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Ykarpathakis157
4 693 abonnés
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1,0
Publiée le 14 juin 2021
Deux personnes ennuyeuses Cary Grant et Deborah Kerr se rencontrent lors d'une croisière. Ils se détestent mais naturellement ils tombent amoureux. Ils se donnent rendez-vous à l'Empire State Building dans 6 mois mais la tragédie frappe. J'adore Grant et Kerr mais ils sont au plus mal ici. Les dialogues sont maladroits et le scénario est vraiment insupportable. Il y a aussi des gens qui font des choses totalement stupides comme Kerr à la fin qui vous font mépriser tous les autres personnages. Mais le pire de tout ce sont les enfants. Kerr est une enseignante et nous devons assister à deux chansons vraiment mauvaises que les enfants entonnent en criant. Il y a de quoi se couper les oreilles pour ne pas les entendre. Après la première chanson Kerr est montrée en train de pleurer elle a probablement réalisé à quel point le film était sans espoir. Je pensais qu'après la première chanson nous ne serions pas soumis à d'autres. Mais à ma grande horreur c'était le cas. Pour la deuxième chanson Kerr est allongée dans son lit et les enfants l'entourent. Bon choix le chant des oursins ferait défaillir n'importe qui. De plus les paroles sont inintelligibles ce qui est probablement une bonne chose. Quel était exactement l'intérêt de faire chanter ces enfants en premier lieu cela n'ajoute rien à l'intrigue a l'histoire ou aux personnages...
Une belle et magnifique histoire d'amour! On s'attache très vite à ces personnages sur qui l'Amour tombe dessus sans prévenir. Le scénario est parfait. Seul petit bémol certains dialogues sont un peu longs et monotones.
Elle, se laissera finalement séduire par le côté humain du plus célèbre coureur de jupon de la planète et Lui, devant qui toutes les femmes finissent par céder, choisit l’authenticité plutôt que la fortune assurée. C’est la victoire de l’Amour à l’état pur. Leo McCarey a cru bon d’offrir cette histoire à une autre génération de public en réalisant le remake de son propre film. Le résultat est superbe même s’il a lui-même avoué plus tard qu’il préférait la première version. Les deux premiers tiers du film sont en fait une longue scène de séduction à laquelle ont reste accroché à cause du génie comique des deux interprètes. Deborah Kerr peut aller dans tous les registres avec la même vérité, ce qui en fait l’une des plus grandes d’Hollywood. Cary Grant est de la race des bellâtres pince sans rire qui joue sans se décoiffer mais qui demeure efficace d’un rôle à l’autre. Tout marche à merveille dans le film jusqu'à ce que l’action sépare les deux amoureux à cause de l’accident qui rend Terry paralysée. À partir de ce moment le scénario se concentre trop longue-ment sur sa convalescence et cela brise le rythme qui jusque-là était sans faille. Lorsque Nickie vient la visiter plusieurs jours après leur rendez-vous manqué au sommet de l’Empire State Building, la magie s’est estompée. Le tout se boucle comme il se doit sur un ton dramatique mais la sortie est ratée. Cela n’enlève rien au plaisir que nous a procuré le duo d’acteurs pendant les deux heures qui ont précédé la finale. Un film à se rappeler.
Pour qui aime les vieux films américains des années 50, celui-ci a un charme désuet délicieux. Bien sûr, tout cela est cucul la praline, surtout au regard des canons de la modernité, et cette histoire est plutôt , sans doute, destiné à un public féminin. Quoique... Cary Grant est parfait et Debora Kerr, immense actrice des années 50, est sublime. La fin est superbe, un morceau d'anthologie, et emporte l'émotion.
Remake par McCarey de son propre classique de 1939, le film était l'occasion pour le cinéaste de revenir sur le devant de la scène (ce à quoi il parvient, avec un succès public colossal et une nomination au DGA Award du meilleur réalisateur). Troquant le couple Charles Boyer/Irene Dunne pour celui, très glamour, de Cary Grant et Deborah Kerr, le cinéaste orchestre un film au rythme impeccable dans sa très longue première partie. Screwball sur le bateau puis pause en dehors du temps dans la villa de la mamie et enfin, retour sur le bateau pour la romance. Le tempo comique est sublime, avec des interprètes de haut niveau et des répliques ciselées (Kerr montre à cette occasion une réelle aptitude pour la comédie pure, qui ne sera que trop peu utilisée dans sa carrière). Grant est impeccable, comme toujours, avec son charme indémodable et une certaine retenue (il cabotine moins que d'habitude). La partie avec la grand-mère est un joyau du genre, une respiration divine, le vrai cœur du film. spoiler: Et puis, il y a la partie, un poil plus mélo, qui succède. Le rythme retombe un peu, mais le crescendo émotionnel est parfaitement géré, avec des acteurs toujours aussi étincelants . Il faut aussi souligner le soin apporté aux personnages secondaires, qui existent vraiment et qui ne sont jamais réduits à de simples portraits vaguement esquissés. Une merveille de romance, au charme suranné mais qui agit avec toujours autant d'éclat et de puissance dramatique. Un bijou je vous dis ! D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Lors d'une croisière, un play-boy fiancé rencontre une femme en couple. Tous deux voyagent seuls, et tomberont peu à peu amoureux. Classique de la romance, "An Affair to Remember" dispose surtout d'une première partie touchante, amusante et malicieuse. Celle-ci propose de jolies scènes, et s'appuie sur le couple Cary Grant / Deborah Kerr, tous deux incarnant des personnages attachants, pétillants, et charismatiques. Puis le film effectue un virage vers le mélodrame, plus sombre. C'est parfois un peu excessif, et certains numéros musicaux sont de trop, mais il offre encore quelques belles scènes, la couleur aidant (Leo McCarey signe ici le remake de l'un de ses propres films).
Un film sur lequel je suis partagé. La partie comédie romantique (tout ce qui se passe sur le bateau, soit la moitié du film) est un pur bijou. Le moindre détail du décor est travaillé, les dialogues sont d’une finesse jouissive, les deux acteurs ont un charme fou (lui plus cabotin, elle vraiment impressionnante de nuance), la mise en scène est discrète mais d’une précision incroyable et, surtout, le montage a le bon goût de conserver ces petits moments de complicité apparemment anodins, que d’autres auraient coupés et qui sont pour beaucoup dans le charme et la modernité du film. Malheureusement, je suis beaucoup moins séduit par le sentimentalisme dans lequel on commence à tomber dès la première escale chez la grand-mère, et qui s’accentue dans la partie plus mélodramatique du film, avec chorales d’enfants à l’appui (toujours un mauvais signe). Ça reste un jalon du genre (mais lequel justement?) et un plaisir pour les yeux et les oreilles.
Avis personnel. Les films de cette époque dont je garde le plus fort souvenir sont "La fureur de vivre" [1955], "High society" [1956]", "Le pont de la rivière Kwaï" [1957]", "Les Vikings" [1958], "Au risque de se perdre" [1959] et celui-ci, également sorti en 1957. Tous m'ont marqué pour différentes raisons mais pour "Elle et lui" [quel banalité, ce titre français!], l'explication est simple: c'était mon premier grand film romantique et j'en étais au début de l'adolescence. Le revoir aujourd'hui m'a apporté tout autant de plaisir mais je n'arrive pas vraiment à me dire que ce plaisir est totalement objectif: n'y aurait-il pas une part de nostalgie positive dans ce jugement? Car je dois à cette objectivité d'avouer que cela m'est apparu assez désuet aujourd'hui, contrairement aux autres films cités en début de commentaire qui, s'ils ont certes vieilli, me paraissent avoir mieux résisté au temps. Dans "Elle et lui", le jeu de Deborah Kerr/Terry est résolument mélo "à l'ancienne", les couleurs sont vives, les décors souvent trop "décors" de studio (les arrière-plans...!) et le rythme souvent flâneur si pas languissant par moment. Cela manque sans doute de nuances, c'est plutôt simpliste et l'idylle fait un peu roman-photo de ces années-là, même si c'est une belle histoire qui nous est racontée. Reste que Cary Grant réussit toujours son numéro de charme agrémenté de ce ton pince-sans-rire si particulier, subtilement servi par d'excellents dialogues écrits pour lui. On ne peut pas non plus réfuter la réalisation très soignée, l'élégance des images, des personnages et des caractères, ni rester insensible aux touches d'humour qui émaillaient la plupart des films américains de l'époque. Revoir ce film fut comme autrefois une croisière aussi charmante et paresseuse que celle du film. Si vous ne l'avez jamais vu, c'est peut-être à voir comme un document, comme une référence cinématographique d'un genre qui a beaucoup changé, ce qui n'empêche pas que vous pourriez bien en sortir enchantés par le spectacle. C'est ce que je vous souhaite.
Raffinement de la couleur, de la lumière, des personnages et des décors Subtilité des dialogues où l'amour s'installe peu à peu,plus fort que tout. Elégance des personnages,beauté de la réalisation. Touches subtiles de sensualités et d'émotions.Du grand cinéma!
Elle, se laissera finalement séduire par le côté humain du plus célèbre coureur de jupon de la planète et Lui, devant qui toutes les femmes finissent par céder, choisit l’authenticité plutôt que la fortune assurée. C’est la victoire de l’Amour à l’état pur. Leo McCarey a cru bon d’offrir cette histoire à une autre génération de public en réalisant le remake de son propre film. Le résultat est superbe même s’il a lui-même avoué plus tard qu’il préférait la première version. Les deux premiers tiers du film sont en fait une longue scène de séduction à laquelle ont reste accroché à cause du génie comique des deux interprètes. Deborah Kerr peut aller dans tous les registres avec la même vérité, ce qui en fait l’une des plus grandes d’Hollywood. Cary Grant est de la race des bellâtres pince sans rire qui joue sans se décoiffer mais qui demeure efficace d’un rôle à l’autre. Tout marche à merveille dans le film jusqu'à ce que l’action sépare les deux amoureux à cause de l’accident qui rend Terry paralysée. À partir de ce moment le scénario se concentre trop longue-ment sur sa convalescence et cela brise le rythme qui jusque-là était sans faille. Lorsque Nickie vient la visiter plusieurs jours après leur rendez-vous manqué au sommet de l’Empire State Building, la magie s’est estompée. Le tout se boucle comme il se doit sur un ton dramatique mais la sortie est ratée. Cela n’enlève rien au plaisir que nous a procuré le duo d’acteurs pendant les deux heures qui ont précédé la finale. Un film à se rappeler.
Romance à l'eau de rose pour moi. Sans doute très bien à l'époque. Un film qui conserve toute sa beauté et sa fraîcheur pour les amateurs de vieux films. J'apprécie toujours autant l'humour de Cary Grant, surtout face à son propre nom. Mais j'ai eu du mal à accrocher. Il se regarde avec Madame, selon moi. Ou avec une présence féminine.
Elle et lui est un auto-remake de Leo Mc Carey du film Love Affair. Le but étant de donner un coup de jeune à cette œuvre qui ferait à coup sûr succès dans les années cinquante. Joué par Cary Grant et Déborah Kerrn le long-métrage est l’exact format qui fait la signature du cinéma de l’âge d’or américain, c'est-à-dire, une mise en scène colorée, des textes subtils, un humour délicat, une ambiance enchantée et une histoire d’amour qui en fait rêver plus d’un. Si la restauration n’est pas flagrante, cette nouvelle version a au moins le mérite de remettre en lumière un chef d’œuvre qui fait aujourd’hui office de référence. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Sur un transatlantique, deux célibataires endurcis, joués par Cary Grant et Deborah Kerr, se rencontrent et se séduisent. Arrivés à New York, ils se fixent rendez-vous six mois plus tard au sommet de l’Empire State Building.
Dans sa première partie, Elle et Lui est un modèle quasi parfait de comédie américaine pleine de charme et d’esprit. Au bout d’une heure, la « screwball comedy » bascule dans le mélodrame.
Elle et Lui a connu une étonnante postérité. Succès critique et public à sa sortie en 1957, il était tombé dans l’oubli jusqu’à ce que le personnage joué par Meg Ryan dans Nuits blanches à Seattle n’en fasse son film culte qu’elle visionne en boucle, seule ou avec une bande de copines, un paquet de Kleenex à portée de main.
Je suis toujours frappé par la suprême élégance des films américains des années 50. Élégance des toilettes : les robes de Deborah Kerr sont « à tomber ». Élégance des sentiments : aucune bassesse, aucune rouerie n’anime les personnages. Et je m’interroge sur le réalisme de ce cinéma. Était-il une construction artificielle, loin des réalités de son temps ? Ou bien les années 50 furent-elles aux États-Unis une époque où les femmes étaient aussi belles que Deborah Kerr et les hommes aussi séduisants que Cary Grant ?
Elle est lui, est surement un chef d’œuvre et un incontournable dans le genre du film romantique. Même si ce n'est pas le registre que je préfère; je doit reconnaitre que le film est assez efficace. (petit bémols sur les paysages qui sont clairement des projection, révélant ainsi l'age du film)
La facture très classique du film n'empêche pas le romantisme très élégant et touchant précisément dans les scènes clés: l'amour naissant avec la grand-mère au piano, l'attente terrible, les retrouvailles faussement détachées et le baise-main si douloureux......Un grand classique du film romantique.