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Orno13
12 abonnés
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2,0
Publiée le 28 mai 2023
Je ne comprends pas le terme de chef d œuvre de la part de cinéphiles, je trouve pour ma part que c edt un film assez étrange, très difficile de le suivre jusqu'au bout car on s y ennuie la plupart du temps. Un film en noir et blanc qui rajoute avec une atmosphère très mortifère.l histoire de 2 gangsters en cavale coincé dans une presqu'île irlandaise,oblige de prendre en otage un couple résidant dans un château. Le reste est à découvrir pour la sublime Françoise dorleac.
4 527 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 3 mai 2021
Je ne suis pas un fan de Polanski et j'ai finalement pu regarder ce film de ses débuts. Une partie du jeu des acteurs est raisonnable Jacqueline Bisset dans un premier rôle mais non parlant est hélas la chose la plus intéressante de cette histoire qui ne tient pas debout et j'aurais aimé qu'elle soit plus présente ou qu'elle ait plus de répliques. Ce film échoue sur tous ses autres aspects même si Polanski tente de faire d'une vieille intrigue quelque chose de nouveau ou une comédie noire c'est en fait une comédie noire plutôt grise. Il s'agit d'une étude de personnages mais ils sont tous si inintéressant que cela échoue. Cul-de-sac est très irritant à cause de ses personnages. Ce film ne pourrait pas être plus éloigné de ses autres films tant il est mauvais...
Tout est d’entrée insolite dans ce film en noir et blanc: le lieu étrange (Château de Lindisfarne sur l’île Holy Island), les truands, leur voiture, les relations avec leur patron, le couple improbable, les poules… La suite ne l’est pas moins, virant du polar à la comédie absurde. Du bon et du pur Polanski malgré quelques ruptures de rythme.
Pour son troisième long-métrage, Polanski met en scène dans un NB sublime, une œuvre insolite et loufoque avec des personnages excentriques interprétés par un excellent casting. Dommage que l'intrigue manque d'intérêt.
Ça le meilleur Polanski ? Certainement pas. Décor original et début prenant mais après que de longueurs...gros ennui avant que la farce se transforme en drame.
Deux gangsters en perdition après un coup ayant mal tourné se retrouvent piégés par la marée sur une île dans laquelle seul vit un couple mal assorti. Un quadragénaire au physique ingrat vit avec une très jeune et jolie femme (Françoise Dorléac) volage. L’arrivée des gangsters va être le révélateur du cul de sac dans lequel se trouve le couple. Les gangsters prisonniers de cette île par la marée doivent attendre le prochain cycle pour se carapater ; eux aussi n’ont pas d’issue et se trouve dans un cul de sac. Et le fatalisme hantera ces 4 personnages jusqu’à la fin ; quoi qu’ils fassent, ils sont bel et bien pris au piège. Polanski, avec ce film, compose un triptyque à l’humour noir sous forme de huis clos. Peu de personnages, une ambiance confinée, un lieu unique ; tout ce qu’aime le maître ; il s’éloignera par la suite de cette forme narrative pour y revenir avec succès en 2011 avec le très sympa « Carnage ». 1966, ce film choqua par la liberté de ton et de forme ; aujourd’hui ne ressort que l’absurdité et la farce poussée à son paroxysme. Outre le talent de metteur en scène que l’on sent déjà, les dialogues sont savoureux, inconvenants et remettent bien souvent en cause l’ordre établi. Polanski, un homme de son époque, on sent les prémisses de la Nouvelle Vague dans ce long métrage qui malgré tout à pris quelques rides avec le temps. A voir pour le casting et la naissance d’un grand réalisateur. tout-un-cinema.blogspot.com
L’idée est plutôt sympathique et donne lieu à quelques bons moments de comédie, mais on dirait que le scénario a été écrit au fur et à mesure. Ça ressemble à du théâtre en partie improvisé sur un canevas et le temps paraît vite long. Le décor et le noir et blanc ajoutent un petit supplément d’âme, à part ça bof.
Dès le générique, on sent que tout est très travaillé. La narration est efficace et ne perd pas de temps pour nous prendre et nous lancer dans l'histoire. Le soucis du film vient plus tard : l'histoire se perd parfois dans des détails peu utiles à la suite. 1h30 de film aurait été préférable. Les personnages sont très bien joués, et leurs évolutions sont super bien pensées. On passe donc un assez bon moment.
Le moins que l'on puisse dire est que ce film est assez déroutant. Ce huis-clos sur une île frôle le burlesque et l'absurde. On pourrait penser au début du film que l'histoire va se développer vers d'autres horizons mais non l'action est cantonnée dans cette demeure médiévale, elle-même sur une île séparée de la terre ferme par une route qui est fermée naturellement 2 fois par jour par la marée. Malgré les visites de quelques amis on commence à s'ennuyer. Bien sur les 2 bandits du début qui ont échoué sur l'île au début du film sont là pour mettre un peu d'action et la vie à 4, les 2 voyous et le couple de châtelain, se met en place. Mais il ne se passe pas grand chose Pour moi L. Stander est vraiment le leader de ce film. Bien sur il n'est pas tout seul mais c'est beaucoup lui qui fait le show aidé par D. Pleasance et F. Dorleac. La petite ritournelle est plutôt sympa, elle ajoute un effet un peu mystérieux supplémentaire. Un film plutôt absurde et déroutant qu'on aime ou qu'on aime pas.
Comment arriver à ce résultat avec un tel potentiel (idée de départ, distribution, lieu) ? Le comportement des personnages est incompréhensible (surtout de celui interprété par Donald Pleasence). L’histoire ne démarre jamais. La fin est absconse. Voilà un film mortellement ennuyeux... malgré quelques plans sur la nudité de Françoise Dorléac.
"Cul-de-sac" ne fait pas forcément partie des oeuvres phares de Roman Polanski, mais il n'empêche que l'on prend un certain plaisir à visionner ce huis-clos, car il possède un style étrange et bien particulier cher à ce metteur en scène et ce même si l'ensemble manque quelque peu de rythme. L'histoire qui s'avère plutôt agréable à suivre est celle de deux gangsters en cavale (Lionel Stander et Jack Mac Gowran) qui trouve refuge dans le château d'une île isolée d'Irlande où vivent un couple assez insolite (Donald Pleasance et Françoise Dorléac). Quant au casting, il fait très bien son travail et on notera d'ailleurs la présence dans un second rôle de la charmante Jacqueline Bisset qui débutait quasiment sa carrière de comédienne. Une oeuvre intéressante à suivre et qui doté en plus d'une très belle photographie en noir et blanc.
J'aime bien le cinéaste Polanski et son côté qui déménage, mais vraiment, Cul de Sac (1966), même avec les grands acteurs Françoise Dorléac (regrettée et sublime) et Donald Pleasance, c'est complètement raté. Tout le monde ne sait pas faire du Beckett : des personnages inintéressants ou exaspérants dans une histoire sans ressort et qui n'avance pas, c'est vraiment difficile à filmer. On peut s'éloigner du réalisme et prendre ses distances avec l'industrie du cinéma mais on ne sort pas sans peine du cadre narratif classique : bon scénario, bons dialogues, scénographie carrée, sujet intéressant, bref rien ne remplace une bonne histoire. Agnès Varda avait été victime de la même erreur avec Michel Piccoli et Catherine Deneuve dans Les Créatures. La narration et l'intérêt pour les personnes (réelles ou de fiction) sont à la base du cinéma, c'est à mon avis la leçon de tout le cinéma expérimental des années 60-70. Et aussi, excusez-moi M Metz, la leçon de toute la critique du cinéma Narratif-Réaliste-Industriel menée à Censier et Vincennes à la même époque. Cul de Sac en est une illustration dérivée mais éclatante.
Ce huis-clos loufoque oscille entre drame et farce dans un décor à la fois romanesque et inquiétant… Les personnages sont imprévisibles, l’image magnifique… Bref, le génie de Polanski est bien là, avec un sens hors du commun pour raconter une histoire atypique… Et pourtant, quelques longueurs car le scénario s’enlise un peu vers une fin qui ne parvient guère à raviver la flamme entrevue dès les premières images.
Les trois premiers films qui ont posé l’empreinte d’un cinéaste original ressortent sur grand écran. Ils donnent le tournis. Je ne sais pas si après les avoir visionnés on peut y déceler les prémices du futur grand réalisateur. Il n’est pas interdit d’imaginer que « Répulsion » a pu préparer des films comme « Le locataire » ou « Rosemary’s Baby ». Le rythme indolent que le cinéaste imprime le plus souvent à ses premiers essais, contraste avec la sourde violence qui en ressort. Si « Un couteau dans l’eau » n’a rien à voir avec « Calme blanc », dès l’arrivée de l’étranger sur le pont du bateau, on pressent que quelque chose va se passer. Mais de quel ordre ? Physique, sexuel… Roman Polanski laisse beaucoup de temps à l’histoire pour prendre ses marques, ce qui n’est pas le cas du troisième volet de cette série « Cul de sac », à mon avis le plus abouti, le plus personnel, le plus passionnant. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
ce film est complètement stupide et aussi arride que les paysages dans lequel évoluent des êtres dénués de tout intérêt, Donald Pleasence a un rôle idiot de pleutre, Françoise Dorléac n'a presque pas de répliques à part son rire stupide, une grande actrice (trop tôt disparue) qui aurait pu être employée de meilleure façon et un film méconnu de Polanski et pour cause, sa nullité en fait foi !