Le Dernier rempart marque le retour d'Arnold Schwarzenegger dans un rôle principal. Le colosse autrichien n'avait plus tenu le haut de l'affiche depuis Terminator 3 en 2003.
Le tournage s'est essentiellement déroulé au Nouveau-Mexique, sur les sites de Laguna Pueblo, Mesita, Albuquerque ou encore Belen. Certaines scènes ont par ailleurs été filmées dans le Nevada et à Las Vegas.
À l’origine, c’est Liam Neeson qui était pressenti pour tenir ce rôle avant de se retirer du projet pour des raisons d'emploi du temps.
Le Dernier rempart est le premier film américain du cinéaste sud-coréen Kim Jee-woon qui s'est auparavant fait remarquer avec Le Bon, la brute et le cinglé (2008) et J'ai rencontré le Diable (2010).
Le compositeur coréen Mowg est un fidèle collaborateur de Kim Jee-woon. Avant Le Dernier rempart, les deux hommes ont travaillé ensemble sur J'ai rencontré le Diable ou Doomsday Book.
Plus de 25 ans après avoir été les proies du Predator en 1987, Sonny Landham et Arnold Schwarzenegger se sont retrouvés pour Le Dernier rempart.
La belle Jaimie Alexander qui joue le rôle de Sarah Torrance dans Le Dernier rempart a été révélée par la série télé Kyle XY. La brune ténébreuse y campait le rôle de Jessi. "J’ai beaucoup aimé jouer une femme normale qui, lorsque les choses se corsent, se découvre une force qu’elle ne soupçonnait pas. Sarah n’est pas une super-héroïne, et c’est tant mieux. Elle est vulnérable, comme toutes les femmes, mais elle découvre également qu’elle est très forte. C’est une femme ordinaire qui essaye de s’améliorer. Je n’ai pas si souvent eu l’occasion de jouer un personnage aussi réaliste, j’ai plutôt tenu des rôles de personnages de science-fiction… mais c’est génial d’incarner quelqu’un qui soit vraiment de notre bonne vieille planète !" affirme la comédienne.
L'Espagnol Eduardo Noriega campe le méchant de service, Cortez. Arnold Schwarzenegger ne tarit pas d'éloges au sujet du comédien ibérique : "J’ai beaucoup aimé la façon dont Eduardo Noriega a fait de Cortez un type aussi charmant que dangereux. Il est bel homme, un vrai sex-symbol. Mais il joue incroyablement bien le baron de la drogue. J’ai tout de suite perçu l’intensité de son regard. Il est parfaitement crédible et campe un adversaire de taille pour mon personnage".
L'acteur américain Johnny Knoxville, qui interprète Lewis Dinkum dans Le Dernier rempart, s'est fait connaître du grand public grâce à ses films à l'humour trash et volontairement "débile", Jackass.
Le chef-décorateur Franco-Giacomo Carbone, qui officie pour Le Dernier rempart, est un collaborateur attitré de Sylvester Stallone. En effet, l'artiste a conçu les décors de Rocky Balboa, John Rambo ou Expendables.
Jeffrey Nachmanoff, scénariste du Dernier rempart, n'est autre que l'un des réalisateurs de la série télé Homeland. L'Américain a également écrit le film catastrophe à succès Le Jour d'après.
L'acteur Peter Stormare excelle dans les rôles de méchants. Le comédien campe dans Le Dernier rempart le vil Burrell. On se souvient notamment avec angoisse de son interprétation viscérale de l'ignoble John Abruzzi dans Prison Break.
Le réalisateur coréen Kim Jee-woon ne parlant pas très bien anglais, il faisait appel à un traducteur afin de l'aider à mieux communiquer avec les acteurs. Arnold Schwarzenegger confie cependant que le cinéaste "s'exprime beaucoup avec les mains, si bien que le traducteur avait à peine fini sa phrase que j'avais déjà capté ce qu'il voulait dire !"
Le Dernier rempart marque le retour sur grand écran d'Arnold Schwarzenegger après sa pause politicienne. Un film d'action de ce genre demandant de gros efforts physiques, Arnold a dû se soumettre à un entraînement drastique afin de réaliser sa quinzaine de cascades prévues. Toutefois, le colosse n'a jamais arrêté de s'entraîner lorsqu'il était gouverneur ; il faisait des exercices deux fois par jour, se levant notamment toujours à six heures du matin afin d'effectuer des exercices cardio-vasculaires et soulever des poids.
L'acteur Forest Whitaker incarne John Bannister, agent du FBI dans le film. Selon Kim Jee-woon, le scénario du comédien comprenait plus de notes que le sien, ce qui a impressionné le cinéaste : "Cela prouve que le talent des grands acteurs n’est pas inné, mais qu’il se construit à force de travail et d’effort", déclare le metteur en scène.
Pour Le Dernier rempart, Kim Jee-woon retrouve Ji-Yong Kim, son directeur de la photographie de A bittersweet life : "Il parle anglais, met les réalisateurs très à l’aise et est très ingénieux en termes de placement de caméras et d’angles de prise de vues", confie le cinéaste.