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Surfeurfou974
10 abonnés
268 critiques
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2,0
Publiée le 27 octobre 2024
Ce n’est pas un chef-d’œuvre, mais il y a quand même de bons moments de fou. Rires. Bien entendu Michel Blanc incarne toujours le personnage de Jean-Claude dusse le looser des bronzés, mais ici c’est puissance 10, on peut pas imaginer autant de malchance, de négligence et de bêtises, puissent s’incarner dans une même personne
Un binôme peu enjoué loin des références de l'époque, un contexte frustrant et totalement réducteur, des situations maladroites. Pour le plaisir de redécouvrir le Paris de notre enfance sur la Bande son de Renaud et d'y retrouver bien évidemment des acteurs... aujourd'hui disparus.
Je profite toujours de cette série d'hommages à Michel Blanc à la télévision mais pour visionner un film que je n'avais cette fois jamais vu, réalisé par Patrice Leconte et sorti en 1981. Nous suivons ici un chômeur qui a élu domicile chez un couple d'amis et est bien décidé à y mettre le bazar malgré lui. En effet, on a affaire ici au boulet typique, le boulet qui prend de la place, sans gêne, qui s'impose petit à petit de plus en plus et qui entraine les autres dans ses conneries. Et je dois bien avouer que Michel Blanc est parfait dans ce rôle ! On retrouve en effet un peu de Jean-Claude Dusse dans la maladresse et dans l'opportunisme mais nous avons ici tout de même un personnage bien plus vache qui n'hésitera pas à tirer la couverture sur lui. Et Michel Blanc, bin c'est un peu la seule qualité du film ! En effet, s'il n'y a pas l'acteur, force est d'admettre que le scénario est plutôt vide, que nous n'avons pas grand-chose à nous mettre sous la dent. Une fois que nous avons cerner tous les personnages et les situations dans lesquels ils se trouvent, l'intrigue en devient très prévisible et l'humour reste quand même bas de plafond. Alors, c'est aussi l'humour de l'époque, cet humour bien franchouillard propre aux nouvelles générations avec lequel le Splendid a fait ses armes mais si c'était sympa dans les années 70 avec "Les Bronzés" et sa suite, c'est tout de même un humour qui a du mal à tenir sur la durée. Ainsi, tandis que "Les Bronzés font du ski" n'a pas prit une ride, celui-ci accuse le coup des années et on se retrouve ainsi devant un film où l'on s’ennuie un peu, malgré un casting sympathique comme Anémone, Bernard Giraudeau ou encore Thérèse Liotard.
Bien que sans grosse surprise cette comédie est bien construite, bien interprétée et surtout offre de nombreux moments drôles avec des idées simples mais bien trouvées. On sourit tout le long du film et on ne s'ennuie pas. Au final une agréable et divertissante comédie.
Un film qui est lent et pas extrêmement drôle … il faudra attendre l’arrivée d’Anemone qui reste à l’écran 10min pour avoir les 10min drôles et sympa… décevant
Vous dites ? Michel Blanc, plus parmi nous ? Ouais, ben moi, j'suis pas d'accord. Et pis d'abord, à la télé et dans les journaux y font rien que de raconter des cracks ! Bon, comment (re)parler de ça, maintenant que notre chauve préféré a décidé de nous larguer, hein ? "Viens chez moi, j'habite chez une copine", comédie typique du début des années 80, film entièrement taillé pour permettre à Michou de briller et de nous faire un numéro dont il a le secret. Perdant, magouilleur, casse-pieds et sans (ou si peu) de savoir vivre. Un vrai truc à la Jean-Claude Dusse, sauf que cette fois, il arrive à conclure. Face à lui, le duo Giraudeau/Liotard fonctionne très bien. Tout cela débouche sur un film bien de son époque, c'est entendu, mais qui, les années passant, a pris beaucoup de charme. Salut, Michel et merci ! On t'aimait bien, tu sais ! Et c'est pas Léo Ferré qui te le dit, mais nous, le public !
Comédie française des années 80 avec le duo Bernard Giraudeau et Michel Blanc. C'est sympathique. On passe un bon moment. Et c'est bon d'entendre Renaud chanter.
Le film est construit autour du personnage comique récurrent que s'est crée Michel Blanc. Co-auteur du scénario et, surtout, auteur des dialogues, Blanc fait un brillant récital (qu'en l'absence de ses comparses du Splendid, on pourrait qualifier de one man show) dans un registre qui n'appartient qu'à lui, de petit bonhomme fluet, égoiste et continuellement de mauvaise foi. Hébergé par un couple d'amis aussi charmants que patients, Guy ne tarde pas à abuser de leur hospitalité. Puis à coup de mauvaises combines, à jouer les mauvais génies auprès de Daniel (B.Giraudeau). Les textes et la personnalité de Guy sont très drôles. Et le duo contrasté Blanc-Giraudeau fonctionne parfaitement. C'est d'ailleurs le mérite de la comédie et de l'écriture scénaristique de ne rien sacrifier à Michel Blanc. Les personnages de Daniel et de Françoise, sa compagne (Thérèse Liotard) existent pleinement et d'autant mieux que les deux comédiens interprètent fort justement ce couple de sympathiques prolos. Comme pour les Bronzés, Leconte, directeur d'acteurs irréprochable, réalise aussi discrètement qu'efficacement.
Une grande tendresse enveloppe Viens chez moi, j’habite chez une copine, comédie douce-amère comme sait les faire Patrice Leconte : sa peinture du parasite, qui investit l’appartement de son meilleur ami à force de complaintes en tout genre et de promesses d’un départ imminent, surprend par un traitement burlesque, offrant à Michel Blanc, comédien qui commence alors une carrière de cinéma éloignée des membres du Splendid, un espace de jeu qu’il investit pleinement, et par un regard moraliste mais guère moralisant, comprenons le souci de confronter le personnage à ses défauts moraux pour mieux le réhabiliter en tant qu’être humain. Le cinéaste prouve ici que les grands films populaires, mettant en vedettes des comédiens populaires, n’exigent pas forcément la vulgarité – facilité si souvent choisie aujourd’hui –, et oppose à la caractérisation artificielle et simpliste une profondeur émotionnelle véritable axée sur un sens du vivre-ensemble et du partage. Il bénéficie enfin d’acteurs talentueux, à commencer par Bernard Giraudeau, à la tranquillité contagieuse, et par l’élégante Thérèse Liotard.
Même si ce film n'a pas la renommée des Bronzés, la performance de Michel Blanc se rapproche de celle qu'il a livré en incarnant Jean-Claude Dusse. Le personnage de Guy est très bien écrit, ce côté looser/pot de colle/sans gêne est très bien joué et ça fait marrer. Ses compagnons à l'écran que ce soit Bernard Giraudeau ou Thérèse Liotard forment un très bon mélange avec lui et ça rend le film agréable à regarder. Franchement c'est un bon moment que de visionner ce film, un moment fort en rigolade.
Le type de film qu'on regarde avec tendresse parce qu'il nous rappelle notre enfance (pour ceux nés dans les années 1970). Curieusement, je connaissais la chanson de Renaud mais je n'avais jamais vu le film. 42 ans après la sortie, ça fait presque reportage. L'ambiance miteuse du début des années 1980 fleure bon cette époque de la démerde. Guy (Michel Blanc) est envahissant et tire au flanc, et pourtant il s'en sort. Daniel (Bernard Giraudeau) est travailleur et trop gentil. Les deux forment un duo improbable de potes. Les acteurs sont bons, sans forcer leur talent. Quelques répliques font sourire, comme lorsque Guy raconte un concert de reggae : "Formidable cinq minutes, après ça, chiant pendant une heure un quart." Ou encore alors que Daniel interroge la nouvelle fiancée de Guy : "Toi aussi t'es chômeuse ?", le voilà qui interrompt : "Ah non elle bosse à l'ANPE." On notera aussi les numéros de téléphone à sept chiffres ou encore les cabines téléphoniques. Il faut voir Michel Blanc appeler dans une cabine téléphonique en simulant un problème sur la ligne et le manque de pièces, c'est quelque chose ! À regarder avec indulgence.
Michel Blanc en parasite collant et pique-assiette fait assez rire, et Giraudeau ici lui sert surtout de faire-valoir. Comédie légère agréable qui sent bon les années 80. Mais après le scénario reste faible, quasi inexistant, et l'humour, quoiqu'assez bon, n'atteint jamais des sommets.
Comédie peu dynamique, qui a plutôt vieilli. le personnage de Michel Blanc, loin d'être un looser sympathique, est un pique-assiette malhonnête qui ne provoque pas franchement le rire. reste la dynamique Anémone et la superbe Thérèse Liotard, qui se contente d'un rôle assez fade.
Ce film est classé comme comédie, moi je le classerai quasiment dans les drames. Se coltiner un déshérité, qui n'a qu'un objectif dans la vie : pourrir la votre par ses indélicatesse, ses plans foireux, sa fainéantise et bien d'autres tares, et qui finit par casser votre couple, vous faire perdre votre emploi, je ne pense pas que cela soit réellement comique! Mais bon, cela doit distraire certaine personne, certain public, pas moi! Néanmoins, M. Blanc et Giraudeau sont parfaits dans leur rôle. A voir par les amateurs de comédie teintée fortement de drame.