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    Qu'elle était verte ma vallée
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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 796 abonnés 12 437 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2021
    Le gèant John Ford n'a pas consacrè toute son oeuvre à la seule conquête de l'Ouest! Dans ce très beau et èmouvant "How Green Was My Valley" (1941), il dèpeint admirablement les joies et les peines d'une famille de mineurs de Galles, il y a quelque deux siècles de cela! Le sujet est typiquement fordien! On pense èvidemment à "Germinal" mais c''est en fait dans un esprit directement opposè au roman de Zola! On retient surtout le personnage campè par le jeune Roddy McDowall, et celui du père incarnè par Donald Crisp (oscarisè). il suffit de montrer à la sortie d'une ècole un courageux Huw Morgan fouettè jusqu'à l'èvanouissement pour crèer l'èmotion pure et simple! Ce visage bouleversant, c'est celui de John Ford enfant [...] Gros succès commercial en tout cas, jadis saluè avec enthousiasme et rècompensè par plusieurs Oscars dont celui du meilleur film et meilleur rèalisateur! Un classique incontournable, une chronique familiale au ton toujours juste et sincère...
    Caine78
    Caine78

    6 735 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2007
    C'est un John Ford au sommet qui nous offre cette superbe fresque familiale, aussi émouvante parfois que drole et passionnante. Au delà de la formidable interprétation générale (superbe Maureen O'Hara, impeccable Donald Crisp), c'est un véritable souffle épique que nous offre le grand metteur en scène, grace à des images somptueuses, en pafaite harmonie avec la musique et les personnages, tous très bien construits et intéressants. Certaines scènes sont absolument inoubliables. Vous l'aurez compris, Qu'elle était verte ma vallée est l'une des toutes plus belles oeuvres de John Ford, une superbe déclaration d'amour au cinéma. Magnifique.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    594 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 janvier 2009
    A la veille d'une grande grève,il est normal que j'ai eu envie de revoir ce film,un des plus beaux de mon metteur en scène préféré.5* sans problèmes et je n'alignerai pas les éloges mais rappelerai seulement quelques séquences spécifiques John Ford.Le personnage féminin de la mère est un rêve à lui tout seul et lorsque émue jusqu'aux larmes elle ne sait plus que dire "entrez et mangez" quoi de plus authentiquement émouvant?Le père n'est pas oublié et lorsqu'il se retrouve seul à table avec son plus jeune fils qui tape sa fourchette contre son assiette pour manifester sa présence...Que lui fait dire le réalisateur après 10 secondes de silence "oui,fils je sais que tu es là".Tout le cinema de Ford se trouve dans ces 10 secondes,la respiration,l'émotion intérieure ,le respect et la pudeur.John Ford croyait en Jésus-Christ et cette foi en ses paroles se retrouvent dans la mise en scène de ses films les plus personnels,que cela soit tout au début ou tout à la fin de sa carrière.
    Benjamin A
    Benjamin A

    713 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2014
    Très belle fresque familiale de John Ford, qui se serait inspiré de sa propre famille pour la faire. La reconstitution de cette contré Irlandaise est parfaite et minutieuse (pourtant le film est tourné en Californie) mais surtout John Ford arrive à aborder beaucoup de thèmes différent, le travail à la mine, le lynchage, les grève, l'ordre familiale ou encore la place de la religion et tous sont traités de belle manière, subtile et intelligente sans apporter de lourdeur au récit. Il filme sans point de vue, il observe cette famille, ses joies, ses déchirements et ses péripéties. La mise en scène très propre est parfaitement adaptée à son récit. La photographie est vraiment magnifique. Le film est captivant de bout en bout. Les acteurs sont très bon, et Maureen O'Hara sublime. John Ford nous livre un très bon et beau film, touchant, émouvant rêveur et surtout nostalgique. Superbe.
    Plume231
    Plume231

    3 904 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2009
    Une chronique tendre et fraîche, bien qu'un peu idéalisée, sur le milieu houiller irlandais et ses habitants. Ceux-ci sont magnifiquement interprétés par des acteurs d'une justesse incroyable. C'est en partie grâce à eux que ce film contient de très nombreux moments de grâce fordiens. Mais ce que l'on retient surtout du film, c'est la reconstitution minutieuse du village de mineurs. Difficile à croire que le film ait été tourné en Californie tellement les décors font vrais. Et aussi, la photographie en noir et blanc qui est tout simplement sublime et rend d'autant plus cette oeuvre encore plus agréable à regarder. Certainement un film majeur dans la carrière de John Ford.
    Kiwi98
    Kiwi98

    262 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2016
    Initialement produit pour William Wyler, « Qu'elle était verte ma vallée », finalement passé sous la main de John Ford, rafle en 1942 l'Oscar du Meilleur Film face à « Citizen Kane » et « Le Faucon Maltais ». Et sans renier la qualité ainsi que la réputation indélébile de ces deux long-métrages, on serait toujours tenté de récompenser « Qu'elle était verte ma vallée » aujourd'hui. C'est tout d'abord, pour son réalisateur John Ford, un retour au source, le film de débagoulant dans l'Irlande minière dont le cinéaste est d'origine. Quitte à délaisser les grands espaces de la Monument Valley, seulement un an après « Les Raisins de la Colère », le réalisateur de « La Poursuite Infernale » dresse un portrait des rapports familiaux, évoquant les luttes sociales contre l'exploitation capitaliste. Une lutte sociale qui n'est qu'un prétexte pour analyser les rapports complexes d'une famille chrétienne traditionaliste, et notamment les rapports de domination, le respect et l'amour.

    Radical, le film s'étend sur divers moments et intrigues, lui inspirant une intense richesse. Nous pourrions citer cette hilarante leçon de boxe, cette séquence merveilleuse où le jeune Huw réapprend à marcher, le final magique, voire cette chaleureuse fête, où Walter Pidgeon et Maureen O'Hara chante en cœur pour finir dans un éclat de rire complice. Un instant de bonheur que l'on sait trop beau pour durer, puisque la grève des mineurs amerrit dans la petite ville, entrainant un chaos social. Un chaos tenant plus au récit biblique qu'au portrait sociétal, tournant autant autour d'une comédie burlesque que de la tragédie. « Qu'elle était verte ma vallée » adopte alors une universalité messianique inédite, abordant une vive critique de deux institutions : l'église et l'école, ici inadaptées à la modernité. À cotés, l'humanisme et la poésie de John Ford évite au film de sombrer dans l'académisme, pour se tourner vers une touchante sincérité.

    Film de personnages, « Qu'elle était verte ma vallée », parvient donc à mêler un propos politique à l'histoire d'un passage à l'âge adulte, tout cela entre les querelles d'un village isolé. Non content de livrer un film courageux doté d'une réalisation géométrique et d'une précision sensationnelle, John Ford offre en plus une oeuvre universelle et intemporelle. On rêverait de se lover encore et encore dans un tel triomphe humaniste, remettant en cause les valeurs pré-établie et lançant dans nos regards un intense cyclone d'émotions.
    platinoch
    platinoch

    39 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 avril 2010
    Un film magnifique, peut etre le plus beau de Ford. Tous les éléments y sont réunis pour faire un grand film. Tout d'abord, il nous dresse un formidable portrait social des régions minières galloises du 19eme siècle. Par ailleurs, on suit les tribulations de ces populations et plus particulièrement d'une famille de mineurs typique à travers les yeux d'un petit garçon. On rit avec eux, on pleure avec eux, et on ressent réellement la joie et la chaleur de ce foyer. Par ailleurs, ces mésaventures, aussi malheureuses soient elles, ne sont heureusement pas traitées à la manière de Dickens. Le héros n'est pas Oliver Twist, et le récite ne sombre jamais dans le manichéisme ou la victimisation à outrance, ce qui est très intéressant et rend le film beaucoup plus attachant. Une grande fable poétique et nostalgique.
    ronny1
    ronny1

    37 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 janvier 2007
    En transposant le roman de Richard Llewellyn à l'écran, pour la première fois Ford va devoir tenir compte du temps comme un facteur à la fois de la construction narrative et de la progression émotionnelle, puisqu'il s'agit d'un récit chronologique s'étalant sur plusieurs années. Ce facteur existait déjà dans plusieurs de ses œuvres précédentes, mais comme un élément abstrait, sans rapport avec la progression dramatique ou émotionnelle. Ici, au contraire, la progression temporelle devient l'écriture même du film en étant à la fois sa construction et son argument.
    Œuvre paradoxale décrivant l'univers poétique de la vallée remplie des chants, du labeur et du bonheur des gens simples, honnêtes et bons d'une part et la mine qui devient un cauchemar par la faute de considérations financières décidées dans la capitale, d'autre part. La scène de la paie au cours de laquelle les deux frères se vont virer car leur salaire est trop élevé est une synthèse pertinente de la génération de ce mal. Autre grand thème : le puritanisme présenté dans le film par l'enchaînement finance-misère-puritanisme hypocrite condamnant les plus vulnérables. Pourtant il ne s'agit pas d'une étude sur la révolution industrielle au Pays de Galles mais bien d'une chronique de l'enfance de Huw (Roddy McDowall) et de sa famille, même si le sens social est identique à celui de Grapes of Wrath. La distance qui diminue la précision du souvenir, montre uniquement les scènes marquantes retenues par l'enfant, représentant une réalité transposée embellie par la poésie lyrique qui sied bien au mode de vie d'un Pays de Galles alors plus rural qu'industriel et qui deviendra une sorte de paradis perdu. Ce film peut être considéré comme l'épisode subjectif et sentimental précèdant celui réaliste et brutal de Grapes of Wrath. Le tandem Ford-Zanuck ne les a simplement pas réalisés dans cet ordre. La mise en image, aussi nuancée que poétique, sert un casting exceptionnel. Un des sommets de la filmographie de John Ford.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    239 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mars 2008
    Sur le point de quitter sa vallée natale, Huw, devenu adulte, se replonge, dans un magnifique gris brumeux, dans les souvenirs de son enfance. Ainsi s’entame le flash-back narratif de «How green was my valley» (USA, 1941) de John Ford. L’actualisation du passé produit par le flash-back formule pertinemment la mélancolie lyrique qui baigne l’œuvre du cinéaste. C’est par cette figure de style que Ford représente la chute du Paradis perdu, la décrépitude d’un lieu commun, l’explosion de la famille. Les moyens mis en œuvre pour évoquer la triste déchéance du monde s’imbriquent dans une telle poésie que, d’une part le film est l’un des plus beaux que Ford ait fait, avec «The Searchers» mais il est surtout le film le plus mirifique sur le changement des mœurs engendré notamment par la seconde guerre mondiale. En premier lieu, le producteur Darryl F. Zanuck avait confié le film à William Wyler. Il ne s’agit pas là que d’une simple anecdote puisqu’il reste dans le film l’esthétique des décors. Le «naturalisme» des intérieurs n’est pas sans rappeler ceux de «Wuthering Heights» de Wyler. Mais la part wylerienne cesse là, car il est indéniable que le film est entièrement une œuvre fordienne. Les extérieurs, comme ce champ de fleur qui jonche la vallée, rappelle le pittoresque fameux des plus grands films du cinéaste. La communauté également, figure cinématographique si chère à Ford, est rarement aussi unis, avant bien sûr qu’elle ne soit disloqué par une force supérieure. Lorsque descend comme un seul homme la communauté minière des puits de forage jusque dans ses chaumières fumantes, elle s’accompagne de champs irlandais dont la puissance vocale en fait la forme sonore la plus représentative de la communauté fordienne. Cette masse minière noircis par le charbon n’est pas sans rappeler la foule d’Eisenstein. Mais cette confrérie n’est pas l’objet d’une contemplation, elle est le sujet qui figure magnifiquement la fin d’un régime.
     Kurosawa
    Kurosawa

    587 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 septembre 2014
    La réussite du film tient essentiellement à la spécificité de son décor et à la simplicité de ses personnages. La mine située en hauteur du village est autant le besoin nécessaire de ses habitants que la menace perpétuelle. Ainsi, le film possède une dimension socio-politique complexe et émouvante puisqu'elle finit par déchirer les foyers. Et ce sont bien ces derniers qui sont le sujet principal du film. Ford parle de tout ce qui unit et éloigne les êtres, c'est-à-dire la solidarité, l'amour, le pardon mais aussi l'hypocrisie ou encore l'arrogance, le tout dans un langage cinématographique d'une efficacité et d'une intelligence redoutables, avec un travail de cadrage précis mais jamais étouffant. "How green was my valley" est un retour dans le passé, mais un retour inconfortable, où le réalisme et la cruauté prennent une place importante et n'épargnent jamais des personnages qui suscitent aussi bien l'attachement que la détestation. Classique, beau et lucide.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    269 abonnés 1 642 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mars 2023
    Saga familiale et fresque sociale, portées par un humanisme chaleureux, mais aussi par une nostalgie et une amertume touchantes. Cette évocation de l’univers minier à la fin du XIXe siècle et au début du XXe insiste sur les conditions de travail et de vie très difficiles, mais aussi sur la fraternité entre les mineurs qui partagent joies et peines. Un réalisme en noir et blanc, qui rappelle celui des Raisins de la colère, du même Ford (1940).
    On retrouve ici des thèmes majeurs de l’auteur : la communauté, l’innocence maltraitée, l’injustice… Quant au drame familial qui est au cœur du film (marqué par la pauvreté, la maladie, le deuil, les amours cachées…), il prend de forts accents mélodramatiques, soutenus par une musique très lyrique. Un dispositif romanesque un peu lourd, peut-être, mais d’une sincérité incontestable, avec un réel amour des personnages.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    757 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 février 2011
    Chronique de la vie d'une famille de mineurs du pays de Galles... Doté d'une éblouissante photographie en noir et blanc de Arthur Miller et d'une sublime partiton musicale de Alfred Newman, ce drame familial est un des films les plus poignant que John Ford aura réussi à nous offrir et qui sera récompenser à juste titre de 5 oscars ( meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur second rôle masculin pour Donald Crisp, meilleure photographie et meilleure direction artistique ). Evidemment, la mise en scène, qui fait preuve d'une immense sensibilité, est une des qualités majeurs de cette oeuvre qui possède des séquences d'une grande beauté ( mention spécial aux scènes où sont réunis Angharad et le pasteur ou encore celle se déroulant dans les mines ). Mais il ne faut pas non plus oublier l'interprétation qui est d'une grande sincerité de la part de l'ensemble du casting, notamment en ce qui concernen celle du petit Roddy McDowall ( qui tournera deux ans plus tard dans "La Fidèle Lassie" ) qui est bien touchant dans le rôle de Huw, mais aussi celle de Donald Crisp qui est absolument parfait dans le rôle du père de famille, ou encore la grosse prestation de Maureen O'Hara qui trouvait ici un rôle à la hauteur de son très grand talent. Quand à Walter Pidgeon il est tout simplement magistral à travers le personnage du pasteur, ce qui restera sans nul doute comme étant un de ses rôles les plus émouvant de sa carrière. En clair, on est donc en présence d'un immense chef-d'oeuvre d'humanisme de la part de John Ford ( qui tournera, sans que cela soit un pur hasard, la même année un autre drame familial, à savoir " La Route du Tabac " ) que tout les fans du cinéaste se doivent de posséder.
    Lotorski
    Lotorski

    17 abonnés 588 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 février 2012
    Pour l'époque, il s'agissait sans doute d'un film avant-gardiste et pétri de bonnes intentions. Mais il a tellement et si mal vieilli qu'on se dit qu'on a quand même bien de la chance de vivre après le passage de Hitchcock et Kubrick.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    156 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 août 2017
    Quel film ! Et quel réalisateur que John Ford ! « Qu'elle était verte ma vallée » est un long métrage très émouvant, contant l'héroïsme des mineurs du siècle dernier, l'action se déroulant au Pays de Galles. L'histoire de la famille Morgan nous est transmise à travers le regard du petit dernier d'une fratrie de plusieurs frères et d'une sœur, élevés par un père et une mère bourrus, mais aimants et généreux. La vie des Morgan tourne autour de la mine, véritable antre sans cœur, qui recrache les hommes tantôt sans vie, tantôt noirs comme du charbon, éreintés par un labeur épuisant. Néanmoins, ils trouvent leur honneur dans l'exercice de ce métier pénible, et surtout regardé de haut par la bourgeoisie de l'époque. Rien n'épargne les Morgan, ni la maladie, ni la mort, ni l'opprobre des habitants de leur bourgade. Pourtant, ils se relèvent toujours, et continuent à vivre en souriant, confiants et pleins d'espoir en une vie dure mais belle. L'interprétation est ici exceptionnelle, du premier au dernier rôle : chaque acteur semble plus vrai que nature. Il faut dire que John Ford est un sacré directeur d'acteurs. Il a le sens du détail qui fait mouche, de ce petit mouvement, de ce regard en plus qui en dit bien plus qu'un long discours. Chez Ford, en effet, le scénario est primordial. C'est le tronc d'un chêne massif, beau, large et puissant, aux ramifications infinies. Mais l'image est plus encore première : c'est la sève de l’œuvre, ce sens de l'image, si belle dans les mains de Ford, cette image qui dit tout. Ce sont cette famille à table, ce pasteur attristé dont la silhouette se détache sous un arbre, ce regard de l'enfant au réveil du printemps... Est-il long métrage plus simple et à la fois plus riche qu'un film de John Ford ? Nulle théorisation, pas de symbolique excessive, plutôt un art de la parabole, de l'histoire universelle qui touche par delà les âges et les frontières. Car il faut bien le dire, les personnages de John Ford paraissent nettement plus vivants que dans bien des films récents ou d'aujourd'hui. Encore une fois, je m'incline avec respect devant Ford, grand parmi les grands, et le remercie pour son art si appréciable.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 août 2012
    Un classique du cinéma, la mise en scène est une des meilleures de John Ford (profondeur de champ, plans de toute beauté, ...) mais le discours est souvent naïf. Simpliste et religieux cela peut être énervant, il faut prendre ce film comme un conte et dans ce cas ont peut mieux apprécié.
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