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kibruk
149 abonnés
2 579 critiques
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4,0
Publiée le 23 septembre 2024
Très bonne surprise que ce film italien qui doit beaucoup à la qualité de jeu de ses acteurs. Le scénario, de par son sujet, est assez original et sait créer une tension croissante pour maintenir l'intérêt sans tomber dans le sordide alors que cela aurait été très facile. Du coup certains trouveront sans doute que le film manque de force, pour moi au contraire c'est une de ses grandes réussites. La réalisation est de bon niveau tout comme la mise en images, mais attention, la VF est catastrophique, donc à regarder impérativement en VO.
Histoire qui partait d'un bon sentiment et qui aurait pu avoir de l'épaisseur mais il n'en est rien. Doublage VF catastrophique. Aucune progressivité des situations, des personnages qui changent d'attitude comme de chemises, scénario inconsistant et bâclé. Ce film s'adresse finalement à des bobos qui se reconnaîtrons à donner des leçons de bien-pensance au petit peuple et qui pensent pouvoir changer le monde en donnant une chance a une prostituée de s'en sortir mais qui échoueront car leur nature égoïste est trop profonde. Fin bâclée. De la pignolette pour journalistes pseudos critiques de cinéma.
Bon film italien à voir en VO. Acteurs simples et efficaces dans un décors méditerranéen propre. On croirait voire un film français de 1970-80. Film qui remet en question les beaux combats humanistes des Hommes déconnectés du réel. On assiste au choc entre la réalité et la projection idéalisée d'une cinquantenaire. Il faut donc prendre chaque humain comme un être à part entière, avec ses préjugés pour aider à sa compréhension, et son unicité pour découvrir la personne réelle. Film humain, ou jalousie, omission et lacheté seront maîtres mais sans excès. Et encore une fois, l'habit ne fait pas le pape.
J'ai commencé à regarder le film en vf... Autant dire, c'est horrible !! On dirait les voix d'un vieux film x des années 80, il manque même les bruitages... Bref je suis passé en VO et là, ce n'est plus du tout le même film ! Les acteurs sont bon et l'histoire bien que simple est un moment de vie du famille bourgeoise qui veux faire une bonne action. Le tout est pas mal, on ne s'ennuie pas. Mais je m'attendais a plus de tragédie.
Ce film est dérangeant de vérité. Les gens aisés qui veulent se donner bonne conscience en sauvant des pauvres âmes dont, au fond, ils n'en ont que faire puisque l'essentiel pour eux est de passer pour de bons samaritains nous sont, dans ce film jetés en pleine face et l'on rage de cette injustice universelle qui veut que l'on préfère son petit confort pépère et ses proches, même odieux, à l'aide humaine. Il est montré aussi qu'une étiquette qu'on aura collée sur le dos des gens, sera toujours plus importante que la vraie nature des gens. J'ai adoré ce film.
Réalisée avec les pieds, dépourvue de la moindre idée visuelle et d’un réel sens du cadrage, cette œuvre italienne compense en partie ses défauts formels par une thématique intéressante visant à démontrer qu’il est plus facile d’avoir des idées altruistes que de les mettre en pratique. Le métrage attaque également la bonne conscience d’une certaine bourgeoisie de gauche vivant dans l’opulence, mais qui croit se racheter en faisant dans le social, alors qu’ils ont parfois les mêmes préjugés que d’autres. Le film est plutôt bien mené, même si l’on n’est jamais très loin du cliché, notamment dans le thème de la prostituée au cœur tendre ou encore dans la description sans nuance du couple d’amis de la famille, des capitalistes purs et durs, absolument sans scrupules. Le film bénéficie d’une excellente interprétation, mais il faut mieux le découvrir à la télévision où ses lacunes formelles passent mieux que dans une salle. De quoi être étonné du nombre conséquent de prix obtenus dans des festivals.
Il est difficile de beaucoup parler d'un film dont ni l'ambiance ni le scénario ne sont originaux. Mais ce qui fait de La bella gente le roi des films psychologiques, c'est l'énergie qu'il arrive à tirer d'une subtilité magnifique. Les relations entre les protagonistes sont sales, odieuses, et pourtant l'histoire n'est pas tâchée par ce léger noircissement théâtral qui caractérise généralement les drames occidentaux de nos jours (sans parler des drames à l'américaine qui, eux, romancent tout). Ultra-réaliste, il fait passer un moment qu'on rechigne à qualifier de "bon". C'est pourtant le cas. Car derrière l'intrigue désastreuse que rien ne modère, on a toujours un aperçu sur l'harmonie d'un couple et sur un optimisme discret qui n'est réellement exprimé qu'à la toute fin. Bellissimo.
Un film qui montre combien nos idéaux sont bouleversés à l'épreuve de la réalité même s'ils sont aussi et surtout le fondement de notre humanité. Une histoire qui secoue une famille dans ses certitudes, qui révèle les fêlures de chacun et nous interroge sur nos propres convictions.
Très bien interprété, ce film est malheureusement un petit film de bobos pour bobos. Le scénario relève du "choc" fantasmé de la rencontre de petits bourgeois avec une jeune fille prostituée. La seule note un tant soit peu réaliste de cette fantaisie résidespoiler: en son issue , bref, seules 10 minutes sont intéressantes (5 au début, 5 à la fin), le reste n'est que bavardage facile et d'une rare vacuité. A éviter.
Quand les bourgeois ont bobo au cœur, la prostituée est punie. Cruelle désillusion pour une Victoria Larchenko, largement trop belle pour ne pas le payer cher. La dernière image ferme la porte sur un charitanisme qui s’est fait charlatan mais qui garde bonne conscience. La mise en scène parvient à enfermer ses personnages dans un huis-clos ensoleillé et bucolique. Elle dessine un rouge à lèvre sur le quai chargé de pessimisme. Antonio Catania promène tout au long du film sa clairvoyance un peu lâche et le quotidien de son humanité (Normal ! pour un lecteur communiste)
Sujet intéressant bien traité par le réalisateur. Un petit bémol quant aux acteurs incarnant ce couple de citadins en vacances, mais c'est personnel. Les gens biens ne sont pas toujours si biens que ça en effet, et on s'efface vite quand la situation se complique... Un bon tableau de la nature humaine contemporaine.
La bella gente, c’est ce couple romain, cultivé et ouvert d’esprit. Lui est architecte, elle psychologue. Chaque week-end et pendant leurs vacances, Alfredo (Antonio Catania) et Susanna (Monica Guerritore) quittent la capitale italienne pour rejoindre leur maison de campagne... La suite sur Vivons curieux !
Les gens biens : un couple de quinquas ayant réussi dans la vie mais avec quelques velléités humanistes. Leur dévolu se porte sur une jeune ukrainienne contrainte à faire le tapin pour un mac’ violent… Et tout çà sur la route qui mène à leur belle résidence secondaire avec piscine. Jusqu’où peut aller la solidarité chez ces bobos au grand cœur ? Ils ne restent pas insensible à cette misère humaine et décide de lui venir en aide. Ils la soustraient à son mac’, la logent, la nourrissent, prennent soin d’elle, lui promettent de l’héberger de retour à Milan et de tout faire pour qu’elle obtienne ses papiers. Elle devient la fille qu’ils n’ont jamais eue. Le fils, aussi bobo qu’eux, arrive avec sa jeune compagne ; pas bobo pour un sou, elle assume le premier bo de bourgeois mais c’est tout. Elle exaspère même sa si humaniste belle mère. Mais dans ce huis clos sous le soleil, le fils s’éprend de la jeune fille. Bon, là, l’ukrainienne redevient une pute aux yeux de tous et la belle fille, pourtant peu sympathique envers ses beaux parents redevient un bon parti… Ce film traite de la complexité de la nature humaine et des limites de chacun à la compassion. Le cynisme de l’être humain saute aux yeux. Bilan final : pas d’issue ; victime de son proxénète, la jeune ukrainienne sera sacrifié sur l’autel de l’unité familial et de la tranquillité de chacun. Anne Le Ny traitait, mais de manière plus légère, la même thématique dans « Les invités de mon père ». Ici, en moins, la qualité de la mise en scène très faible ; mais en plus, une pointe d’exubérance transalpine très agréable. Bon film italien à voir… mais en VO… la gestuelle des ritals est peu compatible avec la langue française