Les nombreux aller-retour en Iran du réalisateur, ainsi que ses interviews réalisées sur place, ont fait que ses premières cassettes ont été provisoirement confisquées par les Renseignements généraux.
Le réalisateur a croisé Mohammad Pourkarim à la frontière, lors du pèlerinage annuel du nouvel an iranien, sur les anciens sites de guerre.
Le réalisateur a rencontré Nader Malek-Kandi à Téhéran, lors d'une cérémonie de deuil traditionnelle. Il l'a pris en sympathie et a accepté de participer au film.
Mehran Tamadon explique sa démarche : "Ce film est une tentative de rencontre et d’échange entre des individus que tout oppose et qui appartiennent pourtant à la même société : les éléments les plus radicaux de la République islamique et moi, iranien de la diaspora, intellectuel, athée, vivant en France."
Bassidji signifie, en persan, "être mobilisé pour défendre une cause".
Bassidji a reçu le prix du meilleur documentaire au Festival international du film documentaire de Jihlava en 2009.