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benoitG80
3 416 abonnés
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1,5
Publiée le 31 mars 2011
"Route irish" sans être mal interprété par de bons comédiens, n'est pas pour autant un film convaincant faute à un manque total de crédibilité ! On a bien du mal à croire aux remords et à la culpabilité de Fergus, face à la mort de son ami Frankie. En effet, ce personnage central est loin d'être un tendre pour lui même avoir tenté cette expérience de mercenaire ! La fin est encore plus surprenante et ne correspond d'ailleurs pas à l'état d'esprit du héros ! Ainsi, on l'imagine mal mettre fin à ses jours ! Ces défauts indéniables rendent donc ce film complètement hors propos ! Ken Loach a été souvent mieux inspiré...
Mais quel bande d'ahuris certains j'te jure... En lisant les commentaires on s’aperçoit que la plupart pensait voir leur énième divertissement pour gros beaufs illettrés, avec des explosions à tour de bras, des courses poursuites en veux tu en voilà, et sans oublier les fusillades à tout-va !! Hello !! C'est comme le Port-Salut, c'est écrit dessus Réalisé par (et plus loin) Ken Loach.
Bref merveilleux film comme d'habitude avec ce réalisateur. Pas son meilleur, évidemment, mais cela reste un grand film.
Filmé avec imagination, écrit avec nuance et subtilité, "Route Irish" parvient à rendre passionnante l'enquête menée par Fergus (Mark Womack, excellent) pour comprendre les circonstances de la mort de son meilleur ami. Un très bon film sur un sujet malheureusement trop peu souvent évoqué.
Qu'elle a mis du temps à sortir depuis Cannes, cette Irish Road ! Et on peut comprendre pourquoi. Je me rappelle de Eva B., la critique de France Inter (dont l'émerveillement pour les films de Walt Disney est toujours touchant), qui s'était gaussée à l'époque en parlant d'un film décousu, d'un Loach qui s'était emmêlé les pédales, de son interrogation sur le pourquoi de l'Irak, etc, etc , point de vue assez consensuel dans la presse. Eh bien, pour une fois, j'en arrive presque à partager ce genre d'avis, tout au moins en référence au cinéma social que défend Ken Loach depuis toujours. Irish Road est un excellent (vraiment excellent) thriller basé sur un des travers les plus sordides de l'intervention américaine en Irak, les fameux contractors, mais de l'engagement politique de l'intellectuel de terrain il ne reste qu'une histoire d'amitié mortelle avec en toile de fond, comme un filigrane non commenté, le théâtre irakien promu quintessence du délire universel. Cette absence de discours revendiqué est-elle une timidité face à l'ampleur du sujet ? une volonté de changer de registre ? Quoi qu'il en soit, je ne suis pas certain que les sempiternels commentaires avisés aient une quelconque prise ici. Qu'on le veuille ou non, Ken Loach ça reste un humaniste obstiné et à ce titre toujours intéressant, y compris dans un univers dans lequel on ne l'attendait pas. Peut-être même d'ailleurs que la prise de risque que représente ce déplacement depuis le terrain social jusqu'à la folie irakienne fait de Irish road un de ses films les plus attachants et sans doute aussi le plus fragile.
Un film noir et fort même si le réalisateur à trop vouloir passer son message fait perdre pas mal de naturel à sa réalisation. De plus en se dispersant sur plusieurs sujets et même s'il sont liés le scénario ne va pas franchement au fond des choses.
Grâce à l’ignoble clique de George Bush (et de Tony Blair), la guerre d’Irak a été faite en partie par des armées privées (Blackwater, etc.), composées d’ex-militaires devenus soldats de fortune, appâtés par des salaires mirobolants… et tués anonymement, sans honneurs. C’est ce que montre Ken Loach en retrouvant ces soldats dans leurs milieux d’origine, les classes populaires anglaises, devenus déboussolés par les horreurs vécues mais demeurés néanmoins des bêtes à tuer. Le fil de l’histoire est l’enquête d’un de ces soldats, suspicieux sur la mort de son meilleur ami, qui découvre peu à peu qu’”on” essaye d’étouffer une énorme bavure (faits authentiques). For money… Le film est palpitant, très bien joué, mais souffre d’un montage et de dialogues plats et peu naturels. Un film de Ken Loach, certes, mais moyennement réussi. Il y a plus d’authenticité et de virulence dans «Green zone » de Paul Greengrass. Un regret… ce n’est pas Bush ou Rumsfeld qui se suicide à la fin !
Même si son sujet est captivant, Ken Loach livre un thriller social sans grande originalité, avec des personnages peu attachants (Mark Womack a volontairement un petit côté Jason Statham c’est dire !), un nombre record de «fxck» qui insupporte à la longue et surtout peu de réponses aux questions soulevées par l’enquête. On a connu ce grand réalisateur plus inspiré par le passé, avec Carla’s song notamment.
Il faut pas se leurrer.. C'est un mauvais film. Poussif, lourd, à la limite du ridicule et de la caricature, l'habituel très bon Ken Loach, accompagné de son scénariste Paul Laverty, a tout faux. Un thriller sous fond de guerre en Irak raté, certaines séquences en deviennent même parfois immorale. Les acteurs sont foncièrement mauvais là encore à la limite de la caricature. Le scénario est très mal écrit, la mise en scène n'est pas bonne. On va juste se dire c'est une erreur de parcours.
Du grand , du très grand cinéma. Un film qui ne peut rester indifferent On en apprend sur les mercenaires engagés en Irak. Bravo à Ken Loach d'avoir les tripes de faire du cinéma , non pour l'argent mais pour dire quelquechose. Les acteurs sont plus naturels que nature. Le scénario, le montage, la musique tout est parfait. Un film à ne pas rater ...Une fois de plus on se rend compte que la guerre, c'est encore pire que l'on peut croire, et dire qu'en Lybie..ça risque d'en être ainsi§
Un très mauvais film engagé. Comme cela a été dit et redit, il dénonce le fait que des sociétés privées, amis des néocon américains, ont gagné plein d'argent sur des contrats en Irak. Mais le film est mal tourné : on s'ennuie, il y a plein de scènes où l'acteur principal est chez lui devant son ordi ou au tél pour faire avancer l'enquête sur la mort de son pote. La version VO est insupportable, avec probablement environ 500 fuck, oui 500 dans tout le film. Plusieurs par phrase, ca en devient risible tellement les dialogues sonnent faux. OK, j'imagine que le message était "ce sont des bouseux de l'angleterre profonde qui voulaient se faire du fric"..mais à ce point.. les acteurs sont mauvais, non spontanés. On est même pas pris de sympathie pour ces loosers, finalement on se dit que les société privées qui les exploitent sont peut être moins bêtes et bien gentilles de leur fournir du taf, à ces alcolos repentis.. bref, l'inverse de l'effet souhaité.. Somme toute, 2h de perdues pour une pure bouse, pas aussi mauvaise que la 25e heure, mais presque. On ne m'y reprendra plus..
Entre enquête, drame et action : un bon film, brillamment interprété, au scénario complexe. Ken Loach, une fois de plus, nous offre une vraie réflexion sur un brûlant sujet de société et toutes les implications politiques sous- jacentes ainsi que les milieux marginaux qui manipulent