Je ne peux malheureusement que plussoyer aux critiques très négatives qui concernent ce film. Encore une adaptation nanardesque de jeu vidéo dans les années 90, drôle à force de bêtise, mais tout de même vraiment idiote.
Le casting présente Robert Patrick, auréolé à l’époque de son rôle dans Terminator 2 qui cabotine comme un beau diable en méchant japonais mégalomane. Il est quand même très peu crédible, pas aidé par ses dialogues lamentables. Face à lui le duo improbable Scott Wolf-Mark Dacascos, ce dernier qui s’imposait alors comme une des vedettes d’action des années 90. Malheureusement ici, leur jeu d’acteur n’est pas du tout sollicité, et en plus de cela Dacascos est très mal utilisé pour ses qualités athlétiques qui sont, généralement un atout pour ses films. A part quelques coups de pied, rien de bien fameux. Reste la présence de la charmante Alyssa Milano et un numéro en totale roue libre de Berryman, dans ce film mal campé.
Le scénario est pathétique. En fait il n’y en a pas. Un méchant, une vieille légende, un médaillon, et deux jeunes, un cadre pseudo-apocalyptique, et de la baston, des répliques débiles, un humour tellement minable que ça en devient risible. Je ne vois pas qui ce film peut séduire ! Des bastons ridicules émaillent un métrage qui n’a strictement aucun relief. La fin est à la limite de la parodie ! Honnêtement c’est même en-dessous d’un Mortal Kombat tant ça sent en plus le métrage fauché et l’absence d’effort.
En effet formellement c’est tout aussi décevant. Effets spéciaux cradingues, le monstre bodybuildé est un des plus mal faits du cinéma (on peine à croire qu’on est en 95 !). Les décors ne donnent absolument aucunement une ambiance post-apocalyptique, tandis que la mise en scène est une accumulation de n’importe quoi, qui culmine dans les scènes d’action qui n’ont aucun, mais alors aucun relief. C’est d’une incroyable platitude, surtout que Dacascos est au moins généralement une garantie dans ce domaine. Pour la bande son rien à signaler.
Ce film est donc un foirage assez énorme. J’ai rarement vu pire, là on est dans le bas du bas des années 90. Un vrai bon gros nanar, toutefois suffisamment drôle par sa bêtise et suffisamment dynamique pour ne pas ennuyer et faire rire, entre amis. 0.5