Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
chrisbal
15 abonnés
694 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 18 août 2024
"L’on trouvait des salauds chez les Blancs, mais aussi des types recommandables, de même qu’il y avait des Indiens faméliques mais aussi des hommes en qui l’on pouvait avoir confiance"... Avec ces mots, Bertrand Tavernier résumait parfaitement l'essence de ce western qui allait marquer un tournant dans la représentation des Indiens à Hollywood et très certainement dans l'esprit des Américains. James Stewart et Jeff Chandler y sont remarquables et transmettent parfaitement au spectateur l'amitié naissante et durable qui lie leurs personnages. Enfin, la réalisation de Delmer Daves assure le spectacle : les paysages de l'Arizona sont somptueux et l'attaque du convoi militaire, notamment, est magistrale. Un film indispensable sur les relations entre Blancs et Indiens dans lequel on ne s'ennuie jamais : si il ne fallait en voir qu'un seul, ce serait certainement celui là!
Outre le fait que ce film soit inspiré d une histoire vrai , je retiens surtout un bon scénario , des paysages somptueux . Les acteurs sont parfaits notamment James Stewart et debra Paget sont touchants et Jeff Chandler convaincant . A voir et à revoir .
La flèche brisée marque un vrai tournant dans le western et le cinéma en général, puisque pour la première fois les indiens ne sont plus associés à des sauvages sanguinaires dénués d'humanité, ou du moins aux usses et coutumes primitives (les westerns classiques répandaient cette vision). Non ici, ce sont des êtres humains égaux aux Blancs en étant différents dans leur culture. Basé sur un vrai travail ethnologique approfondie, ce film est une ode à la tolérance et la paix face aux discriminations raciales. Certes La flèche brisée n'est pas aussi beau ni subtil que Little Big Man ou encore mieux Danse avec les Loups. Son scénario manque cruellement de tension et James Stewart se démarque nettement par son jeu d'acteur. Le film n'échappe pas complètement aux clichés du western classique avec sa romance un peu niaise malgré son beau message et sa fin émouvante. Le manichéisme est toujours présent lui aussi mais cette fois-ci les méchants et gentils se trouvent autant chez les Blancs que chez les Indiens, ce qui est assez remarquable. Un film historique et précurseur qui a marqué le genre du western de son emprunte et qui, en dépit de sa réalisation classique, vous fera passé un moment plaisant même 7 décennies après sa sortie !
Arizona 1870. Deux flèches apaches viennent de se ficher en vrombissant dans le tronc d'arbre devant lequel se tient Tom Jeffords (James Stewart). Encadré par les hampes et leurs empennages, son visage crispé et inquiet, avec ces yeux fiévreux et cette commissure gauche des lèvres légèrement relevée, dit tout du danger auquel Tom est soumis, danger d'autant plus inquiétant que ses ennemis restent pour le moment invisibles.
Ex-soldat de l'Union, chercheur d'or, Tom n'en mène pas large. S'il n'a pas été transpercé par ces flèches, ce n'est pas parce qu'il a maille à partir avec des archers particulièrement maladroits, mais plutôt parce qu'il a trouvé et soigné quelques jours auparavant un jeune Apache blessé par des soldats. L'association de la flèche – " arrow " en anglais - avec la menace indienne est telle qu'elle a donné lieu avec une fréquence remarquable au choix volontairement dramatique de nombreux titres originaux de westerns
Retrouvez mon analyse complète sur un photogramme de " The broken Arrow " de Delmer Daves sur mon blog : http://etoilesdetoiles.blogspot.com/2022/05/la-fleche-chez-delmer-daves.html
Un western classique et prévisible certes, mais pour une fois, au moins, l'homme blanc fait preuve d'humanité en ne considérant pas les Amérindiens comme des sous-hommes et ça fait plaisir. L'image est belle, les personnages intéressants, les paysages fascinants. Ce qui en fait un petit western de qualité.
Pavé de bonnes intentions, ce western a néanmoins bien vieilli et il semble aujourd'hui difficile de l'apprécier à juste titre sans un minimum d'explication avant son visionnage, que je n'ai malheureusement pas eues. J'aurais surement apprécié mieux le travail réalisé, car je me suis plutôt focalisé sur le jeu plutôt moyen de J. Stewart que je trouve un peu rigide dans ce rôle de cow-boy et chercheur d'or. Je me suis aussi focalisé sur les décors qui en ont pris un coup, idem pour les scènes d'actions.
Réalisée dans les prémisses d'une image réhabilitée des Indiens par Hollywood, la Flèche Brisée propose au spectateur un récit volontairement très équilibré et évitant toute forme de caricature. S'appuyant sur des acteurs impeccables et un scénario refusant le manichéisme, le film s'avère être encore un divertissement agréable à suivre, même si son esthétique globale prend des airs factices par moments (à cet égard, les années 50 ont des excuses).
"La Flèche brisée", classique de 1950, est surtout connu pour avoir été le premier western à proposer une version non-caricaturale des Amérindiens. Néanmoins, le film étonne aussi par sa virtuosité, sa grâce et sa puissance. Ma critique serait superficielle si je ne faisais pas allusion à la prestation magistrale de James Stewart, qui livre là une de ses meilleures performances.
Un film qui date de 70 ans est forcément à regarder aujourd'hui avec une certaine tolérance pour sa naïveté et ses imperfections. Pour ma part, je retiens l'esprit qui plane sur cette œuvre et c'est la volonté partagée de changer de regard sur l'autre. En effet, pour arriver à la paix entre deux peuples, il faut faire un pas vers l'autre et cela des deux côtés. Et c'est ce que ce western d'anthologie nous présente , dans un cadre naturel magnifique.
un bon western passionat bien écrit et pas du tout raciste envers les indien (ce qui n'est pas toujours le cas car il sont mal utiliser par l'équipe de scénariste ) des réplique qui sont plutôt bon , certain même sont beau et peuvent devenir des citation connue et réutiliser dans la vie ou d'autre oeuvre . Un adaptation d'un roman que je ne connais pas je ne peux donc pas comparée les différences ainsi que si l'adaptation est fidèle ou non au roman .James Stewart tiens ici le 1er rôle de ce qui est l'un de ses premier western dans lequel il joue un homme qui cherche de l'or, sauve la vie à un indien , le soigne il est donc acceptée par les hapache il tombe amoureux d'une jeune indienne, et permet ce fait négociateur pour un traiter de paix enver les 2 peuple BLANC et INDIENS . Un bon divertissement on ne s'ennuie pas . Et quand c'est fini on dit à déjà ?
Encore un film dans lequel les indiens parlent parfaitement anglais (VO, je n'ose même pas le doublage en français). Et evidemment, le blanc quarantenaire qui épouse une indienne qui sort de l'adolescence sans que cela ne gêne personne, même en 1950... Quand à Cochise qui dissert sur le racisme...
Même si le scénario apparaît aujourd’hui peu consistant et les personnages principaux empreints d'une naïveté étonnante (hollywoodienne, pour tout dire), "La flèche brisée" est un beau western, parfaitement mis en scène en décors naturels par Delmer Daves. Le couple formé par Jimmy Stewart et la troublante Debra Paget (qui jouera une Indienne différente mais tout aussi envoutante dans un diptyque à venir de Fritz Lang), pour peu vraisemblable qu'il soit, reste touchant grâce au talent des deux interprètes. Autre parti pris gênant : la maîtrise qu'ont les Apaches de la langue anglaise. Il n'en demeure pas moins que ce western moderne dans son approche de l'indianité mérite d’être vu.
La Flèche brisée comme celle que casse les Indiens pour faire la paix. Un des premiers western pro-indiens, rempli d'humanisme et de romantisme mais desservi par un côté très naïf et un peu plan-plan, tourné en Technicolor et interprété par un James Stewart avec qui on a envie de fumer le calumet de la paix.