Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Bijij
3 abonnés
163 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 31 mai 2018
Bonne petite comédie française qui montre la solidité de l'amitié entre deux potes malgré le comportement insupportable de l'un des deux. Avec des chansons de Renaud.
Viens chez moi j'habite chez une copine est une comédie française très sympathique à regarder. On est tout de suite séduit par l'ambiance années 80 qu'on retrouve des les premières secondes du film. On est aussi séduit par ces acteurs qui ont fait ces films des années 70/80. Le couple que Blanc forme avec Giraudeau marche bien et rappelle celui qu'il formera plus tard avec Gerard Lanvin dans Marche à l'ombre. Les dialogues (grâce à Michel Blanc) sont eux aussi savoureux dans l'ensemble. A regretter certains plans un peu "décors figés" tels ceux du début dans la station service. A part ça on passe un bon moment, avec un scénario très dynamique.
Une comédie française sympathique devant laquelle on passe un bon moment en compagnie de Michel Blanc et Patrice Leconte, deux compères qui veulent tomber les filles. On se plait à retrouver certains acteurs, pour ma part c'était Christine Dejoux et Gaëlle Legrand. Plaisir également de retrouver la chanson de Renaud même si c'était court. Bref, une belle découverte.
Un film au comique un peu répétitif et qui manque aussi de certains enjeux, mais qui s’avère être un divertissement plaisant, avec une équipe d’acteurs correcte. Pour tout dire, Leconte s’appuie ici sur une formule classique mais éprouvé : celle du brave type qui se laisse monter sur les pieds de façon insidieuse par son meilleur pote, un combinard foireux ! Pas bien neuf me direz-vous, et en effet ce n’est pas neuf, mais Leconte mène plutôt bien son récit. Du rythme, des scènes bien drôles quand même, une petite teinte sexy très années 80, époque où l’on était moins prude, un petit message sur l’amitié et un esprit positif, Viens chez moi j’habite chez une copine séduit à la fois par son côté fun et son absence de prétention. On sent que Leconte a joué la carte de l’efficacité, et sans s’encombrer d’ambition particulière il sert un métrage de pur divertissement, court et regardable. Le casting est honorable, avec un duo Giraudeau-Blanc de facture classique mais attrayante. Blanc est fidèle à lui-même dans un rôle qu’il transporte dans la grande majorité de ses films mais qui lui va bien. Giraudeau est un peu en retrait mais d’une sobriété appréciable. Autour de ce duo, c’est un défilé de jolies femmes, notamment une Anémone qui n’aura peut-être jamais été aussi jolie, et une Thérèse Liotard qui tire son épingle du jeu. A noter la petite apparition d’une Marie-Anne Chazel magnifiée elle aussi, et d’une Gaëlle Legrand amusante. Les rôles sont en carton, mais les interprètes leur donne tout le volume nécessaire pour combler cette lacune ! Formellement Leconte orchestre un produit typique de ses débuts. Une comédie un peu grise et terne parfois, mais emportée par une mise en scène sans temps mort et très alerte, une bande son avec Renaud aux commandes qui s’avère l’élément le plus agréable du film, bref, suffisamment de bons points pour passer un bon moment. Viens chez moi j’habite chez une copine n’est donc pas un chef-d’œuvre de la comédie française, mais c’est un moment sympathique, où l’on saisit bien l’âme de l’époque. A voir, à l’occasion. 3
Quand Guy le looseur (alias l'excellent Michel Blanc) débarque dans la vie de Daniel (alias le non moins excellent Bernard Giraudeau) ça crée forcément des étincelles. Voila le postulat de départ de cette bonne comédie, aux dialogues bien senties et l'ambiance plus qu'agréable.
Snif, snif. Ce film fleure bon les années 80. Viens chez moi, j'habite chez une copine est une adaptation d'une pièce de boulevard de Luis Rego et Didier Kaminka lourdement remanié par Patrice Leconte et Michel Blanc. Et je pense que sans le succès des Bronzés, il est peu probable que ce film aurait pu voir le jour. Michel Blanc y reprend son éternel rôle de looser/dragueur/magouilleur pathétique face à un Bernard Giraudeau bonne pâte et étonnamment patient face à ses combines. Il y a même un malaise qui s'instaure en voyant ce parasite s'installer chez lui et profiter grassement de son hospitalité. Viens chez moi...est aussi le reflet sociologique d'une époque. Le film est sorti en janvier 1981 soit quatre mois avant l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République. Les sujets de société du moment y sont fortement évoqués : le chômage de masse qui tout doucement s'installe et la crise du logement. Guy utilise même ce mot : crise. Ça ne rappelle rien ? Une comédie qui est le reflet de son époque mais dont les choses ne se sont pas tellement arrangées depuis voire même pire : elles se sont aggravées. On peut donc en éprouver une certaine nostalgie du moins pour ceux ayant vécu à ce moment-là et qui étaient alors peut-être persuadés qu'avec l'élection pour la première fois d'un président socialiste tout allait changer.
Une bonne comédie qui repose presque exclusivement sur Michel Blanc et Anémone qui nous font rire du début à la fin. Quelques gags connus et situations ubuesques. Un film en force de pièce de théâtre qui entre dans les classiques du genre.
Une comédie sans aucune prétention mais interprété dans une bonne humeur communicative. Michel Blanc est parfait dans son rôle de mec sans gêne et d'un culot monstre, on remarquera aussi la prestation trop courte mais aussi époustouflante que déjantée d'Anémone.
Une petite comédie sympathique, très ancrée dans les années 80, début d'une crise dont nous ne sommes toujours pas sortis. Le scénario est mince mais les dialogues font souvent mouche, essentiellement grâce à l'abattage de Michel Blanc, magnifique pique-assiette sans foi ni loi. Pour le reste, pas du grand cinéma, filmé de façon assez plate, en tous cas bien loin des remarquables "Monsieur Hire" (à nouveau avec Blanc) et "Ridicule" que Leconte réalisera quelques années plus tard, inférieur aussi au cultissime "Les bronzés font du ski", tourné deux ans auparavant.
Michel Blanc reprend son costume de serial Looser dans viens chez moi j habite chez une copine et entraîne malgré lui Bernard Giraudeau qui en bon copain l héberge, dans des plans minables tous plus foireux les uns que les autres. Le film sent vraiment la comédie des années 80, ce qui est intéressant et qui a été complètement perdu depuis, c est de réussir à faire de la comédie avec: la crise, le chômage les galères. Quand ces sujets sont traités aujourd'hui dans le cinéma français on tombe systématiquement dans un misérabilisme pénible. A noter aussi les excellentes chanson de Renaud qui collent parfaitement à l ambiance du film et qui sont même ce qu il y a de mieux à en sortir.
Michel Blanc incarne ici un trentenaire fraîchement chômeur dans la France des années fin 1970 qui, de ce fait malheureux, décide (et non pas demande gentiment et poliment) à son ami - en couple - de l'héberger quelque temps en attendant qu'il retrouve un travail. Alors pour faire court, Michel Blanc ne va pas se sortir les mains du jeans pour en retrouver un, il va plutôt profiter, toujours très gentiment avec un sourire d'une gaieté incroyable, de la situation pour manger aux frais du couple d'amis qui l'héberge, sortir s'amuser et ramener des filles à peu près chaque soir en prenant soin de les qualifiers de "fiancées" chaque fois que son ami râle à cause de Michel Blanc qui ne fait aucun effort pour sortir du chômage. Michel Blanc nous a habitués dans le rôle du célibataire chevronné, flemmard et concupiscent qui est prêt à user de tous les stratagèmes pour trouver son âme soeur. Et c'est une fois de plus qu'il maîtrise son rôle avec une aisance magnifique, ce qui donne un résultat très convaincant. Le film est bien ficelé, les blagues sont potaches mais pas kitch, l'humour est cocasse mais pas grossier. Un film qui s'inscrit dans le haut du panier pour la liste des comédies françaises. Beaucoup s'y sont essayés, beaucoup s'y sont cassés la figure mais ce n'est pas le cas de celui-là.
Une petite comédie française sans prétention, très années 80, avec un Michel Blanc inspiré dans un rôle de looser magnifique. L'histoire va pas casser des briques, mais c'est divertissant à défaut d'être toujours drôle.
Toujours un régal de suivre Michel Blanc dans une déclinaison de Jean-Claude Dusse version fouteur de merde, embringuant dans ses histoires un Bernard Giraudeau complètement dépassé. Le film accumule gags et bons mots avec bonheur et ne peut que déclencher l'hilarité.