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Alex Motamots
7 abonnés
317 critiques
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4,0
Publiée le 14 juillet 2024
Mis à part les tons gris, j'ai aimé ce film. Certes, c'est une bluette, mais une bluette qui m'a plongé dans les années 50 avec ces vêtements si caractéristiques. Bon, les décors sont en carton-pâte et ça se voit, mais ça fait partie du charme surannée de ce film. On n'évite pas les 2 enfants noirs qui dansent et les femmes mariées qui restent à la maison. De nos jours, s'en est risible tant c'est gros. J'ai aimé l'humour du début du film sur le paquebot, dommage qu'il se perde à la fin. Un classique pas désagréable à regarder.
Vu et revu ce très beau film. Cary Grant et Deborah Kerr sont magnifiques tellement rares et élégants. La musique me semble excellente pour cette histoire. Seul bémol les chansons des enfants mais dirigés par Deborh Kerr ça passe. Une très belle fin.
C’est simple et beau. Une des plus belles histoires d’amour du cinéma, bien après « Les lumières de la ville » et « Sur la route de Madison ». Le film tient par la qualité des dialogues incarnés merveilleusement et avec un talent incontestable par Deborah Kerr et Cary Grant. Dialogues plaisants, délicats et vifs. Jamais, ce n’est gnangnan ou artificiel. En tout cas, moi j’y crois. J’ai apprécié le parti pris de Leo McCarey concernant le premier baiser entre Terry McKay (Deborah Kerr) et Nickie Ferrante (Cary Grant) : spoiler: le metteur en scène filme les jambes des protagonistes sur un escalier du paquebot, le baiser est hors-champs.
La visite chez grand-mère Janou (Cathleen Nesbitt) est émouvante car tout respire la dernière fois. Au lointain, la sirène du paquebot retentit pendant que Janou joue du piano, sirène qui retentit comme un glas.
Le gros bémol selon moi concerne les deux séquences de chants avec les enfants ; elles cassent le rythme et alourdissent inutilement le récit qui jusque là m’apparaissait limpide.
A voir en V.O pour entendre Cary Grant s’exprimer un peu en Français avec sa grand-mère Janou qui semble maîtriser notre langue et pour cause, l’actrice Cathleen Nesbitt aurait séjourné en France.
Un homme, une femme, sur un paquebot, se rencontrent, se plaisent, se promettent de se retrouver une fois débarrassés de leurs futurs moitiés respectives. Six mois après, l’heure des retrouvailles a sonné, mais rien ne se passe comme prévu. Ce film de Leo Mc Carey est une référence ; il va imprimer durablement les codes du genre. Dans les nombreuses « RomCom » des 90’s, on retrouve le doux parfum de cet ancêtre devenu quelque peu désuet mais au charme fou. Le scénario, la mise en scène, les dialogues sont d’une intelligence et sensibilité rare. Deborah Kerr et Cary Grant sont élégants et princiers dans tous leurs choix. Une jolie noblesse d’esprit irradie le film et tous les personnages de bout en bout. C’est un film qui fait du bien sans être mièvre ; il a juste subit les affres du temps, et les chansonnettes des enfants dans la dernière demi-heure paraissent aujourd’hui incongrues. A voir pour passer un moment léger, se faire de bien. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
« Elle et Lui » est considéré comme l’une des références majeures en matière de comédies romantiques. S’entourant des inoubliables Deborah Kerr et de Cary Grant, Leo McCarey réalise une nouvelle version de son propre film sorti 18 ans plus tôt. C’est certes convenu mais tout à fait charmant, l’escale chez la grand-mère à Villefranche en est d’ailleurs le parfait exemple. A noter cependant que les parties chantées du film sont franchement niaises.
Je ne dirai qu'un mot NIAIS Bien blanc américain années 50 un tantinet raciste (les deux enfants noirs qui dansent) pas très bien joué malgré le grand talent des acteurs. Il eut mieux convenu à Rock Hudson et Doris Day.
C'est un vrai film romantique, avec Grant d'un côté et Kerr de l'autre. Promis à deux autres moitiés, ils vont pourtant jamais se marier après s'être rencontré lors d'une traversée transatlantique. L'intrigue repose aussi sur une omission dont le dénouement se joue lors de la dernière scène du film qui est aussi la meilleure. Le reste est un peu figé dans des décors qui font un peu trop décor justement. Et l'ensemble a vieilli ntaurellement.
Je comprends que ça ait pu ètre considéré comme un chef d'œuvre en son temps. Malheureusement cet espèce de marivaudage à l'américaine à un peu trop vieilli à mon goût.
Du charme, de la prestance, des dialogues ciselés: Leo McCarey nous offre un parangon de la comédie romantique, dans lequel Cary Grant et Deborah Kerr nous font la démonstration de leur talent. La partition ne compte guère de surprises, mais le charme opère presque de bout en bout. Le film manque un peu de souffle dans sa deuxième moitié, mais la mise en scène compense largement en distillant l'humour et l'émotion dans des scènes subtilement agencées.
Un bijou de comédie romantique à l’ancienne, avec Deborah Kerr, qui joue et chante divinement bien, et Cary Grant, qui promène son personnage comme d’habitude avec classe . On admire la pudeur de l’époque (marre de ces corps dénudés au lit), et cette faculté, vraiment trop éteinte de nos jours, à faire rêver. A voir en VO, c’est top.
Une des plus belle histoire d'amour du cinéma, un des plus beau couple, un scénario et des dialogues tout en délicatesse (sauf les chorales d'enfants, insupportables de niaiserie). Des violons, du drame, mais du très bon. Bouleversant, émouvant et ...finalement réconfortant.
Un des plus beaux mélos du monde assurément. En fait il s’agit de la deuxième version ; la première en noir et blanc datait de 1939 et était réalisée par le même Léo Mc Carey. La couleur et les splendides prestations de Gary Grant et surtout Deborah Kerr qui incarne à merveille cette américaine fine mouche au grand cœur, insufflent à cette seconde mouture un surcroît de génie. Tout est parfait dans ce film : le rythme, les dialogues, les plans cinématographiques (ah le baiser dans l’escalier !). Totalement indispensable (même les scènes de chant avec les enfants, qui en ont crispé plus d’un, m’apparaissent adaptées, c’est dire !).