Petite production pour enfants, rien de spécial, aucun sens caché ou de seconde lecture, juste une bête comédie. Oui je commence par la fin, ça fait très conclusion mais faut dire qu’il vaut mieux passer sur ce film, en mémoire de Robin. Non je déconne, tant pis pour lui fallait pas accepter ça et Camping car.
Donc déjà la trame n’a rien d’originale, au contraire, tout est attendu et ne réserve aucune incartade à ce chemin pavé. Ensuite l’histoire est tout ce qu’il y a de plus connu et c’est bien ch.iant de tout deviner à ce point. Le montage est chaotique, ça part dans tous les sens (d’un robot à la voiture
qui vole
puis aux méchants etc), il n’y a aucune recherche de qualité dans les dialogues (oui vu en VF), les musiques sont nu.lles (ça colle à l’ensemble me direz-vous), les méchants sont na.zes au possible, tout est manichéen comme c’est permis, les clichés débordent… Mais surtout il y a un souci avec : le son. En effet, le volume des dialogues est terriblement bas, au contraire de celui des scènes d’action, l’illustration parfaite étant celle du match de basket. Cela tend à prouver que celles-ci ont une importance supérieure, dommage pour le sens que cela donne quant aux éléments principaux du long métrage. De même la voix de Jim Carrey pour le fils du méchant ça fait bizarre.
Autre étrangeté : on ne voit que peu le Flubber. Bon d’accord les FX coûtent chers, mais en ce cas soit on ne fait pas le film soit on s’en donne les moyens, soit on change du tout au tout. Là du coup on a des effets spéciaux bâclés et frôlant parfois le ridicule, comme lors du voyage en voiture où l’incrustation est affreuse. Notons également le robot Weebo, une image de synthèse pas super bien faite, mais douée d’une conscience et d’une IA extraordinaire, sans que cela ne semble vraiment choquer ou intéresser quelqu’un, crédible pour des scientifiques (bon le côté mariage aussi est vachement réaliste) mais pas pour les autres.
Les seuls attraits que je vois sont Robin Williams (mais j’ai quelques doutes quant à son implication vu ses interactions avec les FX, vraiment mauvaises), et Weebo avec ses images de films/DA, oui c’est peu. Tout le long de l’ensemble la seule recherche est celle du ridicule, pas de l’humour, grosse différence qui empêche une quelconque sympathie envers l’œuvre. Là encore le match de basket est un condensé de tout cela, affligeant de bêtise et prévisible à souhait, tellement que ça gonfle. Ah j’allais oublier, bien sûr vous avez droit à la chanson abhorrée et inutile, régalez-vous. Au final c’est donc plus un navet bien na.ze et ch.iant qu’une comédie un tant soit peu marrante.