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stebbins
499 abonnés
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2,5
Publiée le 23 décembre 2010
Une Palme d'Or contestable à certains égards, d'un ennui insupportable de prime abord mais qui dévoile manifestement sa flamboyance visuelle lors de la dernière demi-heure... Tout semble, près de 50 ans après la consécration cannoise, reposer sur la fameuse séquence du bal, d'une exquise et obsédante longueur, d'une beauté démiurgique et proprement grisante. Sinon les 120 premières minutes sont telles un bloc de lieux communs des plus indigestes, probablement alourdies par de grossières erreurs de rythme. Le trio formé par Burt Lancaster, Alain Delon et Claudia Cardinale ne brille que trop rarement ( excepté dans la dernière partie du métrage ) et la musique envahissante de Nino Rota empêche l'émotion de s'installer de manière authentique. En d'autres termes Le Guépard de Luchino Visconti témoigne d'une magnificence dont il serait dommage de se priver, quand bien même il faudrait dépasser l'ennui profond de ses deux premiers tiers. Très inégal, certainement surestimé mais bénéfique sur le tard. Un classique.
On peut résumer en 3 mots ce chef-d’œuvre : c’est beau, c’est beau et c’est beau. La copie neuve, version longue et restaurée proposée par la FQL est absolument parfaite. 3h25 au lieu des 3h05 habituelles où la beauté des images, des personnages et de la musique prennent tout leur sens. Des costumes et des décors sublimes, des acteurs hors du commun font de ce film un pur bijou où changer le moindre détail serait l’appauvrir. Un chef-d’œuvre de perfection, qui n’a pas pris une ride malgré ses 47 ans ! A voir et à revoir sans modération.
L'exemple typique du chef-d'oeuvre ! Ce qui ne veut pas dire que c'est le "meilleur film de tout les temps" ou le "plus agréable à voir" c'est juste un film irreprochable en terme d'éstethique et de jeu d'acteurs et qui visent haut sans se louper. Quelques longueurs mais ces longueurs sont bien filmé donc ça passe sans problème. Mention spécial pour l'incroyable Butch Lancaster !
Bon bah allez va pour ma critique...je metterai un 3 et demi a ce film... les décors sont très beaux, belle photo, les deux personnage de Lancaster et de Delaon sont très interessants, l'un une aristocratie a bout de souffle, l'autre le citoyen pragmatique. Mais alors pourquoi tant de longueur ? pourquoi pas plus d'épique dans ce film... on reste trop sur le personnage de Lancaster. La scene du bal, très belle mais interminable ! Domage... Par contre j'ai adoré la relation entre lancaster et delon...ils s'aiment mais sont radicalement opposé dans leur vision politique...
Si Salina n’avait pas été un personnage purement fictif car, au lieu de n'être qu'une splendide peinture de la Sicile en pleine révolution, ce chef d'œuvre serait en plus une merveilleuse leçon d'histoire... En nous faisant découvrir un monde en pleine évolution à travers les choix que devra faire ce bourgeois sicilien, Visconti nous fait réfléchir sur des sujets éternels tels que l'héritage des valeurs et la sempiternelle lutte des classes. Mais cette fresque est surtout rentrée dans la légende grâce à son casting légendaire et son esthétisme unique, nous donnant une image inoubliable de la Sicile du 19ème siècle avec ses paysages, ses costumes mais aussi ses cotés sombres dans les villages en pleine misère, atteignant son apogée dans la scène de bal finale. Bref, une palme d'Or bien méritée.
Grand, immense film de Visconti, classique instantané, scène magique sur scène magique s'enchainent. Pas de niaiserie, des acteurs brillants, comment critiquer un film pareil?
Un classique qui met du temps à commencer et qui ennuie au début. La mise en scène de Visconti est statique. Mais la deuxième partie du film est mieux, plus intéressante. Burt Lancaster est excellent.
Ce film est clairement à voir car c'est un film culte et quand on la vu on sait pourquoi. Déjà un grand bravo pour les décors et surtout les intérieurs qui sont sublimes, les costumes qui sont trés beau aussi je n'imagine même pas le budget du film rien que pour les décors et costumes qui vont plonge clairement dans l'ambiance du 19ème siecle. La prestation des acteurs est géniale et surtout Burt Lancaster, Alain Delon (qui m'a fait l'aimer dans ce film) et Claudia Cardinale qui est magnifique. Un film à voir tellement il est riche historiquement, scénaristiquement et visuellement.
Un chef-d'oeuvre : réussite esthétique (décors, costumes, ambiance, musique : tout y est flamboyant, grandiose) et merveilleuse profondeur. Porté par des acteurs très convaincants, il apporte une vraie réflexion non seulement sur cette époque de bouleversements politiques et sociaux en Sicile, sur les rapports de classes, mais aussi sur les grands thèmes de la vie : l'amour, la mort. Ces derniers se dévoilent dans toute leur complexité lors de la scène du bal. Cette fameuse scène peut paraître à première vue excessivement longue, mais il faut justement se laisser porter par cette longueur, révélatrice de la langueur de la noblesse dans l'éclat des derniers feux. Un film parlant, vertigineux, à voir et à revoir!
Faire une courte critique d’un classique aussi superbe est dérisoire. C’est aussi magnifique dans les scènes d’intérieur que d’extérieur, et la munificence de la reconstitution historique n’a pas une once de pompiérisme : elle sert l’acuité de l’observation sans l’écraser. Rude constat : le parti de l’ordre, l’aristocratie et les parvenus, confisque, en Italie comme ailleurs, la révolution ; la Sicile se condamne à sa propre misère, en toute circonstance. Burt Lancaster était réellement un très grand comédien, aussi crédible dans l’interprétation d’un apache ou d’un sportif déchu que dans celui d’un vieil aristocrate sicilien.
Film sublime. La fin d'un monde aristocratique filmé par un Chateaubriand cinéaste:"- Sire, je ne fais qu'obéir à vos ordres ; pardonnez à ma fidélité : je crois la monarchie finie." Le Roi garda le silence ; je commençais à trembler de ma hardiesse, quand S. M. reprit :"Eh bien, monsieur de Chateaubriand, je suis de votre avis" La lenteur, la lumière, la couleur...la beauté une dernière avant la mort pour le prince Salina
Je vais peut-être me faire incendier, mais en voilà un film sur-évalué. Oui les décors sont magnifiques, oui le scénario est intéressant ( oeuvre de Lampedusa oblige ). Mais le film de Visconti parait bien fade par rapport au roman. A mon sens l'ensemble du film patauge dans la prétention, à commencer par Alain Delon au jeu très énervant. Lancaster ne brille pas particulièrement et ce n'est pas Clauda Cardinale qui rattrape la chose. Après tout est question de goût bien sur, mais je parie que Huit et demi de Fellini aurait d'avantage mérité la Palme d'Or. Sur ce, je m'en retourne regarder un petit Antonioni...
Une copie neuve éblouissante , dont la qualité est visible dès les premières images de la propriété du Prince de Salina ; alors je ne vous dit pas combien resplendit la scène du bal, et comment nous émeut la dernière ( première ?) larme qu’écrase Fabrizio. Tancrede dit en premier qu’il faut que tout change pour que rien ne change. Mais une autre phrase clé est peut-être que le temps des chacals va succéder à celui des lions et des guépards. Que ces thèmes sont encore modernes : se sentir entre deux mondes et bien ni dans l’un ni dans l’autre. Et surtout la description de la façon dont Salina prend conscience que lui aussi va disparaître, et d’autant qu’il a organisé la « suite » en rattrapant un tournant de l’histoire en faveur de sa dynastie. Revoir le face à face avec Reggiani. Savourer l’entrée de Claudia pour le premier diner ou le trio final d’invitation à danser une mazurka, convertie en valse. Un miracle de couleurs, de reparties, de jeux de miroirs ( encore !), la fanfare quand la famille princière rentre en ville : le Parrain 2 est là tout proche. FESTIVAL LUMIERE 2010 - 3
ce film est un pure chef-d'oeuvre, c'est la seconde fois que je le vois et j'ai pris autant de plaisir que la première fois, il n'a pas pris une ride, j'ai trouvé la mise en scène de visconti d'un modernisme étonnant, on a du mal à croire que ce film a été réalisé en 1963 ! burt lancaster porte le film tout au long sur ses épaules, par contre j'ai touvé le jeu de delon et de cardinale fade, je trouve qu'eux ont vieilli mais pas lancaster, peut-être était-ce voulu par visconti, il a réussi à faire passer des idées modernes et intomporelles dans le personnage de ce vieux beau qui a perdu ses illusions et qui, comme son époque, sait qu'il a fait son temps, on retrouve aussi la même idée dans louis ll de bavière, ce roi de pacotille qui voit son univers s'écroulé autour de lui ou encore dans mort à venise où se vieux dandy croit retrouver sa jeunesse dans ce jeune garçon apperçu à la plage, au fond le guépard, louis ll, le vieux de mort à venise ce sont une seule et même personne, lui: visconti
Je ne sais jamais si je préfère Mort à Venise ou Le Guépard... Aucun rapport me direz-vous, sinon que ce sont pour moi les deux chef d'oeuvres de Visconti que je revois au moins une fois par an. Je crois que Le Guépard réussit à sublimer l'Histoire pour faire comprendre l'histoire des hommes et celle de l'homme. Ce qui est vrai pendant la Révolution italienne le devient en toute époque et tout lieu. Universel. Rien n'est exceptionnel de beauté et de tristesse comme la scène où le comte Salina refuse de participer au nouveau gouvernement... On ne peut pas vivre sans avoir vu ce film - et lu le roman (posthume!) de Tomasi.