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Un visiteur
1,0
Publiée le 12 juillet 2016
ce film est complètement stupide et aussi arride que les paysages dans lequel évoluent des êtres dénués de tout intérêt, Donald Pleasence a un rôle idiot de pleutre, Françoise Dorléac n'a presque pas de répliques à part son rire stupide, une grande actrice (trop tôt disparue) qui aurait pu être employée de meilleure façon et un film méconnu de Polanski et pour cause, sa nullité en fait foi !
Voir un grand nom du septième art sur une affiche donne forcement envie mais même les grands peuvent se rater. Polanski raconte dans ce film deux truands qui se cachent dans un château en ruine où vit un couple. Sur le papier cela semble prometteur, mais sur l'écran le résultat est décevant. La réalisation est extrêmement plate et sans imagination. Le scénario comporte très peu de moments intéressants, les dialogues sont vides, les personnages sont plutôt bien écrits mais les acteurs et actrices surjouent. Le noir et blanc du film n'est pas agréable à regarder et est très sale. Le montage est comme la réalisation, ennuyeux et sans âme. Je parlerai bien de la musique, mais vu qu'il n'y en a pas pratiquement pas... Les décors et les costumes sont sympas mais sans plus. Cul-de-Sac est un bon titre puisque le film avance dans une bonne direction, il se retrouve devant un mur et n'essaye pas de faire marche arrière ou de trouver une solution. Il reste là ou il est et tourne en rond. Dommage...
Je suis surpris du ton un peu loufoque du film, car c’est un genre peu commun à Polanski!!! Je pense que Peter Sellars aurait pu jouer dedans et l’on n’aurait pas été plus étonné que ça. Cela dit, il est tout à fait passionnant de sentir l’ambiance toujours frémissante et l’incursion de la folie et des sentiments de la peur qui se retournent contre les personnes qu’on ne soupçonnerait pas.
Signé Roman Polanski, ce "Cul-de-sac" n'est clairement pas le meilleur cru du cinéaste. Le scénario est plutôt convenu et les personnages sont stéréotypés. Cependant, le soin de la mise en scène et les performances des acteurs emporte le tout et nous fait passer un agréable moment. "Cul-de-sac dégage un certain charme malgré un rythme et une ambiance assez lourds et pas toujours appropriés. Si on préfèrera un "Bal des Vampires" ou un "Rosemary's Baby", ce long métrage demeure des plus honorable.
Pour son troisième film, Polanski se montrait déjà audacieux dans la mise en scène, et aussi dans son histoire qui navigue sans cesse entre deux eaux. En effet les comédiens jouent à merveille le grotesque de certaines situations et confèrent au film un climat léger qui peut facilement basculer dans la violence, c'est tout le charme du film !
Après une entrée en matière surprenante, où le spectateur doit apprendre à cerner un lieu et des personnages peu communs, le film trouve aisément son rythme. Entre situations cocasses et humour noir, on retrouve bien la patte du génial Polanski. "Cul-de-sac" reste néanmoins plus optimiste que la plupart des films du cinéaste, en dédramatisant des événements pas toujours heureux. Drôle et étrange à la fois, le film est tout à fait plaisant en faisant évoluer son scénario de façon souvent inattendue. Et puis, enfin, il y a Françoise Dorléac. Illuminant l'écran par sa beauté et son charisme, elle est en plus sublimée par le désir intense qu'a Polanski à la filmer. Le film n'est pas toujours irréprochable en terme de rythme, mais brille globalement par sa singularité et son interprétation.
La photo est magnifique, l'histoire est loufoque à souhait, les situations sont cocasses, les personnages sont imprévisibles, les acteurs sont très bons (surprenants même) et Françoise Dorléac craquante. On pourra néanmoins regretter certaines longueurs qui n'apportent pas grand-chose.
"Cul-de-sac" est un film réussi, bénéficiant d’un décor improbable et marquant pour situer une intrigue sur l’incompatibilité amoureuse. Le générique est excellent, la mise en scène maîtrisée et Françoise Dorléac d’une classe folle. Il faut toutefois concéder que l’histoire est quelque peu ennuyeuse et répétitive au début, mais plusieurs bonnes idées lui donnent du souffle au fur et à mesure, notamment l’arrivée impromptue de visiteurs infiniment agaçants. En fin de compte, "Cul-de-sac" est une œuvre aboutie qui ne détonne pas dans la filmographie de Roman Polanski.
C'est ici tout le paradoxe de Roman Polanski. Le grand cinéaste qu'il peut être a toujours eu les très hauts et les plutôt bas. Cul-de-sac fait partie de cette dernière catégorie. Car, si l'idée de départ est bonne, comme toujours chez Polanski, la manière dont l'angle est présenté fait preuve de suffisance. C'est un bon résumé de sa filmographie, entre deux chefs d'oeuvre, il accuse un coup de moins bien. Tirons quand même hommage à Françoise Dorléac, qui était une future grande arrêtée en plein vol.
Déjà tout Polanski, sa maîtrise de la caméra et des situations, sa direction d'acteurs géniale. Ajoutons-y un Donal Pleasance complétement déjanté et résumons nous en affirmant que ce film se déguste comme une rare friandise.
La grande particularité de ce troisième long-métrage signé par Roman Polanski, et coécrit par son compère Gérard Brach, est qu’il a repris le point de départ de son premier long-métrage pour arriver à la même conclusion que dans le second, à savoir l’intrusion d’un inconnu dans le quotidien d’un couple aisé comme dans Un couteau dans l’eau et la névrose du personnage principal de Répulsion. En faisant osciller son récit entre le thriller psychologique et la comédie absurde, Polanski signe un huis-clos particulièrement déstabilisant qui doit beaucoup aux prestations de ses trois interprètes, à commencer par Donald Pleasance que l’on a rarement vu aussi drôle que dans le rôle de ce mari lâche. La qualité des images en noir et blanc, la beauté des décors, filmés sur l’île écossaise de Holy Island, mais aussi la musique dérangeante composée par son compositeur attitré de l’époque, Krzysztof Komeda donne également à ce film baroque un charme décalé et ensorcelant.
Les premiers instants sont étonnements originals, appuyés,par une BO entraînante et super sympa! Malheureusement quelques longueurs viennent s'immiscer dans le long métrage pour moins plus grand damne! Mais le personnage du gangster très bien joué par son interprète nous permet de rester et de tenir jusqu'à la fin de qualité!
Un drôle de huit-clos qui oscille constamment entre drame et comédie. Malgré l'horrible situation dans laquelle se retrouve ce couple bobo (un gangster en cavale qui squatte leur maison isolé sur une île, pour attendre que ces potes viennent le chercher), on se surprend à rire devant les quelques situations burlesques que propose le film. On est bien loin des thrillers psychologiques sur fond de schizophrénie, que j’affectionne tant dans la filmographie de Polanski, mais ce "Cul-de-Sac" égale presque les autres chefs-d'oeuvre du cinéaste.
Un début de film très prometteur, drôle, dynamique et avec un trio qui fonctionne à merveille et puis, au fur et à mesure, le film s'enlise et offre moins de bons moments. La comédie laisse place à une histoire plus lente, moins soignée je trouve et notre concentration en prend un coup. Le final ne parvient guère à raviver la flamme entrevue au départ !!