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Un visiteur
1,0
Publiée le 27 juillet 2010
Terriblement chiant. L'atmosphère du film est vraiment très bien, l'idée de base est intéressante, mais qu'est-ce qu'on s'emmerde... Le scénario et les personnages sont désespérants: je suis pas violent mais dès le début j'avais envie de taper sur Parker pour qu'il arrête de parler avec ses fesses. En somme ce film est trop original, apanage des films pompeux...
La balade désenchantée d'un jeune homme dans le New York des marginaux, avec une galerie de personnages bien barrés et un rythme, disons, pour le moins contemplatif. Le geste est manifestement poétique. On pense à Rimbaud, à tout ça... D'ailleurs, la fin( l'embarcation sur le bateau), l'atteste. Un film modeste mais attachant. La naissance du style Jarmusch...
Il s'agit ici d'un film contemplatif avec une référence philosophique sur une manière de vivre sans attache, sans projet. Allie Parker, le jeune garçon qui est le sujet du film, n'a pas envie de s'installer ou de posséder. Il se contente de vivre le moment présent, disponible pour les personnes qu'il rencontre en chemin. Rien ne l'attache, ni le cadre qui est sale et vilain, ni les personnes qui sont bizarres voire dérangées. Un court métrage aurait mieux convenu pour ce thème sur l'errance car il ne se passe pas grand chose et donc le film s'étire et peut ennuyer.
Ce film préfigure les suivants de Jarmusch, marginal, un brin métaphysique, préoccupé des autres, personnages barrés, soin de la réalisation, plans longs. Ici il y a le substrat mais pas de plus, un style de saxo peu mélodieux, une errance assez incompréhensible et une fin peu surprenante dans le même genre. Des qualités mais peu de substance dans cette histoire assez nombriliste au final.
Le premier long-métrage de Jim Jarmusch, alors âgé de 27 ans, sort en 1980. Il s’agit d’un film de fin d'études, ce qui explique son côté artisanal avec une mise en scène hésitante, un scénario peu consistant et des acteurs amateurs sans relief. L’histoire a pour fil conducteur l’errance dans les rues de New-York d’un jeune marginal en quête d’un lieu qui lui convient. A travers diverses rencontres avec des personnages singuliers, le cinéaste porte une réflexion désabusée sur les êtres humains et la vie en général. Malheureusement, ces portraits sont le plus souvent sans intérêt et le rythme affreusement lent invite à une contemplation monotone et lugubre. Bref, on retiendra uniquement les prémices du talent du réalisateur américain et l’exploration maladroite de thèmes qui feront sa marque de fabrique (vagabondage, musique, anti-héros, etc.) toujours traités à l’aide d’une atmosphère planante.
Film de fin d'études de J. Jarmusch, ce long métrage nous présente un personnage atypique qui deviendra le modèle type du héros jarmuschien : un homme en dehors de la société qui l'entoure et qui va rencontrer toute une galerie de personnages tous plus étranges et particuliers les uns que les autres. Le rythme est très lent, la musique est parfois agaçante mauis le film contient en substance tous les tics du style futur de son réalisateur : plans très longs (autant par économie que par désir de mise en scène), acteurs naturels, plans très urbains, cadres étudiés, peu de personnages (là aussi par économie). Le style arty-underground new-yorkais n'étant pas ma tasse de thé, j'ai eu un peu de mal à m'accrocher mais pour un 1er essai, c'est assez convaincant. D'autres critiques sur
Premier long métrage de Jim Jarmusch, plutôt abstrait mais loin d'être mauvais! On pourrait lui reprocher d'être un peu ennuyeux et aussi beaucoup moins esthétique que les films qu'il fera après comme Coffee and Cigarettes ou Dead Man. La musique lancinante est par contre bien trouvée, elle nous met dans un ambiance en totale adéquation avec le paysage en ruines de la plupart des plans du film. Ce jeune homme en vacances permanentes et fan de Charlie Parker reste malgré tout mystérieux, on comprend juste que pour Jarmusch il est important de s'intéresser aux autres origines ethniques notamment lors de la scène de dialogue avec le noir qui parle d'un saxophoniste ou encore dans la dernière scène où le june part à Paris. Je pense aussi qu'il y a un lien direct avec la vie de Jarmusch qui a habité pendant plusieurs années à Paris.
Permanent Vacation est vraiment une bonne surprise pour un film de fin d'étude.J'avais déjà vu des films avec des jeunes qui étaient totalement pommés,mais la c'est l'apothéose du déboussolement,voire même d'une certaine folie,une antithèse du rêve américain à travers des portraits en éventail très variés et divers qui se termine par le départ pour la France (Le Rêve Français?).Jarmusch fait d'ailleurs un hommage à un auteur français,Lautréamont,lors de la lecture du bouquin.Même si il y a des défauts, notamment une bourde au montage, c'est vraiment un bon film cultivant un bonne ambiance sombre et perdu entre des propos incohérents et des rencontres atypiques.
Ayant bien aimé son récent Paterson, j'essaie de m'intéresser à la filmo de Jim Jarmusch. J'ai donc commencé par ce Permanent Vacation et malheureusement, je n'ai pas du tout été conquis. On retrouve ce côté très flânant, où on observe juste un personnage sans qu'il y ait réellement d'action ou de scénario, comme c'était le cas dans Paterson. Sauf qu'ici, je trouve ça juste creux et inintéressant, alors que dans Paterson, le fait que le personnage était un poète donnait une dimension contemplative au film très appréciable. Alors que dans Permanent Vacation, la seule chose que j'ai ressenti est un profond ennui ! Bref, dommage je n'ai pas accroché, j'espère que j'accrocherai au reste de sa filmo.
Le premier film de Jarmusch qui apparait beaucoup plus lent et contemplatif que le reste de sa filmographie. Filmé avec peu de moyen, "permanent vacation" est bel et bien un film d'amateur qui arrive toutefois a envouter sans aller vraiment au dela, Le film laisse donc (pour ma part) un certain gout d'innachevé qui nous laisse sur notre "faim".Heuresement, la suite de sa carrière nous rassasie complètement. Il faut donc voir "permanent vacation" comme un point de départ tatonnant de ce qui est son véritable chef d'oeuvre... le reste de sa filmographie.
Sous l'allure d'un "petit" film "facile à faire", le 1er film de Jim Jarmusch se révèle être une grande oeuvre puissante traitant d'un thème universel et intemporel, étrangement accompagné d'une bande-son hors du commun pour vous faire voyager durant plus d'une heure dix dans un New York des années 80. C'est beau, c'est rare, c'est grandiose: C'est Permanent Vacation.
J'ai beaucoup aimé, ça dure 1h, c'est pile ce qu'il faut. La musique est envoûtante (Charlie Parker - Somewhere over the rainbow), elle nous plonge dans le NYC des années 80. A mettre absolument en parallèle avec "Downtown 81".
premier film de jim Jarmush et effectivement le moins prenant de ceux que j'ai pu voir de ce réalisateur. On pressent mystery train, voir même parfois cofffe and cigarette.
Mais bon, il y a des longueurs, et les rencontre multiple n'apporte pas forcemment grand chose. Il y a des idées, mais c'est comme si elle s'agencaient mal.
La scène de fin sur le quai ou il rencontre son Double français est belle, et le depart de la ville de new york montré comme on le connais clos le film avec une certaine nostalgie pour son personnage principale.