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L'homme le plus classe du monde
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2,0
Publiée le 12 août 2013
Malgré les talents d'acteur indéniables de Guillaume Gouix, Jimmy Rivière m'a laissé totalement de marbre. On se fout totalement du destin de ce Jimmy, auquel il est vraiment difficile de s'attacher. Ça rédemption, sa passion pour la boxe, ses engueulades (exaspérantes) avec sa petite amie. Tout ça n'a aucun intérêt. Que reste-t-il alors ? Des airs d'autoroute, des parkings et des terrains vagues, filmé de manière banale. Même l'univers gitan, intéressant au départ, devient rapidement assez secondaire. Pour ceux qui voudrait voir un bon film sur l'univers manouche, je conseille plutôt l'excellant "La BM du seigneur".
une immersion dans le monde des gitans idée plutôt sympathique au départ par contre quelle déception à l'arrivée . Un film mou sans vraiment d'histoire, des joueurs pas très justes mal joué l'actrice qui joue la petite amie de jimmy parle très vite on ne comprend pas ce qu'elle dit un film très mauvais dommage
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3,0
Publiée le 5 janvier 2014
il aime sa religion, la boxe aussi, et l'amour sous les traits de Hafsia Herzi! Et pourtant il doit choisir! Avec Bèatrice Dalle en entraîneur de boxe, suivant Jimmy Rivière en sèance inèdite sur France 3, en deuxième partie de soirèe, d'un beau film français qui n'a pas fait un pet de lapin à sa sortie en 2011! Et pourtant c'est un ètonnant premier long-mètrage de Teddy Lussi-Modeste dèdiè à tous les « Voyageurs » et portè par un Guillaume Gouix qui ne demande qu'à être plus connu et reconnu! il est remarquable en jeune gitan qui veut se convertir au pentecôtisme en renonçant à ses deux passions qui le tuent moralement et physiquement à petit feu: sa petite amie et la boxe thaïe! Une oeuvre originale et sensible sur un univers mèconnu, portè par l'interprètation ravageuse d'un acteur prometteur qui reçut pour sa performance une première nomination au Cèsar dans la catègorie meilleur espoir masculin! De bonnes espèrances pour la suite d'un acteur montant qui n'a pas dit son dernier mot! La mise en scène particulièrement aèrienne et les bons choix musicaux ne font que renforcer tout le bien que l’on pense de "Jimmy Rivière", ce jeune gitan qui pense que le Christ nous libère de tout ce qu’il ne va pas dans la vie...
C'est vrai qu'il n'est pas antipathique ce « Jimmy Rivière » et qu'il propose de temps à autre quelques moments plaisants... Mais bon, « what else »? Il ne s'y passe quand même pas grand chose, et il y a beau ne pas y avoir de grosses fautes de goût, il n'est pas vraiment pas emballant. C'est assez français d'ailleurs de réaliser une oeuvre qui n'a pas grand chose à proposer en espérant néanmoins que le charme opère. Et le pire c'est que ça marche à quelques reprises, mais ces scènes sont néanmoins trop isolées pour que l'on puisse en tirer une réelle satisfaction. Bref, pas une catastrophe, mais un film dont on ne retient pas grand chose dès le générique terminé. Comme quoi, ce n'est pas parce qu'on a fait la Femis tel Teddy Lussi-Modeste que l'on sait captiver les foules...
Ce nouveau réalisateur issu de la communauté gitane veut nous la présenter sous un nouvel angle mais au final rien n'y est réellement original: La place de la religion, les amours impossibles, les choix difficiles... Bref, on ne découvre rien de nouveau devant ce film très lent, autrement dit on s'ennuie malgré le beau casting et quelques beaux effets de mise en scène.
Ce premier film de Teddy Lussi-Modeste, lui-même appartenant aux gens du voyage, nous dresse le portrait haut en couleur d'un jeune gitan écorché vif. On est loin ici des films de Tony Gatlif (mais je n'en ai pas vu beaucoup). Un premier long métrage, comme son héros, un peu bancal et qui part un peu dans toutes les directions. Mais c'est ce qui le rend attachant. Il y a des fulgurances, des scènes très fortes, d'autres plus faibles. Mais au final le résultat est bon et assez étonnant. On sent une certaine urgence dans la mise en scène, une certaine fièvre. Tout comme l'interprétation de Guillaume Gouix. On l'avait déjà remarqué prometteur dans les récents Belle Epine et surtout Poupoupidou, là il se révèle pleinement. A la fois violent et doux, sensuel et sexuel, sombre et lumineux, il crève l'écran. Il porte le film sur ses épaules et il le fait excellemment bien. Une des révélations de l'année. Le réalisateur a su bien l'entourer. Les seconds rôles sont tous impeccables : que ce soit les professionnels (Béatrice Dalle parfaite, Serge Riaboukine terrible et Hafsia Herzi déchainée) ou les amateurs (Pamela Flores, la sœur, très juste, entre autres). Ce beau portrait d'un jeune homme à la fois agaçant et touchant, arrive à nous émouvoir, en tout cas ne nous laisse pas indifférent. Avec aussi la possibilité de découvrir un monde que l'on ne connait pas. On en ressort avec un étrange goût dans la bouche...comme celui d'une certaine liberté retrouvée...ou perdue...Allez savoir ! Il y a des films qui vous remuent les entrailles sans qu'on sache vraiment l'expliquer... Jimmy Rivière est de ceux là...D'une belle intensité, plein de rage et de vie : un beau petit choc...
Le film de Teddy Lussi-Modeste est une plongée dans la communauté des gens du voyage et dans la frange qui s'est convertie à l'idéologie pentecôtiste. Cette communauté sert de toile de fond pour s'interroger sur la libre arbitre dans la société et qu'elle est notre liberté d'être ce que l'on est quand la famille, la communauté ou la société le désapprouve. Jimmy est amoureux de Sonia et aimerait faire de la boxe Thaï son métier, mais ces deux passions sont en contradiction avec les valeurs de la communauté des gens du voyage qui ne se marient que dans la communauté et dont la foi interdit un sport qui n'est à leurs yeux que violence. Le film suit donc les errances de Jimmy pris entre ses désirs et sa communauté et sa foi. Guillaume Gouix est inspiré dans ce rôle de jeune homme écartelé entre la société en général et sa communauté et il apporte beaucoup de force et d'énergie à cet homme en devenir. Malheureusement le film a tendance à un peu se répéter et les allers et venues de Jimmy entre la boxe/Sonia et sa communauté/sa foi tendent à être répétitives ou en tout cas à faire faire du surplace à l'intrigue. On ne sort jamais de la problématique du choix stricto-sensus et il manque à mon avis un peu plus de dialogue ou d'explication entre Jimmy et son pasteur pour expliquer notamment pourquoi sa relation avec Sonia est si interdite. Du coup, même si l'on s'attache au personnage, on finit par se désolidariser de l'intrigue qu'on ne regarde plus qu'avec distance en attendant que quelque chose veuille bien bouger. Las, la fin très ouverte n'apporte qu'une réponse très évasive sur la décision de Jimmy qui nous laisse dans la même interrogation que Sonia : va-t-il tenir parole ou sous la pression encore changer d'avis. Un premier film un peu faible sur la longueur du scénario, mais dont le sujet et l'interprétation compensent les défauts. À voir pour encourager un jeune réalisateur.
Jimmy Rivière ne manque pas de qualités surtout sur un sujet peu connu. Ce jeune gitan impulsif se convertit au pentecôtisme et renonce à ses deux passions : la boxe thaï et Sonia mais pas si simple... mais le film est une réussite.
Un film qui ne manque pas d'atouts, mais si l'histoire et les personnages sont plutôt attachants, je suis resté sur ma faim, comme si le film n'était pas totalement abouti. Reste une oeuvre fort sympathique qu'on n'aurait tort de se priver.
Serge Riaboukine, toujours aussi épatant. En dehors de la scène de confrontation inspirée entre José et Jimmy Rivière, les yeux rougis dans la lumière crue, on s'ennuie mollement. Même Béatrice Dalle est décevante. Eteinte... Si l'acteur principal était moche et ne se promenait pas en short de boxe et torse nu tout le long du film, les spectateurs auraient quittés la salle depuis belle lurette.... le monsieur manouche bien enrobé assis à quelques fauteuils de moi a ronflé pendant les 3/4 du film, ce qui nous a tous également beaucoup attendris et amusés :)
C’est l’histoire d’un jeune homme à la recherche de son identité et qui trouve sur son chemin la voie tracée par notre seigneur. Dit comme ça le scénario a l’air assez candide et c’est vrai que parfois on a le sourire en coin notamment lors des messes. Le premier long-métrage de Teddy Lussi-Modeste est pour le moins atypique aussi bien par son sujet que par son contexte (le milieu des gens du voyage) et pique ainsi notre curiosité. Jimmy Rivière brille avant tout par le premier grand rôle de Guillaume Gouix entouré par des seconds rôles solides (en dehors d’Hafsia Herzi qui peine à retrouver son talent). Une ombre au tableau, l’histoire a tendance à se disperser et le spectateur finit alors par trouver le temps long ; à découvrir si l’occasion se présente.
Film prometteur tant la mise en scène et les acteurs sont intéressants. L'amorce du film est saisissante et inattendue. Le parcours du jeune homme devient malheureusement un peu confus ce qui nuit au film qui perd sa ligne directrice. Mais la complexité psychologique recherchée imposait sans doute cela.