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Maqroll
164 abonnés
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1,5
Publiée le 21 décembre 2010
Un mauvais film de Sidney Lumet, ça ne court pas les rues… Eh bien, en voici un ! Cette histoire de hold-up raté (thème cher à l’auteur comme en témoignent le très bon 7 h 58 ce samedi-là et le chef d’œuvre de Lumet, Un après-midi de chien) part pourtant bien mais se perd assez vite (disons en gros au bout d’une demi-heure) dans un scénario gratuitement sophistiqué qui fleure parfaitement les années soixante (même si on est en 1971 !) et ne dégage rien de construit ni d’élaboré. Même Sean Connery, pourtant irréprochable comédien, ne se sort pas de ce piège dans lequel il semble être tombé. À oublier si l’on veut rendre service à ce grand créateur qu’a su être dans bien d’autres occasions Sidney Lumet.
Le Gang Anderson (1971) est une œuvre pour le moins déroutante, qui dénonce l’effet « Big Brother » dans les rues de la Grosse Pomme Un gang de braqueurs décide de s’attaquer à un hôtel de luxe en vidant les appartements les uns après les autres. Si la première partie du film peine à convaincre, à cause de la mise en scène et du manque de rythme, la seconde (et dernière) partie satisfait dans son ensemble lorsque le braquage se met en place et se clôture par une fin assez inattendue ! Ce que l’on pourra regretter le plus ici, ce sont les nombreux bruitages électroniques qui n’ont décidemment pas leur place au sein du film. Niveau distribution, on aura le plaisir de retrouver un jeune comédien qui faisait ses tous premiers débuts au cinéma, à savoir Christopher Walken et à ses côtés Sean Connery (que l’on retrouvera plus tard dans The Offence - 1973 & Le Crime de l'Orient-Express - 1974). Quant au scénario, on le doit à Frank Pierson, scénariste des célèbres Luke la main froide (1967) & Un après-midi de chien (1976).
Bof j'ai pas ete emballé par cette histoire de cambriolage qui se termine mal et ce malgré le charisme du grand Sean Connery tres credible en cerveau de l'operation.La realisation est correcte mais c'est surement le temps qui a fait le plus de mal a cette oeuvre policiere qui nous presente les 1ers systemes de protections et de video surveillances dont nous sommes des habitués aujourd'hui ,l'autre defaut principal vient a mes yeux du manque de tensions durant la preparation et le deroulement du cambriolage sauf peut etre au moment de l'assaut de l'immeuble par la police et encore.On ne ressent jamais le travail d'equipe dans lequel chaque personnage aurait eu un role bien precis facon mission impossible (la serie et pas le film) non ici tous le monde est plutot polyvalent.Y a egalement la bande-son aux bruitages bizarroides + agacants qu'autre chose et des proprietaires d'apparts bien trop dociles et pas assez combatifs a mon gout.
Très petit Lumet. manque flagrant de rythme, problème de scénarion. Le film veut dénoncer l'omniprésence de la surveillance en montrant les nombreuses caméras et micros mais cette dénonciation et l'histoire du casse ne s'imbrique jamais véritablement.
«Le Gang Anderson» est un mauvais film de Sydney Lumet, oui même lui a fait des coquilles. C’est assez rare d’ailleurs. Lumet aborde un thème qui lui est décidément très cher: les cambriolages ou les braquages ratés. Voila qui rappelle «Un après-midi de chien». Ici, il s’agit d’un cambriolage raté, celui d’un luxueux hôtel. Un cambriolage pourtant très bien préparé par un cerveau nommé Sean Connery. Ce dernier est d’ailleurs très crédible dans son rôle. Le problème de ce film, c’est qu’il est clairement scindé en deux parties, la première manquant terriblement de rythme et la deuxième qui tente de rattraper tout ça, mais en vain. En revanche, «Le Gang Anderson» se met à l’heure de la technologie de l’époque avec l’omniprésence de toutes ces caméras de surveillance, c’est d’ailleurs tout ce que l’on retiendra. Un film mou, sans réel suspense mais fort heureusement, Lumet se rattrapera à de multiples reprises.
L'aspect de l'espionnage technologique a beau être bien exploité, la musique de Quincy Jones a beau être très inspirée et Sean Connery a beau être parfait en cerveau d'un cambriolage, il n'empêche ce "Gang Anderson" est vraiment peu emballant. L'histoire est très loin d'être passionnante et puis surtout la mise en scène de Sidney Lumet est vraiment très molle. Elle décolle juste un petit peu vers la fin mais il est beaucoup trop tard. Il est inutile de préciser que le réalisateur de "12 Hommes en colère" a fait et fera beaucoup mieux par la suite.
Sidney Lumet prend le parti de l'humour et réalise donc un film à mi-chemin entre le polar et la comédie, appuyé par une réalisation particulière. L'histoire n'est pas passionnante et on comprend assez vite ce qu'il va arriver.
Film quelconque donc sans originalité: scénario ultra classique, rythme mollasson, mise en scène banale, rien ne surprend le spectateur hormis le fait que le réalisateur est Lumet. A éviter.
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12 474 critiques
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3,0
Publiée le 5 janvier 2014
Dans "The Anderson Tapes", Sean Connery est plus surveillè dehors qu'en prison! L'acteur britannique quitte son costume de James Bond, dètenteur d'un permis de tuer, pour jouer le rôle d'un dèlinquant, et ex-amant d'une Dyan Cannon qui suscite le dèsir sexuel! A la mise en scène, on retrouve Sidney Lumet qui rèvèle les mèthodes de surveillance audiovisuelle de la police pour un divertissement calibrè, parfois drôle et très seventisè, annonçant en quelque sorte la fameuse « affaire du Watergate » . Quelques systèmes d'alarmes à neutraliser, des portes a ouvrir, des circuits tèlèphoniques a couper, c'est le job confiè à Christopher Walker qui n'ètait pas encore le grand acteur que l'on connait! Contrairement à Martin Balsam qui traverse dècidèment tous les genres cinèmatographiques en jouant ici la « folle » de service! Un gros coup qui s'appuie surtout sur la modernitè et l’efficacitè de la mise en scène et sur le charisme de son acteur principal, avec en prime, la musique de Quincy Jones...
Ce polar est très lent et bien froid. L'ensemble manque cruellement d'émotion et de charme même avec la présence de Sean Connery, qui, il faut bien le dire est ici un peu transparent. Le problème est peu être du à l'histoire se déroule par le prisme des écoutes et de la vidéo surveillance sans jamais justifier son point de vu.
Le Gang Anderson n'est pas le plus réussi des films de Sidney Lumet pourtant il est bon réalisateur et cette histoire de cambriolage bénéficie de la présence du grandiose Sean Connery et on a aussi le plaisir de voir Christopher Walken dans son 1er rôle au cinéma. Mais le rythme n'est jamais réellement très vif, le suspense est peu présent, le film comporte des touches d'humour mais à certains moments on ne sait pas si cela a été voulu par le réalisateur ou si c'est involontaire. La scène du casse n'est pas extra mais il faut avouer que la fin est assez inattendue. Je ne m'attendais pas un grand film mais au moins un film divertissant, c'est plus décevant qu'autre chose. A signaler la B.O. signée Quincy Jones qui est très agréable.
On est alléché au départ, on se laisse un peu prendre au début mais finalement... on en ressort avec le sentiment que Lumet, pour le coup, est passé à côté. Le film s'avère en définitive assez plat, l'interprétation est tellement sobre qu'on a l'impression d'une retenue (pourquoi?), le rythme est lent et une absence totale de nervosité ou de suspense vient tout gâcher. C'est dommage car certaines séquences assez réussies (notamment les interventions de certains seconds rôles) démontrent que Lumet pouvait (devait?) faire mieux que cela. On ne lui en tiendra pas rigueur mais tant pis pour le coup.
intéressant avec le recul , comme un témoignage du début des techniques de surveillance mais coté histoire je reste un peu sur ma faim..... à se demander si les passages "burlesques" étaient voulus à l'époque... Un casse bien monté spoiler: qui se finit en queue de poisson
La classe de Sean Connery pour un film original dans son jus seventies au top de la technologie de l'époque. Le montage est percutant et dynamique, ce qui est rarement le cas pour l'époque quand on regarde aujourd'hui. Une arnaque et un braquage en même temps, on ne s'ennuie pas. Un film a réhabiliter immédiatement.
Un bon long métrage de plus a mettre à l'actif de la longue filmographie de Sidney Lumet !! A sa sortie de dix ans de prison, Anderson a l'idée en tète de monter un gros coup mais il est surveillé par la police sur écoute et avec des jumelles. Discrètement, in va convaincre des prisonniers sortit en même temps que lui et de bons malfrats pour cambrioler méthodiquement un palace ou les occupants ont de sacrées magots dans leurs coffre forts. Sidney Lumet nous ménage beaucoup de suspenses sur un excellent scénario qu'il y a de quoi mettre de bien dans l'œuvre et c'est réussit. On peux reprocher les matériels de police, les bricoles et même la musique de Quincy Jones de tomber dans le kitsch, on est au début des années 70 mais c'est des petits détails. On croirait quand on voit le début qu'on connait déjà la fin mais c'est innatendue au contraire. Sean Connery est toujours impeccable dans la peau du chef du gang, le reste du casting est excellent aussi et on remarquera dans les seconds roles les débuts au cinéma d'un certain Christopher Walken qui fera une longue route par la suite. Divertissant.