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Steven O.
29 abonnés
697 critiques
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4,5
Publiée le 15 février 2016
Magnifique sublime. Cette histoire que je ne connaissais pas est passionnante. Colin Firth est excellent mais pour moi la palme revient à Geoffrey rush tout bonnement parfait. L'histoire qui aurait pu être soporifique est très bien mené si bien que l'on ne s'ennuie pas les dialogues et répliques sont parfaites franchement pas grand chose à redire sur ce film
Un film de qualité avec quelques idées de mise en scène inintéressantes (tout le cadrage utilisait pour mettre en valeur le décalage du personnage avec ce qui l'entoure). Des acteurs convaincants même si la performance à oscar est assez présente dans les rôles principaux. Peut paraître trop académique aux yeux de certains avec une linéarité qui peu déranger. Mais le film reste très poignant, personnellement j'ai accroché jusqu'au bout. Il aura même réussi à décrocher des frissons de soulagement et quelques yeux fermés (due au partage du trac).
Nous sommes émus par ce roi qui ne voulait pas de cette place. Malgré son opposition, qui plus est bègue, chaque allocution deviendra un véritable combat pour lui. Il en sortira vainqueur dans un contexte historique de la montée des périls.
Trop de bons ingrédients.....pour être honnête ? J'ignorais cette particularité de George VI, le bégaiement et pour le coup, ce n'est pas un scénario qui m'a tenu en haleine !!! Un peu mince à mes yeux.
Reste que les affrontements entre Georges VI et son thérapeute sont intéressants. Les comédiens excellents, les décors somptueux, on retrouve une sorte de théâtre anglais. J'ai été frappé de l'opposition entre Hitler "le harangueur" de foules qui a si bien (TROP et pour quel usage!!) maîtrisé les outils de communication et notre pauvre Georges VI. Le metteur en scène veut-il nous dire que la communication est un outil redoutable ?
"Être ou ne pas être, telle est la question." A elle seule cette citation résume entièrement l'essence même de ce film. Bien plus qu'un film sur l'amitié ou le courage le véritable leitmotiv de cette œuvre est la capacité à devenir ce que le destin, ou l'Histoire en l’occurrence, nous oblige à être. Et ce n'est pas anodin par ailleurs si la première rencontre entre les deux principaux personnages s'achève sur l'extrait de cette fameuse tirade de Shakespeare. Tom Hooper maitrise parfaitement son style grâce à une réalisation simple mais efficace, l'atmosphère britannique de l'entre deux guerres se ressent sur chacun de ses plans et jusqu'à la tension finale du film. La distribution du film est en état de grâce, Colin Firth démontre toute l'étendue de son talent, Geoffrey Rush nous amuse par sa simplicité déconcertante et Helena Bonham Carter surprend dans un rôle où on l'attendait le moins. Par ailleurs le duo Firth/Rush fonctionne à merveille et laisse entrevoir avec brio la complicité qui règne entre les deux personnages. Les décors et les costumes sont criants de réalisme et semble tout droit sortir d'une autre époque. La mise en scène classique elle aussi ne laisse aucune longueur et permet de ne pas voir le temps passé. Pour résumer ce biopic réussit à tous les niveaux nous permet de découvrir une très belle histoire d'amitié, méconnue du grand public avant la sortie du film, nous régale par sa simplicité et son humanisme et nous révèle d'immenses acteurs remarquable tels que Colin Firth, Geoffrey Rush ou encore Guy Pearce épatant dans son rôle.
Un biopic captivant retraçant l'histoire de Georges VI, passant du duc d'Yorgh au roi d'Angleterre qui prononça le fameux discours lors des débuts de la 2nde Guerre Mondiale. Mais l'intérêt, le point fort de ce film reste en soi le bégaiement du roi, un handicap inconvénient par rapport à son statut. Pour ce faire, il fait appel à un orthophoniste australien aux méthodes contestées mais toutefois révolutionnaires. De là commence une grande histoire d'amitié qui se construit tout au long du film, ayant des hauts et des bas, dû notamment à ces deux mondes opposés possédants des règles et des modes de vie différentes.. La réalisation est excellente, en lien avec une mise en scène indiscutable. Ce film est porté par un fabuleux duo : Colin Firth et Geoffrey Rush, épaulés bien évidement par l'étincelante Helena Bonham Carter. Au sommet de son art, Colin Firth livre une prestation exemplaire. Omniprésent du début jusqu'à la fin, il campe à merveille ce roi bégayant qui fut aidé par un orthophoniste. Ce dernier est interprété par l'immense Geoffrey Rush, sous ses beaux jours, épatant donnant un peu de légèreté et de gaieté à ce chef d'oeuvre.. Ce film n'est point ennuyeux car il y a peu de longs plans de séquence, caractéristique classique en général d'un biopic. La caméra ne cesse de bouger spoiler: (ex: lors du discours de fin, entre autres) , ce qui amène le spectateur a apprécié ce film d'une efficacité redoutable.. Un très bon scénario, ce film est intelligemment écrit, avec des dialogues bien ficelés et un sens de la narration superbe. Une belle musique de la part d'Alexandre Desplat, prodigieuse qui démontre à quel point ce compositeur français va faire une longue carrière à Hollywood...
On m'avait dit grand bien de ce film : "tu verras, c'est grandiose ! tu pleureras d'émotion ! etc...." après visionnage, j'étais consternée. Comment ce film a t'il pu obtenir des oscars ? Certes, il ne faut pas nier que la photographie est très belle, la mise en scène soignée et les acteurs ne jouent pas trop mal, je dis bien pas trop mal car Colin Firth ne parait pas vraiment complètement à l'aise dans son role et de ce fait cabotine un peu avec son visage toujours crispé. De plus peu d'explications ressortent de ce film et on dirait que tout est sous développé. Pourquoi le futur roi begaie t'il ? Qui est ce médecin thérapeute ? d'où sort il exactement sauf le fait qu'il est australien ? Pourquoi cette scène d'audition de théâtre qui n'amène strictement rien au film ? a la lecture des nombreuses critiques plus qu'élogieuses, je reste perplexe. Heureusement que certains spectateurs rejoignent mon avis. Cela me rassure.
Voilà ce que l'on pourrait qualifier de parfait film britannique, d'une facture classique indéniable, beaucoup d'élégance, une finesse du langage, le tout empêtrée dans un traditionalisme... ennuyant ? Oui quand même un peu. Dans le Discours d'un roi, on va pas se mentir, tout est dans la mise en scène et le duo d'acteur. Vous nous enlever tout ça impossible de tenir une minute devant cette histoire de bégaiement. Autant je peux être lassé pas ce genre de film qui ne surprend en rien, mais rien, jamais, et me dire que le spectateur lambda va adorer car c'est une jolie histoire blabla qui n'a aucun mérite, autant je trouve mon compte pendant le visionnage, il faut dire que Colin Firth et Geoffrey Rush sont vraiment excellent, et que l'emballage est agréable. J'ai aussi apprécier le fait que la méthode (dans l'histoire), aussi efficace soit elle, apporte une progression en douceur et non pas trop fulgurante donc hollywoodienne. Ça apporte du réalisme qui finalement est suffisamment présent pour un biopic. Ça se laisse regarder pour un moment historique joliment amené.
Pour son troisième long-métrage en tant que réalisateur, Tom Hooper a frappé un grand coup avec "Le Discours d'un Roi" lauréat de nombreux oscars et de 118 nominations. Mais cela est il exagéré ? Car si le métrage ne possède pas de défauts majeurs, force est d'admettre le classicisme dans la mise en scène et le traitement de l'intrigue. Dans les années 1930, au Royaume-Uni, le prince Albert, vit un grave problème de bégaiement. L'abdication de son frère aîné Édouard VIII l'oblige à monter sur le trône malgré son handicap. Avec l'aide d'un orthophoniste aux méthodes peu orthodoxe, il va surmonter ses difficultés. Évoluant sur les pans inconnus de la famille royale Britannique, l'intrigue nous invite à découvrir un personnage atypique au caractère bien trempé, touchant par son humanité. Le réalisateur joue la carte de la sensibilité en développant très habilement le lien profond qui va se nouer entre les deux hommes et parvient à trouver le parfait équilibre entre drame et comédie. Les touches d'humour sont disséminées avec intelligence comme par exemple les leçons de vie de Lionel Logue, irrésistibles. Le spectateur prend plaisir à suivre le développement de cette relation touchante avec des accents un peu cucul tout de même. Tom Hooper réalise un beau film qui toutefois n'a rien d'original par son traitement mais qui assure l'essentiel avec une réalisation soignée et efficace, et ce, malgré l'académisme de la mise en scène. On est plongé malgré nous dans l'Angleterre de l'avant guerre avec des décors impeccables et une bande son superbe. Colin Firth livre une interprétation formidable et suscite l'empathie dès les premières scènes. Geoffrey Rush, lui, interprète brillamment le thérapeute aux méthodes peu communes, Helena Bonham Carter s'approprie bien le rôle d'épouse royale et Guy Pearce reste tout à fait crédible. Ainsi, "Le Discours d'un roi" est un beau film très intéressant qui séduit par la qualité remarquable de ses dialogues.
Ce film de Tom Hooper est d'une puissance incroyable autant dans les émotions qu'il transmet que dans tout son aspect technique. Il permet, tout en nous apprenant l'histoire de l'Angleterre, de nous montrer le combat d'un homme contre lui-même, et quel combat ! Le défaut de langage du roi George VI paraît tellement anodin mais pourtant si lourd de conséquences, ce personnage tourmenté est joué par Colin Firth avec une justesse et un brio qui ne peuvent qu'être congratulés. Tout le long du film, Hooper arrive à installer une tension et Firth une réelle empathie pour le roi, ses multiples face-à-face avec Logue, lui aussi interprété avec brio par Geoffrey Rush, étant juste magnifiques jusqu'a l'ultime discours dans une scène dantesque, pleine d'émotion, de tension etc… bref un film très réussi qui mérite amplement ses multiples récompenses, notamment celle du meilleur acteur pour Colin Firth
Très beau film. L'acteur a une interprétation magnifique du rôle, les décors sont très jolis et l'histoire est pleine de poésie. Petit bémol: le film est un petit peu tiré en longueur...