tout cela dans un montage dynamique, avec le jeu très remarquable d’Anne Coesens, une musique qui donne le ton sans ajouter de pathos.
De tout cela monte une émotion forte, une empathie pour cette femme incroyablement résiliente que rien ne vient aider sinon elle-même. Et au-delà du coup de gueule politique que l’on retiendra ou dont on s’agacera, le film apporte un éclairage universel sur les migrants et leur vie, sur la famille, sur le respect des personnes, sur la question du sens pour ceux qui s’occupent de ces personnes, pour le meilleur ou pour le pire.
Mais ce n’est pas un documentaire, et si le film s’appuie bien sur des situations et faits extrêmes mais réels, il associe des éléments de scénario comme la relation de Tania avec son fils, la relation entre Tania et une autre détenue, les doutes d’une gardienne du centre de détention, l’ombre de la mafia… Tout cela dans un montage dynamique, avec le jeu très remarquable d’Anne Coesens, une musique qui donne le ton sans ajouter de pathos.
De tout cela monte une émotion forte, une empathie pour cette femme incroyablement résiliente que rien ne vient aider sinon elle-même. Et au-delà du coup de gueule politique que l’on retiendra ou dont on s’agacera, le film apporte un éclairage universel sur les migrants et leur vie, sur la famille, sur le respect des personnes, sur la question du sens pour ceux qui s’occupent de ces personnes, pour le meilleur ou pour le pire.
Sans mauvais jeu de mot,la réalisation de ce film est inégale que ce soit dans la réalisation ou dans l'interprétation des personnages.On a toujours l'impression d'avoir de la demie teinte sans jamais friser l'excellence ni son contraire d'ailleurs.L'histoire en elle même est nécessaire et agréable mais la mise en scène reste trop sobre et trop intimiste.Oliver Masset Depasse peine dans des scènes où l'action est de rigueur:la caméra tremble tellement que le spectateur en aurait le tournis.On regrette également cette impression de rupture incessante comme si nous assistons à une succession d'évènements sans lien logique et temporel.Même si le film n'atteint jamais l'ennui de par la gravité de son sujet,on peut reprocher au réalisateur certains choix comme celui de ne pas tout montrer comme
spoiler:
la scène lorsqu'elle se brûle les doigts
ou encore de privilégier le silence aux discours grandiloquents alors que cela aurait été parfois nécessaires spoiler: (la scène où Aissa revient au centre de détention pour la deuxième fois battue)
.Il en va de même pour les personnages notamment avec Anne Coesens qui interprète Tania dont le jeu est trop dans la retenue.Le spectateur a parfois envie de la secouer,de la voir crier et pleurer et cela n'arrive que vers la moitié du film.On comprend son envie d'être forte,courageuse pour son fils qui l'attend dehors,on soupçonne son combat intérieur mais sans jamais vraiment le montrer alors qu'il est évident qu'on aurait aimé en voir plus.Le film aurait gagné en intensité et en conviction sans tomber dans la pathos.Cependant,il est clair que l'enjeu réel du film ne réside pas dans sa forme mais plutôt dans son message.
ou encore de privilégier le silence aux discours grandiloquents alors que cela aurait été parfois nécessaires spoiler: (la scène où Aissa revient au centre de détention pour la deuxième fois battue)
.Il en va de même pour les personnages notamment avec Anne Coesens qui interprète Tania dont le jeu est trop dans la retenue.Le spectateur a parfois envie de la secouer,de la voir crier et pleurer et cela n'arrive que vers la moitié du film.On comprend son envie d'être forte,courageuse pour son fils qui l'attend dehors,on soupçonne son combat intérieur mais sans jamais vraiment le montrer alors qu'il est évident qu'on aurait aimé en voir plus.Le film aurait gagné en intensité et en conviction sans tomber dans la pathos.Cependant,il est clair que l'enjeu réel du film ne réside pas dans sa forme mais plutôt dans son message.
Un film prenant. Des actrices habitées par leur rôle. Des questions reviennent sans cesse tout au long du film : Comment peut-on traiter ainsi des personnes qui n'ont fait que fuir leur pays pour survivre ??? Comment est-ce possible dans une société dite civilisée au 21ème siècle ? N'a-t-on rien appris des horreurs du 20ème ??? Un film témoin, un film coup de poing, un film à la hauteur des grands Costa Gavras. Poignant, insupportable, révoltant...
Ce n'est plus tout à fait, seulement, un film de plus....
"Qu'as tu fait de ton frère ?" interrogent les franciscains de Toulouse qui sont à l'initiative des "Cercles de Silence" qui se rassemblent, dans 200 villes de France, pour protester contre l'inhumanité des centres de rétention administrative.
En Belgique, ce n'est pas mieux ! Le film documentaire, nous "dérange" et nous amène, à nous interroger: - des personnes, adultes ou jeunes, parfaitement intégrées dans leur travail ou scolarité, peuvent être traité comme de "grands délinquants" ou pire...
- des personnes sont amenées à faire des métiers "indignes" broyées par un système, responsable et coupable.
- la méthode douce, laisse place pu à peu, à la sauvagerie.
- cette horreur, cette sauvagerie, n'est pas assumée par ceux qui mettent en place, le système inhumain mais par "le petit personnel".
- on voit que le pouvoir, préférerait, que "ça se passe bien" et que ça passe inaperçu !!!
J'espère aussi qu'on n' entendra plus: "pourquoi, sont-ils venus ici ?"
Tout simplement, parce que chez eux, c'est souvent pire !
"Qu'as tu fait de ton frère ?" interrogent les franciscains de Toulouse qui sont à l'initiative des "Cercles de Silence" qui se rassemblent, dans 200 villes de France, pour protester contre l'inhumanité des centres de rétention administrative.
En Belgique, ce n'est pas mieux ! Le film documentaire, nous "dérange" et nous amène, à nous interroger: - des personnes, adultes ou jeunes, parfaitement intégrées dans leur travail ou scolarité, peuvent être traité comme de "grands délinquants" ou pire...
- des personnes sont amenées à faire des métiers "indignes" broyées par un système, responsable et coupable.
- la méthode douce, laisse place pu à peu, à la sauvagerie.
- cette horreur, cette sauvagerie, n'est pas assumée par ceux qui mettent en place, le système inhumain mais par "le petit personnel".
- on voit que le pouvoir, préférerait, que "ça se passe bien" et que ça passe inaperçu !!!
J'espère aussi qu'on n' entendra plus: "pourquoi, sont-ils venus ici ?"
Tout simplement, parce que chez eux, c'est souvent pire !
Ce sujet a tellement été abordé, que ce soit en documentaires ou autres, qu'il ne s'agit qu'une variation de plus autour du même thème qui ne trouvera jamais sa solution tant que des pauvres bougres trouveront dans un pays un purgatoire tellement meilleur que l'enfer qu'ils vivent dans leur pays natal... Ce film n'amène rien de bien nouveau sinon d'exploiter la misère des autres. Faut-il favoriser l'illégalité plutôt que lutter contre ses causes ? Ou enfoncer des portes ouvertes ?
willycopresto
willycopresto
Illegal s'avère être un film coup de poing dénonçant avec force les camps dans lesquels sont séquestrés les immigrés. Pour illustrer son propos, le réalisateur nous fait suivre le quotidien de Tania, femme russe mère d'un enfant qui vit en Belgique sans papier (pourtant elle travaille et est totalement intégrée). Sa vie va basculer à la suite d'un contrôle de routine par la police. La réalisation est très sobre et fait la part belle au talent de Anne Coesens qui est très convaincante. Dommage qu'il y ai quelques longueurs, mais cela reste un film à découvrir.
Ce film se montre intéressent par ce qu'il revèle de la vie menée dans des centres fermées pour illégaux, cependant on ressent assez tôt un parti pris par le directeur. L'administration, les fonctionnaires et la police qui se retrouvent dans cet environnment sont tous dépeints comme des insensibles et des méchants. Cette manque d'objectivité rend plusieurs scènes dans le film peu crédibles: la surveillante qui suite à la pendaison décide subitement de quitter son lieu de travail, suit la scène dans l'avion avec l'outrage des passagers, gsm en main et qui encerclent l'actrice principale comme une vedette rock. Cerise sur le gâteau avec le tabassage de la pauvre russe par le gros méchant skinhead durant son voyage de retour dans la camionnette vers le centre fermée.
Par ce que ce film nous dévoile de centres fermées pour illégaux il me semble que si beaucoup reste à ameliorer l'organisation de vie ne semble pas trop pénible dans ces lieux.. ...En tout cas on doit se retrouver mieux ici que dans certains autres pays d'Europe, sans mentionner le reste du monde.
Par ce que ce film nous dévoile de centres fermées pour illégaux il me semble que si beaucoup reste à ameliorer l'organisation de vie ne semble pas trop pénible dans ces lieux.. ...En tout cas on doit se retrouver mieux ici que dans certains autres pays d'Europe, sans mentionner le reste du monde.
Un film coup de poing sur la vie d'une clandestine Russe et son fils en Belgique.
Anne Coesens (sur qui repose tout le film) est admirable ! La réalisation (tourné caméra à l'épaule) est souvent proche du docu-fiction et renforce le sentiment de réalité.
Illégal ne laisse vraiment pas indifférent et force à se poser des questions, le seul bémol est peut être le côté un peu caricature (exagéré) de la violence physique infligée aux illégaux, car si il y a eu des dérapages dans la vie réelle, le scénario nous laisse croire un peu facilement que la violence physique (pour ne pas écrire l'ultra-violence) est le quotidien des clandestins en Belgique.
Anne Coesens (sur qui repose tout le film) est admirable ! La réalisation (tourné caméra à l'épaule) est souvent proche du docu-fiction et renforce le sentiment de réalité.
Illégal ne laisse vraiment pas indifférent et force à se poser des questions, le seul bémol est peut être le côté un peu caricature (exagéré) de la violence physique infligée aux illégaux, car si il y a eu des dérapages dans la vie réelle, le scénario nous laisse croire un peu facilement que la violence physique (pour ne pas écrire l'ultra-violence) est le quotidien des clandestins en Belgique.
Excellente idée de choisir un personnage et une actrice à laquelle le public européen peut s'identifier facilement. Le trait des méchants gardiens est peut-être un peu forcé, mais il fallait sans doute ça pour dramatiser une situation par essence bien plus complexe...
plutôt un téléfilm qu'un film ciné , film bien mais pas exceptionnel , et on reste sur sa fin ce qui gache carrément le film
Le plaidoyer est sincère (alerte contre les galères des clandestins qui nous provoquent indignation et révolte), la forme est interessante et bien filmée, (on dirait un reportage), c'est jamais pathos, Anne Coesens joue parfaitement mais on a du mal à rentrer a 100% dans cette immersion dans un centre de rétention. Dommage.
Une jeune femme russe vit et travaille illégalement depuis 8 ans un Belgique avec son fils âgé de 14 ans. Faux papiers, peur de se faire attraper ; elle finit par être arrêté seule. Son fils à l’extérieur, elle use de tous les stratagèmes pour pouvoir rester en Belgique et retrouver son fils à l’extérieur.
Voilà un film militant qui nous ouvre les yeux sur la réalité de la vie, des motivations à l’exil, de la détention en centre de rétention des sans papiers et de l’arsenal administratif déployé par les pays occidentaux pour parvenir à les expulser. Chirurgical, car quasi documentaire ; efficace, car hyper réaliste ; sobre, car jamais dans le pathos ; émouvant, car monté comme un thriller social autour de cette mère combattante ; ce film éveille les consciences. Néanmoins, ce que l’on nous montre n’est qu’une histoire tristement ordinaire mais chargée en émotions.
Un film réflexion sur nos démocraties… A voir impérativement et à montrer surtout au « migranophobiques »
Voilà un film militant qui nous ouvre les yeux sur la réalité de la vie, des motivations à l’exil, de la détention en centre de rétention des sans papiers et de l’arsenal administratif déployé par les pays occidentaux pour parvenir à les expulser. Chirurgical, car quasi documentaire ; efficace, car hyper réaliste ; sobre, car jamais dans le pathos ; émouvant, car monté comme un thriller social autour de cette mère combattante ; ce film éveille les consciences. Néanmoins, ce que l’on nous montre n’est qu’une histoire tristement ordinaire mais chargée en émotions.
Un film réflexion sur nos démocraties… A voir impérativement et à montrer surtout au « migranophobiques »
Film poignant, qui nous fait vivre en profondeur les conditions d'expulsions de toutes ces personnes qui sont conduites dans des centres de rétentions. A voir absolument, un film qui fait réfléchir...
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