Certes le film a des défauts, notamment dans l'utilisation de clichés, mais n'oublions pas que nous sommes au cinéma… et que souvent le cinéma n'est que variation Mais ici ce sont les qualités qui l'emportent, l'ambiance est anxiogène à souhait, rien que les apparitions de l'inquiétant docteur arrivent à nous foutre l'angoisse. Le rythme est parfaitement géré avec son lot de rebondissements. La prestation de la très belle Zoé Félix n'est pas pour rien dans la réussite du film. Et que le film soit court (80 minutes) n'a aucune importance, je préfère ça aux films qui tirent à la ligne pour atteindre le métrage standard. Ici on va à l'essentiel, rien qu'à l'essentiel et ça fonctionne !
Non mais pardon ? 4 étoiles largement méritées pour ce film ! Le film va à l'essentiel, c'est l'horreur absolue, l'enfer. On est au cœur de ce que vivent les captifs dû films. La réalisation est sobre mais bien faite. L'interprétation de Zoé Félix est incroyable !!! Un film français de genre clairement réussi pour moi.
On peut dire que Yann Gozlan partait de loin avec son premier film : « Captifs ». Difficile d’imaginer que le même réalisateur sera aux manettes de « Burn Out » ou de « Boite noire ». Cette série B est effectivement de bien mauvaise qualité et je ne vois pas ce que je peux en retirer de positif. Scénario risible et peu inspiré, des clichés à la pelle, des acteurs en roues libres, mise en scène insipide, pas de suspens ni une quelconque ambiance,… Bref, un plantage sur toute la ligne pour un résultat qui ne provoque chez le spectateur qu’un ennui mortel.
Étonnant mais sans doute le film de genre français qui m a le plus convaincu. Pas grand chose pourtant de nouveau mais une tension qui tient vraiment la route et qui nous quitte qu au générique final . Plutôt réussi dans la mise en scène sobre et efficace. Comme quoi c est possible de réaliser un film d horreur en France .
Thriller d'horreur des plus classiques, dans la lignée des Hostel , Haute tension en moins gore . Le scénario n'est pas mauvais . Mais c'est du réchauffé. La tension reste du début à la fin . Bon petit film de deuxième partie de soirée
J'en lis bcp qui vante le cinéma français mais à un moment, faut arrêter de se voiler la face. Le jeu d'acteur est tout bidon, le scénario tient sur un timbre poste et les retournements me font clairement de la peine... Certain ont même évoqué un film gore, j'en ris encore !
Un film comme Hostel est loin d'être parfait mais au moins, il réussi ce qu'il essaye de faire.. Ici, jme suis juste fait chier pendant ce qui me semblait être une éternité alors que le film fait 1h20.
Let it bleed !! (que ça saigne). Voilà un bon film de kidnapping prenant. Il y a bien quelques petites longueurs, rien de grave, mais la dernière partie est vraiment "trash". Bravo. A voir si on aime les films qui ne font pas dans la dentelle.
Attachez vos ceintures! Et non pas parce que ce thriller français très ambitieux va se passer dans les airs mais parce qu’il déroule son suspense imparable et ses chausse-trapes presque sans faiblir durant plus de deux heures. Nous ne sommes donc pas dans un film hollywoodien avec un avion comme décor, à l’instar de « Flight Plan », « Non-stop » ou encore « Air Force One », des thrillers ou films d’action du samedi soir sympathiques mais plutôt légers. Non, « Boîte noire » fait certes penser à certains films américains mais plutôt ceux de la mouvance paranoïaque des années 70 et 80 avec manipulations, trahisons, complots gouvernementaux et prises d’intérêts à la clef. Et cela fait d’ailleurs plaisir de voir un film qui prend un personnage dit complotiste comme héros, un personnage qu’une majorité croit fou mais qui a bien évidemment raison à force de preuves et d’évidences. Vu la kabbale actuelle injustifiée concernant ce terme et l’utilisation de ce mot à tort ou à travers lorsque quelqu’un n’est pas d’accord, c’est courageux.
Avec ce film français à gros budget, on célèbre les retrouvailles du duo Yann Golzan derrière la caméra avec Pierre Niney devant, cinq ans après un autre thriller, littéraire et d’usurpation d’identité celui-là : « Un homme idéal ». Et le cinéaste montre encore une fois qu’il sait filmer (il a aussi réalisé l’excellent et méconnu survival « Captifs » il y a dix ans, un film de genre rare pour le cinéma français). En effet, Gozlan n’a strictement rien à envier à ses cousins américains et fait preuve d’une réalisation ample et impressionnante digne des plus grands. L’ambiance procurée par les images est froide, clinique et sombre. Elle colle parfaitement à cette histoire. Le climat est angoissant au possible et l’atmosphère anxiogène comme jamais. On ne sait qui croire et qui est quoi et c’est plutôt plaisant car on ne voit rien venir. Le spectateur en vient même à douter de la santé mentale du personnage principal bien qu’on s’identifie à lui. Nous sommes avec lui mais plus le film avance et plus la folie le gagne on ne sait pas toujours si on peut véritablement s’y fier.
On retrouve aussi avec plaisir Lou de Laâge en femme carriériste et amoureuse physiquement transformée et clinquante, l’apport bienvenu d’une touche féminine dans ce monde d’hommes. Un monde peu connu que celui du BEA et des grandes compagnies aériennes qu’il fait plaisir de découvrir même si c’est par le biais d’un crash et des investigations qui en résultent. Les arcanes de l’aviation sont ainsi décortiqués et documentés de la meilleure des façons. Tout comme il est appréciable de voir le travail effectué sur le son et l’acoustique vu que c’est le métier du personnage principal, un peu comme François Civil dans « Le Chant du loup ». Il y a tout de même quelques longueurs notamment dues à une fausse piste qui dure près d’une heure. C’est un peu trop. La mécanique du scénario à priori prévisible nous surprend pourtant parfois surtout grâce à un final inattendu et nihiliste au possible, qui colle bien à l’ambiance. Le script se veut peut-être un peu trop malin parfois mais « Boîte noire » demeure un film réussi et maîtrisé de bout en bout.
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pas mal mais sans plus... un survival horreur classique qui se veut assez réaliste... cette histoire de trafic d organes était intéressante... mais une finale girl qui accumule les évènements chanceux à la pelle... pas vraiment de scènes gores... une fin plutôt tirée par les cheveux... des FX dignes d une série B... ex : l explosion de la mine vers la fin avec les chiens... encore un heureux hasard pour notre héroïne... bref un peu déçu comme même... je préfère dans le même genre Hostel...
Mais il est juste excellent! Je l'ai vu hier et je suis encore sous le charme de cette petite perle française qu'est "Captifs". Je n'ai compris que 10 minutes après le lancement du DVD qu'il s'agissait du Vo, c'est rarissime je pense que l'on ne s'arrête pas sur l'implicite dans le cinéma fr, j'étais étonné de voir que lorsque le film se voulait gore, il l'était et je trouve ça très bien maîtrisé. Les critiques sont démotivantes à souhait, bien entendu que le concept des "méchants des Balkans qui trafiquent des organes" sont devenus avec le temps un cliché, mais je me répète : si nous mettons de côté Alexandre Aja et Gaspar Noé, les films qui osent montrer de la torture psychologique et physique manquent! J'étais mal à l'aise plusieurs fois et en stresse continue surtout avec la traque finale... En bref, c'est un des meilleurs films d'horreur français qui a sa place au côté de Haute Tension, A l'intérieur et Martyrs (en beaucoup moins trash je vous l'accorde ;))
Mais pourquoi est t'on si frileux en France pour se lancer dans le film d'horreur ?? L'hexagone a pourtant suffisamment livré de perles pour montrer que quand on retrousse nos manches sur nos petits bras on n'a rien à envier aux anglo saxons. "Captifs" n'est pas du tout un pop corn movie US comme ces productions destinées outre atlantiques aux ados en mal de frissons, c'est un survival sombre, brutal et réaliste. Pour charger un peu la mule côté ambiance glauque Yann Gozlan a situé l'action dans les Balkans ce qui rajoute toujours une touche de sordide. Le scenar tient en 2 lignes mais c'est très efficace... 4 / 5
Je salue cette volonté de proposer un vrai cinéma de genre français. Ces dernières années, il y a eu Vertige, Goal of the dead, La Horde. On peut rajouter Captifs dans cette liste. Mais en dessous malheureusement. Par rapport à un Hostel, on est à des années lumières d'un film d'Eli Roth, d'Alexandre Aja, un Cold Prey...Carole et ses visions. Carole enfermée. Carole qui pleurniche. Je n'ai pas eu un seul moment ce sentiment d'oppression, de terreur, de claustrophobie qu'elle a pu ressentir dans sa cellule. C'est dommage. Il y a quelques effets gores mais rien de transcendant. Rien qui nouera l'estomac. Qui nous fera faire corps avec la pauvre Carole payant bien cher son engagement humanitaire. En plus, je crois moyen à Zoé Félix tenant tête à toute une bande de trafiquants d'organes des Balkans. Personne pour venir les secourir en plus ? Je sais pas mais je serai un mafieux, je réfléchirai à deux fois vu les conséquences à l'idée de kidnapper des français. A priori, vu la nature de leur trafic, ils devraient rester discret non ? N'empêche, ça m'aura permis de voir Arié Elmaleh dans un film d'horreur. Après Dominique Pinon dans Alien, la résurrection et Bruno Salomone dans Goal of the dead, ça fait quelque chose...