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Hervé L
78 abonnés
636 critiques
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3,0
Publiée le 3 février 2023
Un film qui dénonce les pratiques de surveillance développées sans autorisation à la fois inutile dans les affaires criminelles et préjudiciables dans les affaires privées. Le scénario est sans surprise et la fin plutôt pitoyable
Le gang Anderson réalisé en 1971 est un film-charnière dans la filmographie de Sidney Lumet car c’est celui qui fait basculer le cinéaste dans les thématiques du Nouvel Hollywood. Ici, il s’agit de confronter essentiellement le personnage principal du film interprété par Sean Connery à sa paranoïa. L’acteur signe ici sa deuxième collaboration avec le cinéaste après La colline des hommes perdus (1965). Et, un an avant le scandale du Watergate, Lumet filme l’Amérique sous surveillance de masse du début des années 70. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/lumiere/lumiere2022/#LGA
Lumet a déjà seize longs métrages derrière lui, avec de grandes réussites ( " l'homme à la peau de serpent", " point limite" et " le preteur sur gages" notamment) lorsqu' il met en scène " Anderson tapes".
Apparemment, " le gang Anderson" se présente comme un simple film de casse ( ici celui des occupants d'un immeuble de la bourgeoisie new yorkaise).
C'est pourtant bien autre chose, comme l'indique le titre original qui fait explicitement référence à des enregistrements.
Finalement sujet principal du film, Lumet se propose de nous montrer, une année avant le scandale du Watergate et plusieurs décennies avant l'affaire Snowden, que nous sommes surveillés grâce à la technique, mise au service de l'espionnage de nos comportements privés.
La force de " anderson tapes" repose sur un casting de premier choix ou la distribution est conduite avec brio par un Sean Connery formidable ( lumet l'emploiera dans plusieurs de ses opus) qui tente de sortir du carcan ou son rôle de James Bond semble le cantonner.
On relèvera la présence dans sa première apparition à l'écran du charismatique Christopher Walken et de la très sexy Diane Cannon ( qui fut à la ville la quatrième épouse de Cary Grant et la mère de son seul enfant).
La première partie est plus réussie de l'ensemble et les dix dernières minutes sont il est vrai un.peu décevantes, mais c'est un film qui se tient largement.
Certes ce n'est pas ce que Lumet réalisera de mieux, mais le plaisir de certaines scènes, de dialogues savoureux, de revoir cette distribution prestigieuse procure, à mes yeux, un plaisir incontestable et parfois même jubilatoire.
Un petit, tout petit Sidney Lumet. Son rythme très posé, toujours au plus près de ses personnages ne convient pas à un film qui lorgne plus vers la comédie lourde que du film de braquage tendu. L’écriture des personnages est grossière et beaucoup sont rapidement pénibles à suivre. Le film m’a paru du coup bien trop long et sans réel moment marquant. Même Sean Connery en braqueur macho n’arrive pas à relever le niveau d’un film très médiocre dans tous ses aspects.
4 693 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 3 juin 2021
Le réalisateur chevronné Sidney Lumet a réalisé de nombreux films supérieurs à la moyenne au cours de sa longue carrière mais Le Gang Anderson un film de braquage générique du début des années 1970 n'en fait pas partie. Les dialogues et le jeu des acteurs y compris celui de Sean Connery sont médiocres et la partition de Quincey Jones n'est pas adaptée. Le travail de la caméra est bon mais insuffisant pour compenser un film où aucun des personnages ne semble totalement réel d'une manière tout à fait typique des films de cette époque. Un autre problème est que le film n'a pas de but bien que la fin confuse soit dans un certain sens supérieure à la brillante conclusion de films comme Ocean's Eleven le spectateur se demande toujours et alors. Ce n'est pas un film affreux mais il lui manque beaucoup trop de choses pour le distinguer du très grand nombre de films similaires...
Amusé, inspiré, Sidney Lumet brouille quelque peu les cartes de sa filmographie avec ce polar au classicisme buté, tellement charmant sous ses aspects coquins. Un casse traditionnel conduit son patron ( Sean Connery, quand même ) dans les arcanes insoupçonnés de la surveillance policière . Ecran, bande magnétique, tout y passe pour figurer big Brother bien avant l’heure mais tellement prophétique de notre monde actuel. Ce qui renforce l’intérêt de ce film dont la mise en scène requiert ici un procédé filmique dynamique sur la réalisation et l’interprétation, à travers la lecture de l’image dans l’image, l’écran dans l’écran. Le divertissement devient intelligent et nous réserve encore bien des surprises. On a droit à un assaut type GIGN ( qui naîtra … cinq ans plus tard ! ) dans la versatilité d’un récit devenu presque dramatique. Pour constater que les fameux enregistrements … je ne vous en dis pas plus. C’est du piment à l’état pur ! AVIS BONUS Toujours les mêmes spécialistes et toujours un bon projecteur sur une œuvre et son créateur . Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Expert en braquage de coffre-fort, Duke Anderson sort de prison après une peine de 10 ans. Il retrouve sa maîtresse, et a l’idée de détrousser les habitants de l’immeuble huppé de celle-ci… C’est un Sidney Lumet en petite forme que l’on retrouve derrière « The Anderson Tapes », polar à la trame peu adroite. En effet, plusieurs problèmes émaillent le scénario. D’abord, un manque d’enjeu dans l’intrigue : l’idée du vol arrive comme un cheveu sur la soupe, et le protagoniste n’a aucune motivation autre qu’un vague appât du gain. Il ne fait par ailleurs pratiquement aucune utilisation de ses soi-disant dons de casseur de coffre-fort ! Ensuite, des personnages non développés, auxquels on ne s’attache en conséquence pas vraiment. C’est dommage car la distribution est tout de même sympathique. Sean Connery (alors tout juste sorti du costard de 007) en gentleman cambrioleur, Martin Balsam en décorateur efféminé, et un tout jeune Christopher Walken en jeune loup à moitié paumé. Le plus dommage est que le film comporte plusieurs (très) bonnes idées, malheureusement bien trop peu exploitées. Les thèmes de la paranoïa, de la surveillance omniprésente, et de l’éclatement de l’information, sont très pertinents et en avance sur leur temps (il est d’ailleurs très ironique de voir un portrait de Nixon dans les bureaux de l’une des agences de surveillance !). Mais ils ne sont qu’effleurés par le scénario. Un autre sujet est rapidement évoqué en introduction : le forçage de coffre-fort comme une métaphore sexuelle. Dès lors, on peut voir la volonté de détrousser tout un immeuble comme un désir sexuel frénétique pour le protagoniste, après 10 ans d’abstinence (ou parallèle la libération sexuelle des 70’s ?). Mais là encore, l’idée, bien qu’amusante, est à peine utilisée. « The Anderson Tapes » reste tout de même filmé avec professionnalisme (Sidney Lumet n’est pas n’importe qui), toutefois on ne peut s’empêcher d’être déçu au vu de son potentiel.
Même si le film a un peu vieilli, il reste un bon polar mené d'une main sure par Sidney Lumet obnubilé par les "écoutes" (nous sommes à l'époque du Watergate). Il nous propose de jolies pointes d'humour, mais peu d'action, la première partie du film reposant sur la préparation d'un casse. Ce polar efficace nous offre une belle affiche avec un très bon Sean Connery et le jeune Christopher Walken (le film date de 1971), spécialiste des systèmes d'alarme. Le pitch : John Anderson (le Duke rebelle du système : banque, justice, bourse, mariage) sort de tôle après 10 ans. Il retrouve Ingrid son amante (la pulpeuse Dyan Cannon) et prépare sa "reconversion" avec un projet de Casse, Mais il attention, car il est sous surveillance.
Voilà un film qui a bien vieilli. Ils devaient découvrir la surveillance video!!!! Le gang des bras cassés n'est pas des plus folichons et l'objectif peu passionnant. Bref plutôt ennuyeux au final
Sidney Lumet prend le parti de l'humour et réalise donc un film à mi-chemin entre le polar et la comédie, appuyé par une réalisation particulière. L'histoire n'est pas passionnante et on comprend assez vite ce qu'il va arriver.
Ce film est tellement hétéroclite qu'on s'y perd un peu. Il repose sur plusieurs registres souvent mêlés : le policier, l'humour, la parodie, le burlesque... C'est ce qui fait son intérêt et sa faiblesse. On peut apprécier le décalage à condition d'être prévenu. C'est la loi du genre, le clin d’œil convenu. Tout le monde ne s'appelle pas Luis Buñuel. Il aurait fallu éviter que le baroque ne tourne au grotesque, que les portraits-charges ne deviennent de pesantes caricatures. Il aurait aussi fallu que la sacro-sainte règle hollywoodienne qui impose une fin morale à tout prix, même au mépris de la vraisemblance, ne soit pas aussi brutalement respectée. Le suspense, réel, est parfois un peu brisé par des longueurs ennuyeuses. C'est un film qui se laisse voir sans plus.
La classe de Sean Connery pour un film original dans son jus seventies au top de la technologie de l'époque. Le montage est percutant et dynamique, ce qui est rarement le cas pour l'époque quand on regarde aujourd'hui. Une arnaque et un braquage en même temps, on ne s'ennuie pas. Un film a réhabiliter immédiatement.
Petit film mineur mais amusant où Sidney Lumet se fait les dents. C’est ironique et léger, joué par une bande d’acteurs en train de devenir célèbres – Connery, Balsam, Walken – et qui ne se prennent vraiment pas au sérieux. Divertissant avec une belle ambiance des années 70, aussitôt vu, aussitôt oublié.
Sidney Lumet réalise un très bon film de braquage dans un hôtel. Sean Connery et Christopher Walken incarnent des cambrioleurs. Il a beaucoup de suspens , d'humour noir et d'action en chaîne, de rebondissements en cascade . Aussi bon qu'un James Bond dans la lignée explosive et spectaculaire.
Le Gang Anderson est un film de braquage très moyen. Le film manque pas mal de péripéties. Les personnages sont moyennement attachants même celui d'Anderson malgré le charisme de Sean Connery. Les acteurs ne sont pas mauvais, on retrouve d'excellents acteurs tels que Sean Connery et Christopher Walken. Le scénario se tient, même si le plan de braquage manque d'originalité et de surprise. L'intérêt de ce film réside surtout dans le fait que c'est l'un des premiers films de Christopher Walken. C'est assez décevant de la part de Sydney Lumet.