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Santu2b
248 abonnés
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3,0
Publiée le 9 novembre 2010
Déçu, je le suis grandement après la vision de "Il Gattopardo" que beaucoup me présentaient comme le chef d'oeuvre de Luchino Visconti. Personnellement je n'irai pas jusque là même si il faut lui reconnaitre d'indéniables qualités. Tout d'abord le cinéaste fait grande preuve de sa maitrise visuelle (paysages et costumes splendides) qui confère au film une remarquable authenticité. Du coté des acteurs aussi, rien à désapprouver à commencer par Alain Delon ; d'une fougue sublime. Burt Lancaster et Claudia Cardinale sont excellents avec en plus la musique superbe de Nino Rota. Pourtant force est de constater ô combien le spectateur est vite gagné par la lassitude et la fatigue. On attends la fin. La faute à la longueur du film (3 heures 25 ce n'est pas rien !) et le faible scénario. A cause de ce dernier, autre point très regrettable : l'absence presque totale d'émotion qui n'est pas sans en détacher beaucoup. A chacun de voir.
La chute de l'aristocratie Sicilienne durant la révolution de Garibaldi de 1860, c'est le point d'orgue de l'oeuvre de Visconti. Une fresque familiale qui de part ses situations sensées festives (mariage, bal, ambrassades, valses...) inspire le bonheur et la joie collective quand on y jette un seul coup d'oeil mais qui finalement révèle tout son pessimisme, principalement par l'intermédiaire du prince Salina joué par Burt Lancaster, l'oeil troublé, l'air fatigué, voyant la mort (par son âge et sa situation aristocratique en déclin) s'approcher inéluctablement. Ainsi, les mines déconfites dans l'église au début du film sont tout un symbole de l'issue (y'en a t-il une ?)elle-même. Burt Lancaster est remarquable évidemment, mais le public se régalera aussi devant la beauté angélique de Claudia Cardinale et le charme fougueux d'Alain Delon. Quoi qu'il en soit c'est un récit qui s'éternise, qui peine à me passioner, même s'il est vrai que certain plans du cinéaste sont prodigieux, que ce soit par l'utilisation des miroirs tout en sobriété, la reconstitution superbe, des musiques magnifiques de douceur mais aussi de tristesse, et cette valse entre Claudia et Burt inoubliable. La longue scène du bal est ce qu'il restera de meilleur dans ma mémoire tant le film bascule à cet endroit, emprunt de nostalgie et de désespoir. Il est des films comme celui-ci qui vous laisse un parfum assez morne sans pour autant que l'on regrette son visionnage. Mais globalement déçu!
Chef d'oeuvre du cinema! les photos ,les decors sont superbes, la mise en scene remarquable etc... Attention cependant, le film est fait pour etre vu au cinema, sur grand ecran. A la tele la sauce ne prend pas .certains spectateurs pourront alors trouver le film long et ennuyeux.
Le film "Le Guépard", inspiré du roman de Lampedusa, se déroule dans la Sicile du XIXe, durant les années 1861-1863, lors du débarquement de l'armée garibaldienne. L'apprenant, le prince de Salina, don Fabrizio ne s'en émeut pas outre mesure, ayant appris à considérer les événements avec un certain recul. Le cours de l'histoire lui semble implacable aussi, sans rien changer à ses habitudes, part-il avec sa femme et ses sept enfants dans sa résidence d'été de Donnafugata où la population l'accueille avec affection et respect. Lors du banquet que le prince offre à cette occasion, le maire du village présente sa fille, la ravissante Angelica, dont la beauté séduit immédiatement Tancrède, le neveu du prince. Ce sera à l'occasion d'un bal fastueux qu'Angelica fera son entrée officielle dans le monde et que ses fiançailles seront annoncées, le prince et le maire s'étant accordés pour faciliter cette union qui réunit la nouvelle bourgeoisie ardente et ambitieuse à la vieille aristocratie digne et résignée. A l'aube de ce bal, le prince fatigué regagne à pied son palais et, contemplant le ciel où s'éteint la dernière étoile, a le sentiment que ce qui a constitué son monde s'évanouit comme elle pour laisser place à un univers nouveau qu'illustre l'alliance d'Angelica et de Tancrède. Ce film est à n'en pas douter un incomparable chef-d'oeuvre. Visconti s'y révèle à la fois peintre, décorateur, artiste inspiré qui use de chaque image comme d'un révélateur capable de dévoiler les profondeurs de l'âme et la beauté esthétique des êtres et des choses. Chaque plan est inoubliable : autant la beauté nimbée des paysages siciliens que le luxe des palais ; autant l'apparition éblouissante d'Angelica au bal que l'ardeur du jeune Tancrède ; autant l'altière distinction du prince que la savoureuse bonhomie de Calogero et, qu'enfin, ce dernier regard de don Fabrizio sur l'insoutenable légèreté des choses. Voir sur mon blog le cycle que j'ai consacré au cinéma italien.
Tout le monde a beau dire que c'est un film splendide, que c'est un chef d'oeuvre, tout ce que vous voulez mais je me suis ennuyée à mourir et j'attendais la scene du bal sensée clore le film avec impatience!! L'étoile que je mets est uniquement descernée aux costumes et au cadre.
Magnifique chef d'oeuvre où la perfection des décors et des costumes n'a d'égal que le génie du grand maestro Luchino Visconti. Les détails sont précis, les personnages sont aussi riches que l'est cette période de l'Histoire en fin de compte assez peu traitée. Dans le top 100 de l'histoire du cinéma. 20/20
Un film magnifique. Certains le trouvent beaucoup trop long mais personnellment, je ne m'y suis jamais ennuyé d'un bout à l'autre, bien qu'il n'y ait que très peu "d'action" suivant les critères de certains qui assimilent action avec changement de plan toutes les 2 ou 3 secondes ou plusieurs morts à chaque minute. Je ne compte plus le nombre de fois où je l'ai regardé. Quant aux acteurs, ils sont tous formidables, en particulier Burt Lancaster. Je comprends la dévotion d'Alain Delon quand il parle de lui dans ses intervieuws.
Un bon film avec des tres bons acteurs comme Burt Lancaster.Le scenario est bien ainsi que la musique pour un film qui dure 3h je n'est pas vu le temps passer.Bref un super film mais que je trouve un peu mou vers la fin car sa se passe trop dans la salle de fête environ 20 minutes c'est un peu chiant. Mais bon un excellent film que je vous conseille.
Véritable monument du cinéma, Le Guépard est une fresque historique bouleversante et sublime décrivant la chute, la décadence de la noblesse italienne. Le tout magnifiquement servi par d'extraordinaires acteurs, Burt Lancaster en tête (ainsi qu'Alain Delon, Claudia Cardinale, ... et un jeune Terence Hill qui joue ici sous son vrai nom italien). Chef d'oeuvre incontournable et marquant ...
0 étoile, même si es acteurs, LANCASTER en tête, jouent bien. On en a fait tout un plat de ce film que je m'attendais à quelque chose de grandisoe. A côté de cela, j'ai trouvé un film froid, ennuyeux à mourir, avec des longueurs interminables, et une scène de bal qui dure près d'une heure! Mais comme c'est VISCONTI, on n'ose pas émettre une critique négative! Ben moi si : c'est un film proche du néant (et proche du zéro pointé), qu'on aurait pu faire en 01H00, voir 01H30 au grand maximum. A oublier très vite! L'un des grands fiasco du cinéma!
Le guépard est un chef d' oeuvre! C'est un film inoubliable ! la mise en scene est d'une justesse rarement vu au cinéma depuis tout les temps. Malgrès la durée du film(3h25) on ne voit pas le temps passer et que dire des acteurs: Burt Lancaster est parfait Alain Delon a ici un de ses plus beaux role au cinéma et Claudia Cardinale quand elle etait jeune et belle est impériale En bref une reconstitution historique réel les décors , paysage , costumes sont magnifiques Un grand moment de l' histoire du cinéma En Bref .........De l' art
"Le Guépard" raconte l'histoire d'un vieux noble sicilien dans les années 1860.Le scénario, si mince soit-il, n'est pretexte qu'à opposer la noblesse de cet homme à la bourgeoisie montante et à opposer sa vieillesse grandissante à la jeunesse de son neuveu. Luchino Visconti est un grand artiste et encore une fois il nous le prouve.Car si son film ne pêche pas dans un domaine, c'est bien dans sa réalisation très minutieuse et très soignée."Le Guépard" est, visuellement, une très grande oeuvre dépeignant le XIXème siècle en Sicile, avec ses couleurs vives et chaudes typiques du climat méditerranéen.Au niveau des acteurs non plus, pas grand chose à reprocher.Le couple Alain Delon/Claudia Cardinale est on ne peut plus glamour, quand à Burt Lancaster, il tient le haut de l'affiche avec un talent indéniable.Mais que ce film est long!Visconti se perd dans un tas de scènes inutilement longues et fatiguantes qui n'apportent vraiment rien au film.Le film devient de ce fait lassant et on finit par perdre le fil, chose qui est loin d'être grave car la plupart du temps, on ne manque pas grand-chose.S'il avait duré deux fois moins de temps, ce film aurait pu se révéler très réussi mais sa longueur et l'inconsistance de certaines scènes le rendent parfois totalement désagréable.Le talent de Visconti est bien présent tout comme celui des acteurs mais à vouloir trop en faire, on perd le fil et on commence à être pressé que le mot "fin" apparaisse à l'écran.
Un des plus grands films de Visconti (même si je préfèrerait toujours "Ludwig" et "Les Damnés"), le meilleur rôle de Delon et Lancaster...et une sublime Claudia Cardinale. Musique renversante, histoire épatante, décors somptueux, scènes cultes (aaah, le bandeau sur l'oeil de Delon...), que demander de plus ? Un splendide film, un des plus grands qui soient.
"Il Gatopardo" est le film pivot de la filmo de Visconti. En même temps qu'il oppose vieilliesse et jeunesse ( Lancaster contre Delon ), noblesse et prolétariat ( Lancaster contre Stoppa ), il oppose sa période néo-réaliste ( "Il Gatopardo" est parsemé de plan étrangement ressemblant à "La Terra trema" mais en couleur ) et sa période "esthético-colorée". Les plans sont beaux à souhait, une petite dizaine font penser à du Monnet. Cette oeuvre offre assurément le meilleur rôle de Burt Lancaster en noble sage et victime. Ici son personnage n'est pas la victime plaignante et beuglant ses maux, il est la victime passive, consciente de l'inéluctabilité des choses. "Il Gatopardo" est en fait une comi-tragédie où le final ( sans être aussi pessimiste que "Vaghe stelle dell'Orsa" ou "Ossession" ) est inévitable : il est la prise en compte de la chute des valeurs. A travers la larme du Prince brille tout les désarrois du personnage où, derrière une sagesse philosophique, se cache la détresse du changement et la peur de celà. "Il Gatopardo" est aussi la preuve que Giuseppe Rotunno est capable de beaucoup mieux qu'"E la nave va". En conclusion, ce bijou à l'image magnifique est en accord avec Visconti : tout change.