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🎬 RENGER 📼
7 430 abonnés
7 565 critiques
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1,0
Publiée le 18 septembre 2010
L'Age de raison (2010) est une comédie dramatique bourrée de défauts et qui a le malheur d’insupporter très rapidement. En cause ? Un scénario guimauve et niais sur une femme d’affaire qui reçoit du jour au lendemain des lettres qu’elle s’était écrite étant enfant. Elle redécouvre alors son enfance qu’elle avait tant oubliée et finit par se rendre compte que ce qu’elle était devenue ne correspondait pas à la vision qu’elle se faisait étant enfant. S’ensuit alors toute une rétrospection de son enfance, de ses désirs à ses rencontres, de son premier amour à ses parents et les problèmes qui s’y rattachent. Bref, malgré le charme et la jeunesse perpétuelle de Sophie Marceau, son personnage trop stéréotypé "business woman" n’est pas crédible, ses remises en question perpétuelles et ses pleurnicheries auront eu raison de notre patience. On évitera de s’attarder sur la B.O qui pour le coup, colle parfaitement au film, très enfantin, très guillerette et surtout très lassante !
Si « L'Age de raison » n'est pas tout à fait la catastrophe redoutée, reste que l'on est tout de même très, très loin du bon film. On a beau trouver un temps sympathique cette gentille petite histoire nous faisant bien comprendre que « garder son âme d'enfant, c'est bien », la guimauve finit par être vraiment trop indigeste et lassante. Heureusement que Sophie Marceau, toujours radieuse, permet à l'ensemble d'être vaguement regardable, à défaut de pouvoir le sauver du niveau assez faible qui est le sien. On passe...
14 089 abonnés
12 484 critiques
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1,5
Publiée le 15 novembre 2017
spoiler: Juger le passè, se mèfier de l'avenir...Sèduisante quadragènaire, Marguerite est une femme d'affaires qui donne tout à son mètier et gère sa vie sans la moindre place au hasard! Tout est chaud ici : le cafè, les affaires et même son emploi du temps! Adulte responsable, Marguerite est du genre à ne jamais mèlanger l'affectif et le professionnel! Elle ne veut pas se souvenir de son enfance jusqu'au jour où elle reçoit un curieux colis qui la ramène dans le passè quand elle avait sept ans! Fondèe sur une idèe farfelue de Yann Samuell, cette bluette familiale est destinèe à tous ceux qui ont gardè leur âme d'enfant! Tout y est malheureusement rempli de poncifs (citations de Picasso, d'Oscar Wilde...) et Sophie Marceau n'arrive pas à donner à son personnage une once de crèdibilitè en pleurant un peu trop! Restent les beaux paysages de la Drôme (avec un petit dètour dans la superbe Grotte de Saint Marcel dans l'Ardèche), un joli extrait du Concerto pour Clarinette de Mozart et l'une des dernières apparitions de Michel Duchaussoy! La morale du film - comme les rêves - se paye...
Les trois premiers quarts d'heure sont vraiment plats, heureusement la demi-heure de fin est un peu plus intéressante. La réalisation reste correcte mais le film n'a que très peu d'intérêt.
Bonne idée de départ, univers graphique par moments intéressant. Pour le reste on repassera. D'une niaiserie sans nom avec pour point d'orgue Sophie Marceau se roulant dans le sable africain de bonheur après avoir complètement changé de vie (de la tête de l'industrie nucléaire à l'humanitaire)... Niais.
D'un certain côté, je n'attendais pas grand chose de ce film, mais là ! C'est pathétique. "L'Age de Raison" de Yann Samuell est une tentative de reprise - à la sauce working-girl - de l'excellent "Amélie Poulain", sauf qu'ici c'est plutôt Sophie et ses gros sabots ! Bon, déjà, Sophie Marceau est ridicule dans ce rôle, pas crédible, antipathique, elle cabotine et nous sert une caricature ambulante... Ensuite, les dialogues en franglais avec son mari sonnent terriblement faux, devenant très vite exaspérants, et puis ça dégouline de bons sentiments de partout, sans la moindre magie ou poésie ; tout est superficiel, téléphoné. Juste une étoile pour Michel Duchaussoy qui amène un peu d'humanité là-dedans, et pour quelques scènes flashback pas trop nulles. Faux.
L'age d'un demi-échec... Yann Samuell réalisateur de Jeux d'enfants manque pas d'idées, encore faut-il savoir comment il mène sa barque. Et bien L'age de raison commence excellemment bien sur une durée de 20 minutes qui est au final sur toute la longueur du film tout prend ride après ride. Pourtant doté d'une réalisation lécher et enthousiasmante, le tout donne un goût à la Jean-Pierre Jeunet mais pour l'histoire, cela laisse à désirer. C'est ambiance Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain en demi chaotique, ultra naïf mais là n'est pas trop le problème, le problème vient que c'est qu'au fur et à mesure et on se pose trois questions fondamentale ou l'on à aucune réponse. C'est dommage le tout était bien parti, il y avait de l'audace, visuellement c'est beau et puis Soso est littéralement magnifique à chaque instant, désirable, touchante, émouvante, vivante et expressive au maximum. C'est bête parce qu'à la base c'est beau franchement, il à de la consistance, c'est sucrés mais il s'embourbe dans du sous Amélie Poulain caricaturé. C'est dommageable de pas maintenir le tout, car Soso est splendide dedans tout comme la réalisation.
Rien à dire sur Sophie Marceau qui est vraiment toujours très belle , délicieuse , et qui joue impeccablement.Mais ce scénario est trop louffoque , trop mal ficelé. On y croit pas une seconde. Cela frôle même le ridicule.Le personnage de cette Business Woman débordée est pourtant attachant et les rôles secondaires sont tous très bien joués, mais le principe de la découverte des lettres est trop naif.
Trop de bons sentiments...spoiler: Une cadre qui lâche tout rattrapée par ses rêves de gosse... C'est gentillet mais un peu trop guimauve, c'est peut-être un message pour tous les enfants futurs grands...
Mouais, bof ! Pas grand-chose à dire sur "L’âge de raison" si ce n’est qu’on apprend que l’âge de raison survient deux fois dans sa vie, le premier provoquant le second. Alors que le scénario semble vouloir proposer une réflexion sur ce qu’on fait de notre propre vie, il est carrément plombé par son improbabilité la plus totale. En effet, comment peut-on oublier aussi radicalement qu’on s’est envoyé des lettres 33 ans plus tôt ? Comment cette working girl bouffie d’arrogance peut avoir oublié ses origines ? Non, on ne peut y croire une seule seconde car à ce niveau-là, ce n’est plus de l’oubli mais carrément du déni ! Et quand on est enfermé dans un tel déni, pourquoi s’adonner à la (re)découverte de ces fichues lettres ? Bien que ça puisse être amusant, c‘est prendre le risque de faire voler en éclats tout ce qui a été entrepris et obtenu jusque-là, alors que le désir de réussir sa vie et le carriérisme semblent être le moteur de cette business woman qui n’a rien d’attrayant en dehors de son physique. Pour être honnête, ça ne correspond pas avec la psychologie du personnage. Ceci dit, j’aime bien le message qui consiste à dire qu’il vaut mieux être quelqu’un en phase avec qui on est vraiment. En soi, ce n’est pas nouveau, mais il est toujours bon de le rappeler de temps en temps quand on voit tant de gens et la société en général perdre le sens des priorités en s’éloignant de plus en plus de l’essentiel. Seulement comme je l’ai dit plus haut, on n’y croit pas et limite je me demande même si on ne prend pas les spectateurs pour des neuneus en voyant Sophie Marceau penser que si l’autre naïf devait creuser des trous toute sa vie, il serait aimé pour toujours. Non mais oh ! Qui sait vraiment ce qu’il veut faire à l’âge de 7 ans ? Sans compter qu’au final, à cet âge-là, la petite fille semblait être bien plus futée, plus intelligente, plus sage, plus lucide que durant sa période adulte. Pire, Sophie Marceau ne dégage rien : ni empathie, ni sympathie, et encore moins une quelconque émotion. Tout juste regardable (et je suis gentil).