Capitfs est pour Yann Gozlan sa première expérience en tant que réalisateur de long métrage de fiction.
Dans les films "de genre," l'intérêt du réalisateur Yann Gozlan se porte avant tout sur la tension et l’atmosphère. La surenchère d’hémoglobine ou la violence gratuite ne l’attirent pas. Il souhaitait pour Captifs une histoire simple et classique : "Je voulais proposer le film le plus haletant et le plus efficace possible avec des personnages auxquels on puisse s’identifier dans un environnement réaliste".
Alors que le film Captifs se passe au Kosovo, le tournage s'est en réalité déroulé en Alsace, pendant près de six semaines.
Situé dans un environnement très isolé, l'équipe du film a trouvé au milieu de la forêt le décor de la ferme des ferrailleurs : "C’était vraiment un endroit incroyable, véritable capharnaüm. Nous avons eu beaucoup de chance de trouver ce lieu et de pouvoir y tourner", explique le réalisateur. Pour la prison, il s’agit d’un décor construit dans un hangar aménagé en studio avec les moyens du bord.
Avant de plonger dans l'horreur de Captifs, l'actrice Zoé Félix est plus connue dans le registre plus léger de la comédie avec ses participations aux deux films de la saga Le Cœur des hommes de Marc Esposito, mais aussi au Bienvenue chez les Ch'tis de Dany Boon.
L’angoisse et l’enfermement sont des thématiques qui ont attiré Yann Gozlan sur ce projet : "Adolescent, j’ai été très impressionné par les films de Roman Polanski. C’est à mes yeux un maître absolu. Le Locataire est un des films les plus anxiogènes que je n’aie jamais vus – il me met encore mal à l’aise aujourd’hui".
Yann Gozlan et Guillaume Lemans ont écrit Captifs avec en tête les trois acteurs définitifs. "Zoé Félix incarne à merveille un mélange de force et de fragilité. Elle est à la fois convaincante dans les scènes d’action et touchante dans les moments de détresse. [...] J’ai toujours apprécié Eric Savin. Je trouve qu’il en impose. J’avais besoin d’un comédien charismatique qui puisse faire exister son personnage d’emblée. [...] Le choix d’Arié Elmaleh a aussi été évident. Je savais que son parcours dans la comédie apporterait une bonhomie au personnage et provoquerait la sympathie du public", explique le réalisateur.