Ce documentaire constitue le tout premier film de la carrière de la française Céline Danhier.
Tourné en 2009, Blank City a fait l’objet d’une avant-première lors du Festival de Berlin l’année suivante avant de sortir en avril 2011 sur les écrans américains. Il aura donc fallu plus de deux ans avant que la France n’ait accès à ce documentaire s’intéressant à des réalisateurs (Amos Poe, Richard Kern, Charlie Ahearn, James Nares, Manuel de Landa, Michael Oblowitz…) aux moyens limités qui marquèrent le cinéma new-yorkais à la fin des années 1970 et au début des années 1980. Un mouvement que l’on apparente à la No Wave.
Avant de sortir en salle, le film a écumé les festivals. S’il a commencé sa carrière à Tribeca en 2009, il n’a été visionné dans sa version finale que lors du Festival International du Film de Berlin en 2010. Ensuite, il est apparu en sélection officielle à Edinbourg, Melbourne, Vienne, Milan, Helsinki ou Rio. Aucun prix ne lui a toutefois été attribué.
Pour réaliser ce documentaire, Céline Danhier a interviewé pas moins d’une quarantaine de réalisateurs et autres artistes new-yorkais (la No Wave) de cette époque fin des années 1970, milieu des années 1980. Quand elle s’est lancée dans ce projet, elle envisageait d'en obtenir 10 à 15 maximums.
Blank City se veut une déclaration d’amour de la part de la réalisatrice à la ville de New York. Enfant, elle a toujours été fascinée par Big Apple, au point de la dessiner régulièrement et de regarder des films comme "Sue lost in Manathan" et "Bridget" d’Amos Kollek, montrant le côté sombre de la mégapole américaine.
Alors que les tournages étaient terminés, Céline Danhier s’est souvenu d’un autre protagoniste du mouvement No Wave qu’elle aurait aimé interroger : James Toback. L’interview n’aura jamais lieu, sa productrice Aviva Wishnow ayant apposé son veto afin de lancer le processus de montage.