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Depuis qu'Eli Roth a posé sa caméra en Europe de l'Est pour y filmer son Hostel, cet endroit du Globe est devenu le point de rendez-vous des adeptes de la torture de petits occidentaux égarés. Yann Gozlan, dont il s'agit ici des premiers pas, abuse de ce stéréotype pour faire passer un sale quart d'heure à une Zoé Félix plutôt convaincante, ainsi qu'à ses amis. En dépit d'une forme impeccable, quoiqu'un tantinet trop universitaire, ce thriller anxiogène ne séduit jamais vraiment, tant il souffre d'un cruel manque d'inventivité et de surprise, ainsi que de folie dans sa première moitié. Si il est certain que Captifs possède un réel potentiel, l'ambition a fait défaut pour mieux l'exploiter et ainsi remporter l'adhésion.
Retrouvez ma critique complète sur "Captifs", accompagnée de photos et d'anecdotes, sur mon blog cinéma : http://soldatguignol.blogs.allocine.fr/
Merci !
Retrouvez ma critique complète sur "Captifs", accompagnée de photos et d'anecdotes, sur mon blog cinéma : http://soldatguignol.blogs.allocine.fr/
Merci !
Yann Gozlan fait partie de ce que l’on pourrait appeler la nouvelle vague du cinéma d’horreur français. Mais contrairement à un certain Pascal Laugier qui traitait l’année dernière du thème du martyr sur le mode de l’enfermement, Yann Gozlan paraît bien sage et finalement pas vraiment trash. C’est tout à son honneur. Son film bénéficie d’une ambiance pesante idéalement mise en avant, aussi on préférera dire de Captifs qu’il est plus un thriller psychologique qu’un pur film d’horreur qui aurait l’hémoglobine et le fun pour seuls arguments. L’interprétation est de qualité : Zoé Félix n’a pas toujours été aussi crédible que dans ce film ; les « tortionnaires » serbes sont convaincants et le fait que leurs dialogues ne soient pas sous-titrés ajoute beaucoup à la peur. Pour poser son ambiance et aussi pour contenter les amateurs de frissons, Captifs sait mettre en valeur ses scènes « choc » mais ne s’attarde jamais à la complaisance. Yann Gozlan sait tout simplement faire l’économie d’effets sanguinolents trop appuyés. De deux choses l’une : son film ne perd jamais l’intérêt du spectateur, et l’accumulation de scènes trash, qu’on observe souvent dans le cinéma d’horreur (comme dans Saw, pour ne pas le nommer), n’est jamais indispensable à une bonne histoire. Joli travail ! Au terme du film, on pourra donc saluer la retenue qu’a eue le réalisateur tout en réussissant à ne pas desservir son propos. Même si le thème est facile (finalement, bon nombre de thrillers font de la captivité leur sujet principal), si le scénario n’est pas retors ou le dénouement particulièrement surprenant (il y en a un qui s’en sort obligatoirement…), le film est agréable à suivre. Classique, mais plaisant.
Enfin un thriller français qui mérite des étoiles ! Ces films-là sont rares de nos jours et j'ai trouvé celui-ci assez convainquant et vu que déjà c'était déjà arrivé pour de vrai, j'ai un peu les boules maintenant, on s'y croyait vraiment dans le film avec les émotions, l'action un peu moyenne mais bonne quand même.
Enfin bref, vive Zoé Félix et les autres acteurs qui ont osés jouer leur rôles frigorifiant de captifs !! ;)
Enfin bref, vive Zoé Félix et les autres acteurs qui ont osés jouer leur rôles frigorifiant de captifs !! ;)
RedArrow
Aaaah, les Balkans, cette région de l'Europe de l'Est où l'imaginaire du cinéma du genre a réduit la population locale à une bande de barbares prêts à tout pour torturer les occidentaux (comprendre "civilisés") que nous sommes...
Pour son premier long-métrage, Yann Gozlan plonge la tête la première dans cette flaque de clichés du survival avec cette histoire de médecins humanitaires retenus prisonniers par une bande d'autochtones bien tordus (il faut reconnaître que le casting de "gueules" est très réussi, mention spéciale au chef en blouse, sorte de croisement entre Mr Spock et Ed Gein).
Mais, au contraire de pas mal de ses collègues, il livre une cuvée balkanaise étonnamment efficace, correctement interprété, à l'atmosphère anxiogène travaillée avec un minimum de moyens (une sonnerie de téléphone stridente annonçant inlassablement un nouveau danger meurtrier) et à la violence nécessaire mais sans fioritures. Surtout, son survival est doté d'un rythme quasiment toujours soutenu, ce qui dans le cinéma de genre français actuel tient clairement de l'anomalie agréablement surprenante.
Il est juste dommage que son sujet terriblement banal (que cela soit le pourquoi de la captivité -le film abat la carte du "mystère" bien trop vite- ou le traumatisme canin de l'héroïne ) et les rebondissements tellement prévisibles qui en découlent en diminuent profondément l'impact dans l'esprit du spectateur.
Très bien emballé et plutôt prenant, "Captifs" est ce genre de film qui vous redonne espoir en une certaine frange délaissée du cinéma français. Maintenant, il ne reste plus qu'à trouver un sujet original pour pouvoir enfin se démarquer...
Pour son premier long-métrage, Yann Gozlan plonge la tête la première dans cette flaque de clichés du survival avec cette histoire de médecins humanitaires retenus prisonniers par une bande d'autochtones bien tordus (il faut reconnaître que le casting de "gueules" est très réussi, mention spéciale au chef en blouse, sorte de croisement entre Mr Spock et Ed Gein).
Mais, au contraire de pas mal de ses collègues, il livre une cuvée balkanaise étonnamment efficace, correctement interprété, à l'atmosphère anxiogène travaillée avec un minimum de moyens (une sonnerie de téléphone stridente annonçant inlassablement un nouveau danger meurtrier) et à la violence nécessaire mais sans fioritures. Surtout, son survival est doté d'un rythme quasiment toujours soutenu, ce qui dans le cinéma de genre français actuel tient clairement de l'anomalie agréablement surprenante.
Il est juste dommage que son sujet terriblement banal (que cela soit le pourquoi de la captivité -le film abat la carte du "mystère" bien trop vite- ou le traumatisme canin de l'héroïne ) et les rebondissements tellement prévisibles qui en découlent en diminuent profondément l'impact dans l'esprit du spectateur.
Très bien emballé et plutôt prenant, "Captifs" est ce genre de film qui vous redonne espoir en une certaine frange délaissée du cinéma français. Maintenant, il ne reste plus qu'à trouver un sujet original pour pouvoir enfin se démarquer...
Ouah alors là je suis épatée par nos petits frenchies ! quelle belle surprise ! moi qui pensais que comme c'était français ça ne pouvait pas être un bon thriller/épouvante et ben je me suis bien trompée ! L'histoire se tient et l'atmosphère est vraiment opressante et très stressante j'ai failli m'étouffer plusieurs fois en mangeant mdr. Non franchement très agréablement surprise et le fait que ça soit tiré d'une histoire vraie est vraiment flippant.. Un grand bravo à l'actrice principale Zoé Felix qui est parfaite dans son rôle, vraiment impressionant et à classer dans les très bons films français !
Certes le film a des défauts, notamment dans l'utilisation de clichés, mais n'oublions pas que nous sommes au cinéma… et que souvent le cinéma n'est que variation Mais ici ce sont les qualités qui l'emportent, l'ambiance est anxiogène à souhait, rien que les apparitions de l'inquiétant docteur arrivent à nous foutre l'angoisse. Le rythme est parfaitement géré avec son lot de rebondissements. La prestation de la très belle Zoé Félix n'est pas pour rien dans la réussite du film. Et que le film soit court (80 minutes) n'a aucune importance, je préfère ça aux films qui tirent à la ligne pour atteindre le métrage standard. Ici on va à l'essentiel, rien qu'à l'essentiel et ça fonctionne !
bsalvert
Une grande réussite pur la mise en scène est les acteurs, on est vraiment pris dans l'histoire avec Zoe Felix particulièrement efficace dans ce film. Un vrai moment d'angoisse.
Clémentine K.
Un film réussi avec de la tension, pas trop d'horreur, on est plongés à l'intérieur et on espère seulement que ça ne nous arrive jamais.
tixou0
Carole, Samir et Mathias s'égarent dans la campagne kosovare alors qu'ils sont sur le chemin du retour, leur mission médicale achevée. Ils sont brutalement enlevés, Mathias est même sérieusement blessé. Détenus par deux brutes locales dans des geôles de fortune, la vérité sur les raisons de leur kidnapping leur apparaît rapidement avec le rôle, ignoble, d'un troisième comparse, en blouse blanche. Dès lors, Samir mort, Carole et Mathias cherchent désespérément à échapper à leur sort tragiquement imminent. "Captifs" est habilement ancré dans un contexte de conflit contemporain dont certains protagonistes savent tirer avantage pour perpétrer en marge les pires monstruosités. Le traitement de l'histoire n'a cependant rien de très original, les ressorts scénaristiques sont souvent convenus (phobie de Carole, mine antipersonnel providentielle lors de la fuite, par exemple) mais la réalisation est "propre", et l'interprétation correcte - même Zoé Félix réussit à être bien moins mauvaise qu'à l'ordinaire. Le résultat est donc globalement plutôt pas mal pour un long métrage d'"horreur" made in France, car le genre en question donne lieu très généralement dans l'Hexagone à de navrants "nanars", dignes d'un zéro pointé.
Captifs parvient a son but mais sans prendre de grande risque ... On sera indulgent pour le premier film de ce realisateur surtout dans le gouffre qui est le thriller en france . Il réussi le principal avec une bonne partie d'angoisse , de suspense et de gore maitrisé mais tout cela non sans grande imagination , peu de surprises les grandes ficelles du genre sont tendus mais ca marche ! Alors certes on reste sur notre faim sur certaines scènes prévisible mais on reste bien captifs devant ce film jusqu'à la fin . La maitrise est donc la mais un peu plus de travail et de recherche pour nous surprendre nous aurait pas déplu . Enfin quand on vois que ce film est tiré d'une histoire vrai , ca fais juste froid dans le dos.
un des meilleur film d'horreur jamais realiser magnifique
On peut dire que Yann Gozlan partait de loin avec son premier film : « Captifs ». Difficile d’imaginer que le même réalisateur sera aux manettes de « Burn Out » ou de « Boite noire ».
Cette série B est effectivement de bien mauvaise qualité et je ne vois pas ce que je peux en retirer de positif. Scénario risible et peu inspiré, des clichés à la pelle, des acteurs en roues libres, mise en scène insipide, pas de suspens ni une quelconque ambiance,… Bref, un plantage sur toute la ligne pour un résultat qui ne provoque chez le spectateur qu’un ennui mortel.
Cette série B est effectivement de bien mauvaise qualité et je ne vois pas ce que je peux en retirer de positif. Scénario risible et peu inspiré, des clichés à la pelle, des acteurs en roues libres, mise en scène insipide, pas de suspens ni une quelconque ambiance,… Bref, un plantage sur toute la ligne pour un résultat qui ne provoque chez le spectateur qu’un ennui mortel.
Une belle surprise, réalisée avec un sens de la grammaire cinématographique détonnant. Captifs évite la surenchère, réduit les effets gore au strict minimum pour se concentrer sur l'atmosphère et le suspense. Le premier long métrage de Yann Gozlan est - toutes proportions gardées - comparable à Martyrs dans sa thématique de la torture. Mais là où Pascal Laugier désamorçait peu à peu le suspense au profit du discours, Gozlan installe d'emblée le contexte social de ses protagonistes pour mieux bifurquer vers l'expérience anxiogène. Si l'on regrette ( très ) légèrement le manque d'originalité du scénario - ce qui, d'une certaine manière, n'est pas un argument valable pour un film de genre - nous sommes en revanche conquis par la maîtrise formelle de Captifs. La réussite est indiscutable, de facture excellente ainsi qu'équilibrée. On frise presque le chef d'oeuvre à mon sens ( presque parce que l'ensemble reste assez sage, bien que totalement maîtrisé ). Yann Gozlan risque de faire parler de lui dans les années à venir...
Un trafic d'organes,un gout de déjà vu.
La première heure de ce film possède une trame lente,la dernière demi heure est plus captivante et angoissante.
La première heure de ce film possède une trame lente,la dernière demi heure est plus captivante et angoissante.
Napoléon
Ultra prévisible, sans surprise avec une interprétation limite, après il y a un bon côté malsain.
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