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    Panique dans la rue
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Panique dans la rue" et de son tournage !

    Jack se lance

    Panique dans la rue marque la première apparition à l'écran d'une "gueule" du cinéma américain : Jack Palance, crédité sous le nom de Walter Jack Palance. L'acteur au visage émacié fut, avant ce premier rôle au cinéma, la doublure de Marlon Brando dans Un tramway nommé désir au théâtre. Par la suite, on le retrouvera dans des films tels que Le Masque arraché de David Miller, Le Grand couteau d'Aldrich, Le Mépris de Godard ou encore, plus récemment, La Vie, l'amour, les vaches, qui lui vaut un Oscar du Meilleur second rôle en 1992.

    Zero pointé du doigt

    Elia Kazan a fait appel à un comédien connu jusqu'alors pour ses shows comiques sur scène, Zero Mostel -qu'il avait déjà dirigé au théâtre, tout comme, d'ailleurs, Richard Widmark. Mais victime du maccarthysme, Zero Mostel sera forcé d'interrompre sa carrière pendant quinze ans. Il ne pardonnera jamais à Kazan sa collaboration avec la tristement célèbre Commission des activités anti-américaines, affublant le cinéaste du sobriquet "Looselips" (littéralement "lèvres lâches"). On peut voir dans Panique dans la rue, qui évoque la crainte de la propagation d'une épidémie, une métaphore de la peur communiste.

    Kazan parle

    A propos de la genèse de Panique dans la rue, son sixième long métrage, Elia Kazan racontera à Michel Ciment : "J'entrepris de réaliser un film dans le style de l'une de mes idoles, John Ford, un film qu'un sourd pourrait comprendre en n'utilisant que ses yeux. Et de le tourner dans le style qui était le mien, comme je l'avais découvert : en décors naturels (...) avec seulement des éléments réels authentiques, ordinaires et entièrement crédibles (...) Mon décor, c'est la Nouvelle-Orléans tout entière et je l'ai beaucoup utilisée. Cette fois encore, j'employais des acteurs qui étaient connus seulement dans le monde new yorkais. J'avais trouvé ma voie."

    Un grand chef-op'

    Elia Kazan travaille de nouveau avec Joseph MacDonald, un des des grands directeurs de photos de la Fox, qui fut chef-opérateur sur son précédent film, Pinky (1949), et qu'il retrouvera sur Viva Zapata !(1952).

    Jeune et cabot ?

    Le fils de Richard Widmark est interprété par Tommy Rettig, l'enfant de Robert Mitchum dans Rivière sans retour (1954). Le jeune Ritter connaîtra une grande popularité au milieu des années 50 en devenant l'un des héros de la série télévisée à succès Lassie. Il sera de nouveau le fils de Widmark dans La Toile d'araignée de Vincente Minnelli.

    Histoires de couple

    Panique dans la rue vaut en 1951 un Oscar au couple de scénaristes Edward et Edna Anhalt. Ils obtiendront deux ans plus tard une nomination à l'Oscar pour le script de The Sniper de Dmytryk . Pourtant, ils divorceront peu de temps après. Edward Anhalt, qui se remariera quatre fois, signera notamment les scénarios du Bal des maudits de Dmytryk, L'Etrangleur de Boston de Fleischer, ou encore Jeremiah Johnson de Pollack. il obtient en 1965 un nouvel Oscar pour Becket de Peter Glenville.

    Primé à Venise

    Panique dans la rue décroche un Prix international à la Mostra de Venise en 1950.

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