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Santu2b
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1,0
Publiée le 20 mai 2014
Ah Jim Jarmusch avec son style si particulier... et hermétique. Réalisé au tout début des années 1980, "Permanent Vacation", son premier long-métrage, est l'illustration parfaite de cet enfumage que le cinéaste ne va pas hésiter à réitérer dans la suite de sa carrière. Même s'il est de courte durée (et heureusement !), le film concentre donc 1h 10 d'ennui absolu, surplombées d'images laides et d'une bande-son ultra-envahissante, dont on attend désespérément la fin. Jarmusch a voulu entrer dans la cour incessamment rebattue des filmeurs d'antihéros désabusés, empreints de culture punk et souhaitant vivre en marge... Il faudrait peut-être lui expliquer que le fait de vouloir poser un regard sur le vide ne veut pas dire pour autant réaliser une oeuvre vide. Si l'on opère ce choix-là, on ne réussira qu'à édifier le prototype par excellence du film d'intello lénifiant et prétentieux. On aura beau chercher, il nous sera décidément impossible d'y pénétrer. Insignifiant.
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4,0
Publiée le 3 octobre 2017
Ce premier long-mètrage de Jim Jarmusch n'avait pas ètè très bien reçu à sa sortie! Sans doute parce que la critique de l'èpoque jugeait le film pas assez commercial, trop lent et sans histoire! Pourtant ce premier essai est une rèussite où tous les thèmes chers au cinèaste sont ici dèjà prèsents : la rue, l'errance, la solitude, la marginalitè [...] C'est une sorte de bulle temporelle du New York du dèbut des 80's qui se trouvait en pleine crise èconomique! il y règnait une sorte de libertè que l'on ne trouve malheureusement plus aujourd'hui! C'est simple, on pouvait faire ce qu'on voulait, vivre comme on le souhaitait, et rencontrait n'importe qui à n'importe quel endroit. "Permanent Vacation", même imparfait et sans argent, est un peu une trace de cette pèriode là, propice à l'inspiration, à l'èchange...avec des gens motivès par l'expression et non par le fric, la gloire ou par l'idèe de bosser à Hollywood! Chris Parker est le porte drapeau de cette pèriode à jamais rèvolue! On se souviendra longtemps de ces errances, de ces rencontres insolites ou de sa danse fabuleuse dans une chambre (pas n'importe laquelle car celui qui dormait dans cette même pièce ètait un certain Jean-Michel Basquiat) devant sa copine, jouèe par Leila Gastil! L'identitè d'un film passe aussi par sa musique! Et "Permanent Vacation" ne dèroge pas à la règle! Culte...
Aloysious Parker, jeune new-yorkais indifférent au monde qui l'entoure, retourne voir sa mère interné dans un hôpital psychiatrique après avoir revu la maison de son enfance détruite par un bombardement. Il va rencontrer des personnages divers et loufoques avant finalement de s'embarquer pour Paris. Si le premier long métrage de Jim Jarmusch contient les prémices de ce qui sera le cinéma de cet homme, force est d'admettre que ce Permanent Vacation peine à convaincre. Le film contient quelques beaux plans comme ceux du début où Parker marche dans une rue abandonnée comme intemporelle. L'intemporalité est d'ailleurs un des éléments du film, le personnage n'étant de toute évidence jamais concerné par le monde qui l'entoure. Or, c'est bien là le problème. Il traverse le film et multiplie les rencontres sans que ces dernières ne lui procurent un quelconque enrichissement. De fait, le film devient vite à l'image de son personnage terne et indigent. Lorsque la conclusion arrive finalement au bout d'1h20, on se demande quand même à quoi bon avoir fait ce voyage, en tout cas avec ce guide. Un premier jet décevant mais du potentiel qui doit être exploité avec plus de rigueur, ce qui sera fait par la suite avec succès.
Première œuvre pour Jim Jarmusch et aussi premier essai « décevant » face à ses autres réalisations futures. Ici, il suit les tribulations d’un jeune vagabond qui erre sans but dans les rues de Manhattan. Entre solitude et doute, Jim Jarmusch suit le périple de ce jeune confronté à diverses situations. Seulement, la mise en scène est trop lente et le peu de dialogue n’aide en rien le spectateur à apprécier le film. Notons tout de même qu’il s’agit là de son premier long-métrage (film de fin d’étude pour être plus précis) et fort heureusement, pour la suite, sa filmographie s’est enrichie de plusieurs réalisations toutes plus marquantes les unes que les autres !
Un petit coup de coeur pour ce premier essai...Jim Jarmusch semble avoir été inspiré par Chantal Akerman : Permanent Vacation évoque en effet News From Home ( film expérimental de la réalisatrice Belge ). Le rythme est très lent mais pratiquement hypnotique et le jeune Chris Parker est tout à fait crédible dans la peau de ce marginal qui s'affirme comme étant un " touriste en vacances permanentes ". La mise en scène pourra sembler légèrement artificielle aux néophytes ( rappelons qu'il s'agit du film de fin d'études de Jarmusch, circonstance atténuante importante... ). Cela dit, l'empathie que l'on éprouve pour ce marginal et pour les personnages qu'il croisera dans son errance est authentique. Une scène assez extraordinaire me restera : celle où Parker effectue quelques pas de danse dans sa chambre, comme prisonnier du cadre du jeune cinéaste. Un très bon premier film, assez contemplatif et surtout très personnel. Jim Jarmusch ou le meilleur du cinéma indépendant des années 80. Un film à voir absolument.
Un premier film vraiment très bon de Jim Jarmusch, on suit les errances d'un jeune homme confrontés à différentes personnes, l'acteur principal joue très bien et l'histoire est très simple mais génial, si le film avait eu plus de moyen il aurait surement était un chef-d'oeuvre.
L'ombre de Salinger et de son "Attrape-coeurs" de fait ressentir dans cette première oeuvre de Jim "Dead Man" Jarmusch. Il nous impose un style particulier, poètique, sensible et contemplatif. "Permanent Vacation" est un film amateur qui signal un très beau démarrage.
Le premier long-métrage de Jim Jarmusch, malgré son côté foutraque, annonce le style et les thématiques développés dans les prochains films du cinéaste. "Permanent Vacation" met en scène un personnage décalé, inadapté à un monde oppressant et contraint de se réfugier dans des pages de Lautréamont et de penser à quitter une ville qui ne lui ressemble pas. L'ouverture représente d'ailleurs très bien ce contraste entre des rues surpeuplées et d'autres vides, soit la différence entre un espace investi par la société et un autre plus marginal, celui qui correspondrait au "héros" et qui est d'ailleurs le terrain des rencontres que ce dernier fait (une femme démaquillée en train de chanter sur des escaliers, un saxophoniste solitaire qui joue quelques notes au milieu de la nuit). Ces rencontres, qui soulignent l'inadaptabilité du jeune homme en même temps qu'elles motivent sa décision finale, sont profondément inégales et possèdent assez peu d'intérêt en soi. Elles n'ont de véritable valeur que dans la mesure où elles s'inscrivent dans un rythme languissant (marque de Jarmusch), qui s'étale autant sur la durée globale du film que sur des situations particulières, un effet qui doit à l'étirement général des séquences, souvent filmées en plan fixe. Le film manque incontestablement de rigueur, en particulier dans l'écriture, mais possède néanmoins un certain charme et crée de façon très singulière un drame tout en le désamorçant par une nonchalance heureuse, qui échappe à la mélancolie, un procédé qui bouleversera quelques années plus tard avec un chef d'oeuvre du cinéaste, "Stranger than Paradise".
J'ai aussi peu d'inspiration pour ma critique que Jarmusch en avait pour son scénario, si ce n'est que ce film préfigure son "Stranger than Paradise", à peine plus emballant: des gens solitaires et paumés, étrangers au Monde qui les entoure.... mais je ne lui en tiendrai pas rigueur, car j'adore "Dead Man", "Ghost Dog", "Broken Flowers" et "Down by Law"... je parlerai une prochaine fois du déroutant "Limits of Control"...
Un film très,très ennuyeux ,l'histoire d'un jeune homme qui s'ennuie dans New York.
c'est le premier long métrage de Jim Jarmusch sur New York c'est un film de fin d'étude,certains passages sont bons,mais trainent trop en longueur ,on reconnait la patte du cinéaste,mais le scenario n'est pas terrible,on se demande si il y en a vraiment un,bref le plus mauvais film que j'ai vue ce passant à New York.
Pour tuer l'ennuie ,le jeune new-yorkais délaisse sa petite amie qui s'ennuie également dans son petit appartement,vole une voiture pour récupérer de l'argent sur celle ci afin de quitter New Yorke sans sa petite amie et il s'embarque sur un bateau en direction de la France,pour Paris.
Le plus mauvais film de Jim Jarmusch,mais on lui pardonnera très vite car celui ci était son premier,heureusement qu'il se rattrapera dans les suivants.
Jim Jarmusch nous fait profiter à l’occasion de son première film, réalisé à l’occasion de la fin de ses études, son style si original qui fera la marque de fabrique de ses trois chefs d'œuvre suivants (Stranger than Paradise, Mistery Train et Down by low). Cependant, il n'a ici absolument rien de réellement constructif à nous raconter à travers les tribulations de ses personnages marginaux, toutes contées sur un rythme tristement lent. Permanent Vacation se révèle bien la preuve intrinsèque que, sans scénario passionnant, même la plus originale et la plus prometteuse des mises en scène ne peut pas rendre un film intéressant.
Film de fin d'études de Jim Jarmusch, Permanent Vacation est un bel exercice de style. Un conte philosophique pasionnant, un peu lent mais très profond. Pour un premier film, c'est un très beau coup.