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AMCHI
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2,5
Publiée le 19 octobre 2009
Un western souffrant d'une mise en scène manquant de la force nécessaire pour réellement nous entraîner dans cette histoire de paix entre Indiens et Américains de plus les sentiments moralisateurs sont parfois de trop mais c'est une belle histoire dotée d'une solide interprétation ; a défaut d'être un chef-d'œuvre du genre La Flèche brisée reste un joli western.
Ce film n'a qu'un seul mérite : être le premier à humaniser les indiens. Mais d'un point de vue cinématographique, il n'a aucun intérêt : il est grandiloquent et souvent ridicule. Et quel ennui ! Il n'a éveillé en moi aucune émotion.
La Flèche brisée (1950) est historiquement majeur, vu comme le 1er western à donner une humanité aux apaches. Aussi, il faut accepter un coté didactique car Daves était un humaniste pour qui "aimer" passait par "comprendre" l'autre. Ce western est tout à fait dans cet esprit mais n'est pas niais pour autant. Les apaches ne sont pas des enfants de cœur (loin s'en faut, ils tuent vite et bien les bougres!) mais traités avec respect. Malgré le manque d'action, le coté anti-spectaculaire jusque dans la mise en scène très sobre, le film touche et accroche, en grande partie grâce à James Stewart, grand héros westernien s'il en est.
Un sublime et indispensable western réhabilitant l'image des Indiens où l'on assite à un fascinant spectacle à la photographie éclatante de beauté picturale où l'on reste captivé devant cette leçon de Cinéma... A contempler...
"La Flèche brisée" est devenu un incontournable pour les fans de western. C'est en effet le premier film de ce genre qui traite équitablement les "visages pâles" et les "peaux rouges", en montrant des bons et des mauvais hommes dans chacun des camps.
Western historique pour son point de vue envers les Indiens présentés pour la 1ère fois dans le cinéma américain sous une facette humaniste et juste (le film est paraît-il très juste historiquement au niveau des coutumes indiennes). Le cadrage est absolument parfait, Delmer Daves est un perfectionniste; également de part de sa volonté (un peu poussé parfois) de comprendre les traditions indiennes et les interférences avec les Américains blanc. James Stewart est d'une retenue remarquable dans un rôle engagé, un peu comme dans son personnage d’"Autopsie d'un Meurtre" (avocat turbulent fan de jazz). Franchement, quel classe avec son jean et son foulard au cou! Vraiment quel besoin d’ajouter à cela une éternel love story à l’eau de rose (d’ailleurs sans beaucoup de profondeur)? Ces scènes sont celles qui ont le plus vieillis. Western tout de même incontournable. Et surtout intelligent.
Un des plus beaux westerns. Dans l'histoire du genre, La Flèche Brisée est le plus important des films ayant contribués à ce que soit reconsidéré, avec respect et dignité, le traitement du probléme indien. Qu'une telle oeuvre émane de Delmer Daves et aussi naturel que logique. Les mérites du film sont en effet la résultante de la profonde honnêteté morale de l'auteur et de sa connaissance intime du sujet. Daves avait longuement voyagé parmi les indiens, apprenant à connaitre , comme le héros du film, leurs coutumes, leur religion,, leurs rites et leurs fêtes. Par vocation, le western possède une valeur historique : il peut évoquer l'Histoire mais non la réécrire. Ce profond désir d'union entre les races dont témoigne le film a été un rêve enfoui au coeur de certains hommes de bonne volonté. Mais en réalité, il en resta au stade de l'utopie et ne fut rien d'autre qu'une occasion perdue. Le lyrisme de Daves et son immense talent plastique expriment la dualité du sujet traité : ce qui aurait pu être et ce qui a réellement été. L'interprétation du film et notamment celle de James Stewart reste mémorable.
Connu pour être le premier grand film pro-indien, La Flèche brisée est aussi et surtout un très bon film. Porté par des acteurs inspirés (notamment Jmaes Stewart), et un scénario plus que solide, le film arrive également relativement bien à ne pas céder au manichéisme primaire, ce qui aurait pu être le cas. L'ensemble se révèle au final assez fort, et toujours juste, notamment dans la manière de représenter les indiens, très réaliste. Un western qui garde encore aujourd'hui une grande immportance. Un classique.