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CH1218
196 abonnés
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1,0
Publiée le 24 mars 2019
Vu le synopsis, la BA et son casting, je m’attendais à beaucoup mieux. Malgré quelques rares sursauts et de beaux paysages, le pourcentage d’insipidité de « Triple Frontière » est particulièrement élevé. Peu de choses m’ont incité à m’intéresser à ces types et une fois leur butin en poches, j’ai fini par me ficher progressivement de ce qui pouvaient leur arriver. Ce n’est pas avec ce style de produits que Netflix va faire de l’ombre aux gros studios hollywoodiens...
J.C Chandor à la réalisation, Mark Boal au scénario, un énorme casting : "Triple Frontière" fait partie, sur le papier des immanquables de ce début d'année. La première partie du film, pas désagréable, ronronne toutefois gentiment, de la préparation à la réalisation du braquage. Les choses sérieuses commencent ensuite, et on comprend alors ce qui a attiré Chandor dans ce projet. Mieux vaut en savoir le moins possible pour savourer au mieux les surprises du film. Sachez juste qu'il est question de survie, de moralité et d'argent. Les décors somptueux, la mise en scène acérée de Chandor, et le charisme des acteurs font le bonheur du spectateur. Un film à l'ampleur et à l'ambition rares, qui aurait bien mérité une sortie sur grand écran...
J'ai l'habitude d'être déçu par les productions Netflix. Y compris lorsque le casting est au rendez-vous. (Ah, Serenity, tu es là ?
C'est donc avec surprise que je découvre que Triple Frontières n'est pas une déception. Il est exactement ce qu'on attend de lui. Un film à la Ocean's plus que correct. Comme tout film de braquage de ce genre, il s'organise en 2 parties : 1) Monter l'équipe pour le job et 2) La réalisation du braquage.
On a bien l'impression de regarder un film qui aurait eu sa place sur le grand écran, et pas un espèce d'épisode de série filmé sans ambitions comme la plupart des films made in Netflix. Le casting en or colle parfaitement, et le jeu d'acteur est correct, même si certains ont du mal à se renouveler (#CharlieHunnam). Le rythme du film reste soutenu, sans se précipiter, ce qui est agréable par rapport à la tendance actuelle. La phase de préparation du braquage est assez courte, ce qui permet d'éviter les grands discours et l'ennui mortel que peut procurer parfois cet étape de la narration. Par la suite, même si certaines péripéties sont prévisibles, le film arrive quand même à étonner par moment.
Peu de choses à reprocher à Triple Frontières donc, si ce n'est le manque de réelle prise de risque cinématographique, et la dernière séquence un peu trop niaise à mon goût. On y passe un bon moment, mais on en gardera sûrement peu de souvenirs.
Quand vous avez une savoureuse brochette d'agneau bien épicée et cuite et un bon cocktail de fruits, et au lieu de déguster votre brochette puis boire votre jus comme dessert, vous utilisez cette brochette comme ustensile pour mélanger votre cocktail de fruits... et du coup vous perdez toutes les valeur gustatives! C'est le cas pour ce film une brochette de bons acteurs qui évoluent dans de beaux paysages mais dans une histoire incredible et fade... j'aurais accepté le film avec des acteurs inconnus peut être on aurait l'occasion de découvrir de nouvelles performances!
J.C. Chandor filme depuis ses débuts des hommes qui se battent pour leur survie. Dans son inaugural Margin Call, c’était de traders à la veille d’un crash qui s’agitaient sans aucune pitié pour ne pas perdre trop de plumes. Il proposait ensuite à Robert Redforddans All is Lost de se débrouiller comme un grand en pleine mer à bord de son voilier endommagé. Et enfin dans A Most Violent Year, Oscar Isaac se confrontait à un environnement gangrené par la violence dans les années 80. Ce Triple Frontière poursuit cet élan thématique en revêtant les atours d’un film d’action testostéroné. Il réunit pour l’occasion un casting de choc, une sorte de version moins beauf des Expendables. La complémentarité entre Ben Affleck, Oscar Isaac, Charlie Hunnam, Pedro Pascal et Garrett Hedlund s’avère royale. Ils trouvent tous leur juste place grâce à un scénario habile dans la caractérisation. Futur père de famille, homme divorcé, boxeur ou instructeur, ils connaissent des fortunes diverses et vivent avec le sentiment que l’Amérique les oublie. Un film vraiment efficace grâce notamment à son casting 5 étoile et une histoire de drogue dans la lignée de narcos.
Un film d'action où il ne se passe pas grand chose la première heure, et la deuxième non plus, c'est assez étrange... mais les acteurs sont excellents et tout ce petit beau monde évolue dans un décors assez somptueux. En fait oui, voilà, on dirait un jeu vidéo avec aux manettes un gars qui fait le minimum, juste pour passer à la scène suivante !!!
Voilà un film que l’on peut qualifier de serpent de mer tant sa gestation a été difficile et longue. Passé entre les mains de nombreux acteurs et initialement prévu avec Kathryn Bigelow à la réalisation (elle reste ici productrice), ce projet voit enfin le jour avec le plutôt doué J.C. Chandor (« A most violent year », « Margin Call », …) à la mise en scène et Oscar Isaac, Ben Affleck ou encore Charlie Hunnam devant la caméra, et tout cela sous la houlette de Netflix, en quelque sorte la bouée de sauvetage. Par là même, le résultat a certainement du perdre de son épaisseur en route, le brûlot géopolitique virulent et engagé envisageable étant aux abonnés absents. Mais le réalisateur ne se renie pas en remplaçant cela par une fable morale désenchantée sur le pouvoir de l’argent et l’appât du gain ainsi qu’une belle leçon d’amitié. Il pose aussi des questions intéressantes et rares pour un film d’action de ce type comme celle de la pertinence de tuer des innocents en temps de conflit; on y évoque également le sort des soldats américains, souvent abandonnés à leur propre sort par leur patrie une fois partis de l’armée et l’ingérence américaine en Amérique du Sud. Toutes ces notions, si elles n’apparaissent pas comme centrales ou comme l’enjeu principal du film en restant en arrière-plan, prouvent que « Triple frontière » n’est pas qu’une simple série B de luxe vide de sens si l’on creuse un tant soit peu, loin s’en faut. Et son casting, en plus d’être homogène, est très bon.
En outre, le long-métrage adopte un déroulé caméléon en passant du film de cartels à celui de braquage puis à un survival en milieu hostile. Des parties distinctes et différemment appréciables mais dont la somme apparaît probante et homogène. Mais il y a des scories qui empêchent ce long-métrage d’être le magistral film d’action qu’il aurait pu être. Déjà la notion du titre, celle de triple frontière n’est jamais vraiment utilisée narrativement et c’est dommage. Ensuite, les motivations et les réactions des personnages restent parfois troubles et peu compréhensibles quand la relation entre le personnage d’oscar Isaac avec son indic féminin reste bien trop peu approfondie. Enfin, si le braquage bénéficie d’une mise en scène sèche et efficace, d’une originalité incontestable avec la planque du magot ainsi que d’un traitement réaliste appréciable, il semble totalement invraisemblable sur bien des points. Mais la première partie n’est clairement pas la plus intéressante car le film prend une toute autre dimension des lors que nos cinq soldats doivent fuir en terrain hostile avec leur énorme butin. En hélicoptère, à pied ou en mule, à travers des paysages somptueux admirablement mis en valeur, la seconde heure de « Triple frontière » est vraiment la plus appréciable. La tension ne nous lâche pas et le rythme est à l’unisson grâce à de nombreux rebondissements et des scènes plus intimes et pertinentes entre les personnages. A la fin la morale est sauve (même si on aurait préféré le contraire), mais ce long-métrage demeure un divertissement de haute volée doté d’une patte qui lui est propre auquel il manque juste des enjeux psychologiques et politiques davantage mis en valeur. Néanmoins et c’est rare à souligner, la rareté et la beauté des paysages andins suffiraient presque à flatter l’œil.
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De part son casting et son concept, Triple Frontière est un projet qui, d'une part donnait vraiment envie, et d'autres part qui allait encore une fois montrer que Netflix a des films intéressants à proposer. Verdict : le long métrage est extrêmement efficace et surprenant ! Il faut dire que son côté assez contemplatif et sa mise en scène y sont pour quelque chose. C'est très bien réalisé, c'est prenant, les acteurs sont investis dans le projet, et les paysages sont somptueux, magnifiques. Cependant, ce dernier n'est pas parfait, loin de là. Il y a quelques soucis d'écritures, et la fin semble bâclée, c'est plutôt décevant. Mais dans l'ensemble c'est très positif, et je vous encourage à voir Triple Frontière.
Dans le genre braquage, ça va être dur de faire mieux. Original, des idées inédites, univers réaliste, prenant, bien fait. Les personnages et les actions sonnent justes (malgré quelques incohérences mineures).
On est toujours un peu surpris quand on découvre que les criminels qu'on a abhorré ont un jour été les héros que l'on a adoré. Une bien triste leçon que les USA n'ont malheureusement pas fini d'entendre, au gré des nombreux conflits dans lesquels ils se sont embarqués. Guerre contre le terrorisme ou guerre contre la drogue, il n'y a pas de grande différence. Ah si peut-être une : c'est plus facile de voler un baron de la dope en Amérique du Sud que restituer la paix au Proche-Orient. Une logique aussi imparable qu'irresponsable. Mais si le crime paie, la réalité peut souvent vous demander des comptes. Et pour le commando d'anciens soldats en mission illégale pour tuer un chef de cartel et le dérober, l'addition va être salée. Il n'est pas interdit d'envisager Triple Frontière, quatrième film de J.C Chandor, comme un mémento des conséquences d'une politique interventionniste dirigée par la simple cupidité. Après tout, ce n'est pas un hasard si les 5 personnages principaux sont d'anciens soldats encore bien cabossés par les conflits ou par le peu d'intérêt que semble leur porter le pays une fois revenus du front. Malheureusement, passé la toile de fond âpre et désespérée que promettait son salivant résumé, force est de constater que le film ne pousse pas l'idée plus loin que ce qu'on a déjà pu voir dans le même genre. Triple Frontière reste habilement mis en scène, et les comédiens sont efficaces (mention spéciale à Oscar Isaac). Mais il n'a malheureusement pas grand chose à ajouter ou de variation subtile à proposer sur une voie qu'on a que trop arpenté.
Un casting prestigieux et charismatique , force incontestable de ce film qui se divise en deux parties distinctes et qui arrive à garder un rythme constant auquel vient s'ajouter une bonne dose de tension ( la scène du braquage et de sa préparation par ex est palpitante ) . L'ensemble reste très appliqué avec de magnifique paysages sud américain et la dernière scène est plutôt pas mal tant qu'à la frustration qu'aurait pu laisser la conclusion de ce périple .. Au final cette production Netflix en mode survival / action se suit avec bon intérêt et réussi son pari . Ma note : 7.5/10
Un bon film qui est assez prenant avec un casting XXL et des paysages magnifiques ! J'ai aimé le côté "réaliste" du film ou on a une équipe de braqueur qui a une conscience, qui ne s'amuse pas a tuer pour tuer et faire du sensationnel, et surtout, j'ai aimé le fait que pendant le film, ça ne tire pas dans tout les sens, on a pas d'explosions toutes les 10 secondes etc... Après, c'est un peu paradoxal mais j'ai du coup trouvé une longue partie au milieu de film légèrement vide et trop calme. La fin est très intéressante et rafraîchissante par rapport à de nombreux films (surtout les films de ce genre). En bref, un réel bon film, très beau, mais pas un chef d'oeuvre !
Bien mais assez inégale. Le film se divise en deux parties bien distinctes, passant du film de braquage ( plutôt bien foutu) à un road trip/survival ( qui donne un coté ventre mou au milieu du film) . Le casting est très sympa, mais l'interprétation varie pas mal, entre Oscar Isaac ou Pedro Pascal qui sont plutôt impliqués et de l'autre coté Ben Affleck en minimum syndical. La tension est plutôt bien gérée mais le film aurait gagné à avoir quelques coupes.
Original dans le déroulé, sympa pour les paysages, tout juste acceptable dans les interprétations, ce drame/action (?) tombe dans les clichés (encore) des durs à cuir et des gros bras (qu'on ne voudrait plus voir). Passant entre chaque balle, ces vrais héros se révèlent (sans spoiler) de vrais pieds nickelés ... Pas terrible au final ! 2/5 !!! (une suite ? ...).