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Med Med
2 critiques
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4,0
Publiée le 30 juin 2024
Un des films préférés de mon père et moi. Certes certaines répliques ou scènes sont un peu datées, en même temps le film date de 1998 et a l'époque ca avait plus de geule. L'histoire de fond est intéressante et peu traitée dans le monde du cinéma. Je trouve les acteurs assez bon .
Sur un scénario hautement improbable, Barbet Schroeder nous livre un thriller implacable et particulièrement dynamique. Si Andy Garcia tient le premier rôle, c’est surtout Michael Keaton qui impressionne avec ce rôle d’antagoniste très efficace. L’Enjeu c’est un jeu du chat et de souris dans lequel il ne faut pas être trop regardant concernant les incohérences mais on ne s’y ennuie absolument pas car c’est mené bon train par Schroeder qui s’est appliqué à la mise en scène nous réservant beaucoup de suspens. Formellement ça envoie en tout cas.
Un pur nanar où Andy Garcia cherche à jouer un rôle qui ne lui colle pas à la peau. Quant-à M Keaton, on se demande qui a eu l'idée de lui donner un rôle de psychopathe super baraqué qui explose les doubles vitrages plastifiés avec ses petits bras secrétaire dactylo. Spoiler: la scène où il fait de la muscu dans sa cellule. On lui a badigeonné le corps d'huile pour faire croire qu'il est musclé. En réalité, Keaton est épais comme une arbalète et du coup, il me fait sourire quand il joue le mec costaud face aux autres taulards. Sa doublure voix francaise est le melange de celle de Rambo et d'un cancéreux de la gorge, risible. Bref, une demie étoile pas mieux !!
Un thriller peu mémorable ancré dans les années 90. On y trouve un peu de "Silence des agneaux" pour l’évasion d’un tueur psychopathe et du "Die Hard" pour le héros solitaire à la rescousse d’otages. Si Michael Keaton est impeccable en méchant, Andy Garcia n’a, lui, pas le charisme d’un Bruce Willis.
Noyé dans un raz de marée de thriller lors de sa sortie en salle, L'Enjeu aura su tirer son épingle du jeu au vidéo Club grâce notamment à cette rencontre burnée entre Keaton et Garcia et le savoir faire de Schroeder qui malgré un scénario faiblard assure l'échange avec une tension admirable face à si peu d'enjeu et de suspense.
Un pur produit des années 90 que ce thriller à mi-chemin entre le huis-clos et le film d'évasion. Sur un synopsis tout simple mais intéressant, un long-métrage au rythme assez accrocheur, un enchainement de péripéties sans temps mort mais un manque flagrant de tension dramatique qui plombe un peu l'ensemble, le rendant banal et prévisible. Si Andy Garcia propose une prestation bien neutre, presque terne et peu inspirée, Michael Keaton offre, lui, une interprétation bien plus marquante, subtile mais qui a tendance à verser dans l'excès. Un ensemble qui laisse une agréable sensation d'honnête divertissement. Pas mal du tout.
Très bon thriller plein d actions. Les 2 protagonistes campent bien leur rôle. Sujet pas commun. Une course finale assez spectaculaire. Et surtout jusqu où peut aller l amour d un père pour sauver son fils?? Jusqu’à l impossible..et c est réussi..excellent. J ai beaucoup aimé !!
Les années 1990 ont été un terreau particulièrement fertile pour les thrillers de tout poil... et « L'enjeu » ne déroge pas à cette règle immuable. Bien que le scénario paraisse un peu « capillotracté » par moment, il se révèle suffisamment prenant pour qu'on ne décroche pas un instant. En effet, on prend vite fait et cause pour ce flic fatigué qui tente de sauver son fils envers et contre tous. Quant au grand méchant, intelligemment interprété par Michael Keaton... il est absolument parfait, machiavélique et retors à souhait ! Le reste de la distribution est également à la hauteur des enjeux, Andy Garcia et (dans une moindre mesure) Marcia Gay Harden faisant le job avec une réelle implication. Le résultat donne un film tout à fait satisfaisant qui remplit haut la main sa fonction de divertissement et qui n'a pas pris une ride malgré le nombre des années. Perdu au milieu des nombreuses autres productions du genre, ce titre a été un peu oublié avec le temps... Il peut toutefois être redécouvert par le plus grand nombre, sans aucun soucis !
Un de mes premiers DVD à l'époque...mais ça a un peu vieilli et le scénario est un peu tiré par les cheveux (seul un criminel a une moelle compatible avec l'enfant malade du flic). En revanche ce qui m'avait fait bonne impression est la réalisation et j'aime bien le générique d'ouverture avec les titres qui suivent les contours d'éléments de l'image. Mais au final un film qui peut rester oublié sans grande perte.
J'ai beaucoup aimé ce film qui est en fin de compte un jeu du chat et de la souris entre deux hommes. La "proie" ici est un dangereux criminel que le policier (et ceux qui vont l'aider c'est à dire ses collègues) vont tenter de rattraper. Je me permets un petite digression...Les enfants jouent souvent à un jeu dans lequel des "gendarmes" doivent attraper des "voleurs" dans les cours de récréation; évidemment la plupart des enfants préfèrent être en position de "voleur" c'est à dire celui qui doit être attrapé. Je pense que ce jeu reste un peu ancré dans l'inconscient des adultes, et même si dans ce film on souhaite que le policier attrape le criminel (c'est vraiment pour la bonne cause, pour son fils etc...), il y a une part de nous avec un fantasme qui est de vouloir que le "voleur" en réchappe. C'est à mon avis un des ressorts qui font que ces films de course-poursuite sont tellement appréciés par le public...Dans ce film, il l n'y a pas de temps mort, le rythme est soutenu et bien géré, et le criminel est charismatique et déterminé, un dur à cuire extrêmement résistant et avec des capacités intellectuelle avérées. On se dit que si quelqu'un peut en réchapper c'est bien lui, et on se demande jusqu'où il va bien pouvoir aller malgré les obstacles qui se dressent sur sa route...Donc au total, même si les ficelles ont un peu grosses, le film n'en reste pas moins très bon...
Film exécrable, un scénario plus que boiteux qui ne peut être en aucun cas sauvé par les acteurs, il s'agit d'un vulgaire film d'action frôlant le ridicule
Barbet Schroeder est véritablement un réalisateur à la filmographie éclectique : il débute dans le milieu du cinéma aux côtés de la Nouvelle Vague (il a tout de même fondé Les Films du losange avec Éric Rohmer), il peut réaliser des documentaires sur des sujets brulants (Général Idi Amin Dada : Autoportrait, L’Avocat de la terreur, Le Vénérable W.) mais peut également œuvrer sur des purs produits hollywoodiens comme L’Enjeu. En effet, ce dernier est un polar typique de ceux que produisait Hollywood dans les années 90. Si on excepte un générique où les crédits apparaissent de tous les côtés du cadre en diagonal ou quasiment couchés défilant sur des plans débullés montrant que l’ordre des choses va se trouver bouleverserspoiler: (puisque le policier va être amené par moments à aider le criminel) , Barbet Schroeder signe un film d’action tout à fait classique mais très efficace à condition d’accepter certains clichés du genre (le héros et le méchant quasiment indestructibles ; le héros qui ne se remet jamais en question alors que sa volonté de sauver son fils cause de nombreux morts ; la poursuite sur l’autoroute très exagérée surtout quand on voit qu’elle n'engendre aucune victime ; le méchant qui s’évade à la fin alors qu’il était quasiment mort…). Mais ce qui marque surtout à la vision de ce film est la performance de Michael Keaton glaçant dès sa première apparition (qui rappelle un peu celle de Robert De Niro dans Les Nerfs à vifs de Martin Scorsese) qui nous fait complètement oublier ses personnages de Beetlejuice ou de Batman. Un bon polar du dimanche soir très divertissant si on ne cherche pas trop la vraisemblance.
Pour sauver son jeune fils, un officier de police doit convaincre un détenu compatible de donner sa moelle épinière. Celui-ci, QI 150, accepte mais s'évade. La traque commence. Une bonne distraction avec Michael Keaton dans le rôle du détenu psychopathe. Il joue bien et offre un humour franc et naturel.
On peut être un excellent réalisateur et se planter à cause d'un scénario qui ne tient pas la route. Ce film constitue un véritable catalogue d'invraisemblances du début jusqu'à la fin (Bravo par exemple pour ce spoiler: prisonnier classé hyper dangereux et qui se trimbale avec des chaussures à lacets ! ) On a l'impression que le film a été pensé avec comme règle : Qu'importe la crédibilité, pourvu que le spectateur en prenne plein la vue. Alors en prendre plein la vue pourquoi pas mais quand c'est uniquement gratuit comme ce dspoiler: emi-tour sur l'autoroute avec zéro morts et zéro blessés , ça devient vite gavant. Quant aux détails, le film contient une erreur de script digne de figurer dans les anthologies : spoiler: Keaton poursuivi enfourche une moto au hasard et démarre aussi sec (passons), sur le plan suivant on le voit 100 mètres plus loin sur sa moto, un casque sur sa tête ! Finalement c'est 96 minutes de lutte entre "super flic plus malin que les autres" et "super méchant plus malin que les autres", avec la participation de "madame super toubib" et de "super petit malade", tous les autres personnages étant c.. comme la lune. Affligeant !
Basé sur un canevas simple, l'Enjeu s'avère un suspense haletant et très bien maîtrisé, avec notamment un Michael Keaton jubilatoire qui mène la danse face à un Andy Garcia totalement dépassé mais se battant pour sauver la vie de son fils. Après une lente mise en place sous tension, le film accélère brutalement pour ne plus ralentir. Le métier de Barbet Schroeder fait le reste et nous offre un très bon divertissement, nerveux et prenant.