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loeil38
19 abonnés
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2,5
Publiée le 11 septembre 2011
jimmy rivière c'est un film ou plus le film avance et plus on s'ennuie on a l'impression que le scénario tourne en rond certaine scène nous laisse de longue minute sans dialogue ce qui rend le film ennuyeux la plupart du casting et assez bon mais ce film sera vite oublié
Une reconversion bien difficile à assumer pour ce « Jimmy Rivière », qui n’arrive ni à se détacher de sa passion pour la boxe, ni à mettre un terme à sa relation amoureuse avec Sonia, qui est tenté de continuer à vivre en marge de sa communauté déjà elle-même en marge par rapport à notre société. Tourments très bien montrés et décrits dans ce premier long métrage, porté par un jeune acteur au physique et au charisme évidents et qui colle parfaitement à son personnage. Les rôles secondaires interprétés par Serge Riaboukine, Béatrice Dalle, Pamela Flores ainsi que le reste du casting contribuent à étoffer cette description d’une communauté rarement montrée au cinéma et dont le regard ne verse jamais dans la caricature ni dans le cliché. Il y a une belle émotion qui se dégage de ce film au ton lumineux et enrichi d’une couleur musicale très prenante. Seule ombre au tableau et de taille : l’interprétation catastrophique (mais peut-on vraiment évoquer la notion d’interprétation) de Hafsia Herzi, en roue libre complète, frôlant l’hystérie dans chacune de ses scènes (à l’exception de la dernière) et dont les dialogues sont pratiquement inaudibles. Je suis à la fois consterné et embarrassé pour elle.
Jimmy Rivière est un film sympathique qu'on aimerait conseiller.
D'abord, ce n'est pas tous les jours qu'un film prend pour cadre le monde des gens du voyage. De plus, son réalisateur Teddy Lussi-Modeste est lui-même issu de cette communauté.
Ensuite l'acteur principal, Guillaume Gouix (vu dans l'excellent Poupoupidou), est vraiment étonnant, et il faudra suivre sa carrière attentivement. Enfin, le scénario est co-signé par Rebecca Zlotowski, qui a montré son savoir-faire dans son premier film : Belle épine.
Malheureusement, le film ne décolle pas vraiment par la faute de plusieurs imperfections notables. Certains dialogues sont vraiment démonstratifs, voire carrément neuneu (la scène à la fenêtre, sorte de balcon à la Roméo et Juliette, cheap et ampoulé). La description de la communauté paraît bien artificielle (comparée à l'aspect hyper-réaliste de La BM du seigneur) et les scènes de boxe thaï sont ridicules (comparées aux combats de Fighter).
A part Guillaume Gouix et le pasteur, le reste de la distribution est peu convaincante. Hafsia Herzi n'est pas à l'aise, elle peine décidément à confirmer. Quant à Béatrice Dalle en manager de boxe, elle est aussi crédible que ne le serait Vanessa Paradis en ouvrière spécialisée. La réalisation enfin est faite de trucs et astuces sans liens entre eux, elle tâtonne sans trouver son style.
Au final, on ne sait pas trop quoi penser du film qui présente à la fois quelques promesses (la superbe scène d'ouverture par exemple), et des faiblesses très importantes. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Un film qui ne tient pas ses promesses, au scénario paresseux, malgré le charismatique Guillaume Gouix. Si on enlève l'environnement des gens du voyage, il ne reste pas grand chose. Ce qui était censé aborder l'émancipation d'un individu pris dans une micro-société, la sœur qui n'aime pas l'homme à qui est elle promise, le passionné de boxe qui doit mettre de côté sa passion, ne fait que le survoler et laisse un goût d'inachevé quand apparaît le générique de fin. Dommage!
Je dois reconnaître que je suis resté assez imperméable à ce film. Les personnages sont peu attachants et cette histoire d'un jeune gitan hésitant entre sa passion pour la boxe et l'application stricte des règles de sa communauté qui l'a poussé à se convertir au pentecôtisme, m'a peu emballé. L'interprétation est pourtant bonne, en particuliers celle de Serge Riaboukine, assez saisissant en prédicateur et guide spirituel passionné mais je n'ai pas accroché à l'histoire.
Jimmy Riviere où l'histoire d'un héros malgré lui. Teddy Lussi - Modeste c'est un peu l'anti Gatlif du Cinema français et prouve qu'un film peut évoquer les gens du voyages sans stigmatiser ou tomber dans le folklore.
Pfff... je suis déçu... ce film me tentait beaucoup car j'avais très envie de voir un jeune homme de la communauté gitane être tiraillé entre ses traditions et ses passions mais j'ai ai été désappointé... bah oui car tout tourne autour de la religion catholique car il se fait baptiser selon le rite Pentecotiste et ensuite sa vie est régie par sa Foi & ce n'est pas ce que je voulais voir en me mettant devant un tel film ! En plus je n'ai pas aimé le personnage de Jimmy, je n'ai pas aimé le jeu de Mr Gouix... et malgré quelques scènes choquantes (principalement quand la talentueuse Hafsia Herzi est là) ca n'a pas pris pour moi.. tant pis !
Ce n’est sans doute pas un hasard que la tentation du pêché, illustré ici par la violence d’un sport et l’expression d’instincts sexuels, soit véhiculée par deux femmes au magnétisme physique indéniable. En face d’elles, le comédien Guillaume Gouix, vu récemment en policier secrètement gay dans Poupoupidou, crève l’écran par sa présence électrique et très fortement sexuée. Baigné d’une lumière solaire, le film expose et confronte d’abord les corps aussi bien à la salle d’entrainement et les vestiaires que dans une boite de nuit lors d’une discussion à quatre captée par une caméra mobile qui n’en finit pas d’enrober les personnages. Outre le ballet des enveloppes charnelles, le réalisateur développe aussi quelques scènes clefs à deux : la semonce pleine de colère et de déception du pasteur (joué par le rare Serge Riaboukine) envers Jimmy, tour à tour filmé dans l’ombre et en pleine lumière aveuglante ; la confession douloureuse que livre sa sœur à un Jimmy mutique et bouleversé. Cette première œuvre est remplie de lyrisme, d’énergie et d’électricité. La chair dans ce qu’elle peut avoir de trivial et vulgaire y côtoie la spiritualité, parfois clinquante et simpliste, dans un mélange détonant que la mise en scène inspirée – c’est vrai qu’on pense à Maurice Pialat et Abdellatif Kechiche, mais aussi à André Téchiné pour la force des sentiments et l’ambiance solaire et lumineuse – fait mijoter et bouillir à chaque instant. C’est du cinéma viscéral qui sent l’authentique et le vécu, et pourtant pas inspiré de faits réels, le désir de sortir des visions éculées, mais qui s’est également nourri des grands classiques du néoréalisme italien et de la mythologie américaine.
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 7 juillet 2021
Une communauté de gitans bien que comparés au monde de gitans de Tony Gatlif ils n'ont pas vraiment le look sauf peut-être Hasfia Herzi. Le jeu des acteurs n'est pas très bon. Serge Riaboukine est particulièrement mauvais dans le rôle du prédicateur pentecôtiste son premier discours sur le fait qu'il pourrait convertir un athée n'est pas convaincant. Guillaume Gouix est un peu trop vieux avec son air juvénile il ne joue pas bien son rôle celui d'un jeune homme tiraillé entre une religion exigeante qui doit abandonner sa passion la boxe pour épouser une vierge (ridicule) et les tentations de la vie. Il est difficile d'être un saint à notre époque et la religion l'a montré à plusieurs reprises dans le passé elle peut être une nuisance à vivre à la maison. Il n'y a rien de vraiment intéressant dans ce film ni ses descriptions des gitans ni son histoire...
rien à dire sur ce film sinon qu'on s'ennuie ferme en le regardant et d'ailleurs j'ai décroché à la moitié du film, des acteurss pas très bons que ce soit G.Goiux ou l'innéfable Béatrice Dalle qui n'a plus rien fait de bon depuis sont tout premier et dernier grand rôle dans 37°2 le matin
Assez agréable surprise que ce premier film grâce avant tout à son acteur principal, non dénué de charisme et de présence, Guillaume Gouix.
On suit donc la voie de la rédemption de Jimmy rivière, qui fait parti de cette communauté de gens de voyages qui vivent dans des caravanes, il renonce à ses deux passions pour se convertir au pentecôtisme. Le film démarre bien car on suit le héros dans ses contradictions et dans son univers qui est rarement aussi bien montré au cinéma.
Dommage qu'à partir du moment où Jimmy tergiverse sur ce qu'il veut vraiment, le scénario patine et on s'ennuie, on peut même sortir du chemin sur lequel il nous a embarqué et on regarde le reste d'un seul oeil. Et ce ne sont pas les appartitions d'Hafsia herzi qui risque de sauver le film, au contraire, chacune de ses appartitions est une calamité, soit elle hurle, soit elle jure, soit elle baise...mais au fait dans quel film elle fait autre chose ?
On retient quand même le personnage du pasteur illuminé, joué par Serge Riaboukine, un univers méconnu bien décrit, une révélation d'acteur, et un langage particulier. Pas mal quand même pour un premier film. Vivement le prochain.
C'est lourd, c'est lent, ça en devient long...et en plus il faut supporter les discours cucul la praline des pseudo-chrétiens pentecôtistes. Le héros ne sait pas ce qu'il veut et donne l'impression d'avoir le Q.I. d'une huitre (pardon les huitres!). Béatrice Dalle vieillit vraiment très mal. La seule qui tire un peu le film, c'est Hafsia Herzi, bien qu'on ne comprenne pas toujours ce qu'elle dit, un vrai boucan, dans le sens argotique Marseillais !