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Truman.
228 abonnés
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4,0
Publiée le 30 janvier 2014
Larry Flynt est un pornographe qui a publié le magazine Hustle dans les années 70, un magazine porno osé pour l'époque qui fut a l'origine de plusieurs scandales . Mais non ce film ne parle pas de porno mais de la liberté d'expression, Larry Flynt qui aura souvent des soucis avec la justice fera tout pour mettre en oeuvre le premier amendement de la constitution, la liberté d'expression pour défendre son magazine et ses articles provocant .
Larry Flynt est un personnage provocateur, un type décalé, barré mais qui peu a peu sombre entre folie, dépression et drogue, victime d'une tentative d'assassinat il sera alors paralysé et la descente aux enfers commencera . Entre ses divers provocations durant les procès ou il va de plus en plus, loin la santé de sa femme se dégrade, Flynt vivra une descente aux enfer entre déchéance et surmédiatisation face a ses nombreux débordements .
La pornographie devient très secondaire donc ne vous attendez pas a un film comme "Boogie NIghts" c'est avant tout un film qui met en avant un personnage unique incarné par Woody Harrelson . Le casting est d'ailleurs très bon avec Courtney Love ou encore Edward Norton dans le rôle d'un jeune avocat .
Mais Milos Forman aux commandes veut aussi dire message touchant, le film est parfois touchant, parfois drôle, un peu comme Man on the moon il vague entre les deux offrant la personnalité d'un homme déjanté . Larry Flynt est donc un film aux propos d'actualité et qui risque de le rester pour longtemps, drôle, décalé, et touchant, du grand Milos Forman .
Puissant voilà le premier mot qui vient à l'esprit. Woody Harrelson est cynique, drôle et touchant, parfait. Courtney Love n'est pas bonne, elle est juste énorme très bien accompagné par un Edouard Norton très profond. L'historie est captivante avec en fil rouge une idylle très prenante, une vraie complicité très bien retranscrite. On en redemande et on dit bravo.
Oui Larry Flynt est un provocateur donc nécessairement certains de ses coups ont fait parlé de lui, la bio par contre n'était peut-être pas nécessaire.
L'affiche, scandale absolu à l'époque, reste encore dans toutes les mémoires : Larry Flynt allongé en forme de crucifix sur le bas-ventre d'une femme avec le drapeau américain en couche-culotte ! Avec "Larry Flynt" qu'il réalise en 1996, Milos Forman semble exprimer mieux que dans nulle autre film sa passion pour les personnages hors-normes, atypiques et exubérants. Cette biographie du sulfureux créateur du magazine Huslter, interprété par un génial Woody Harrelson permet par-dessus tout d'observer une nouvelle fois la maîtrise du réalisateur tchèque lorsqu'il s'essaye au genre. Pourvu d'un sens du rythme toujours aussi implacable, celui-ci arrive donc à nous passionner pendant deux heures devant un sujet et un protagonistes sur lesquels on aurait pu avoir des doutes. Mais lorsqu'on se penche sur "Larry Flynt", c'est surtout l'autodérision qui semble de rigueur et qu'il convient de prendre soigneusement en compte ; ainsi le vrai Larry Flynt effectue une courte apparition dans le film en jouant le rôle... du juge qui l'a fait condamner ! Jouissif.
En relatant la vie du plus controversé des pornographes américains, Milos Forman dresse en réalité un véritable plaidoyer pour la liberté d'expression. Ce film polémique souffre malheureusement d'une narration redondante et un peu décousue. Au rang des satisfactions, on retiendra tout de même la bonne performance de Woody Harrelson et de Courtney Love ainsi que de vrais moments d'émotion (aussi bien dans le registre dramatique que dans celui de la comédie). Un long-métrage classique mais utile, nous rappelant que le combat contre la censure moralisatrice n'est jamais vraiment finit.
Un film pas trop politiquement correct avec des dialogue assez drôle tout en conservant une part de drame. Mais le film manque un peu de rythme pour être excellent
Quand l'immense Miloš Forman s'attaque au biopic du très controversé créateur de Hustler, le bien nommé Larry Flint, on ne peut s'attendre qu'à une nouvelle claque. Le réalisateur d'Amadeus nous livre ainsi une œuvre poignante retraçant vingt ans de la vie du célèbre pornomane, de ses débuts comme propriétaire d'un médiocre club de strip-tease à son apogée fulgurante et les procès qui suivirent en passant par la tentative d'assassinat qui le paralysera à vie, ses déboires avec la drogue et la mort de sa femme. Un film sérieux pourtant pris avec légèreté et humour, à l'image de son protagoniste principal... Véritable clown, fouteur de merde détesté par la justice, Larry Flint n'est finalement qu'un homme défendant ses droits américains, enchaînant pour cela une foule de procès tous plus dingues les uns que les autres... Difficilement épaulé par son jeune avocat dépassé par le nombre de frasques de son insolent client ainsi que par sa chère et tendre épouse, Flint est un phénomène qui garde malgré tout constamment la tête sur les épaules, un audacieux businessman pris à parti par des entités chrétiennes, des juges haineux et des mouvements puritains. Le film se déguste ainsi sans réelles transitions (ou très très peu), Forman nous entraînant dans ce parcours atypique plein de rebondissements, de procès et de drames avec la puissante mise en scène qu'on lui connait, ajoutant des travelings magnifiques et la musique classique qui lui est chère à des passages sincèrement époustouflants. Mais le point fort du film réside dans l'interprétation tout simplement incroyable de Woody Harrelson, presque méconnaissable en héros-titre. L'acteur, habitué aux rôles de dingues excentriques, campe un Larry Flint bluffant, attachant et déluré, aussi bien un provocateur hilarant qu'un époux aimant qui affronte des coups bas à la limite du supportable. À ses côtés, l'étonnante Courtney Love dans un énième rôle de junkie dépravée (collant à sa propre personnalité) qui arrive pourtant à nous épater. Se joint également principalement au casting le jeune Edward Norton, brillant en avocat du magnat, prouvant ainsi déjà ses talents de comédien hors-pair. Au final, mêlant casting de choc et mise en scène bouleversante, Larry Flint est un biopic engagé, impressionnant et délectable comme on aimerait en voir plus souvent.
Un film brillant sur le combat dun homme (Larry Flynt, patron du Hustler - magazine porno -) contre la censure lors dune époque où le puritanisme était encore bien ancré dans les murs américaines (il lest dailleurs toujours plus ou moins). La mise en scène de Milos Forman est très bien maîtrisée (représentation de la société américaine durant les seventies : milieux chrétiens/conservateurs face aux plus ouverts desprit) et les acteurs convaincants : Woody Harrelson en tête dans le rôle titre, puis par la suite Edward Norton et Courtney Love (bien quon doute un peu quil sagisse dun véritable rôle de composition en ce qui la concerne). À voir.
Ce mec n'est pas un héros mais il s'est trouvé que son combat a eu une importance non negligeable pour la liberté d'expression aux usa . Il se touve aussi que son destin et sa personnalités sont quand meme bien atypiques . Ce film est extra , de par la capacité qu'il a a surprendre et captiver ( j'ai trouvé ) mais surout parce-qu'on y trouve des performances impressionnantes en particulier chez Woody Harrelson et Courteney Love qui sont juste incroyables
Milos Forman aime les biopics et il s’en sort une nouvelle fois de fort belle manière avec l’histoire d’un des plus gros pornographe américain et notamment de son combat pour la liberté d’expression. C’est aussi une belle occasion de brocarder le puritanisme américain et surtout son hypocrisie. Construit sur la violence il montre un pays pas gêné par le meurtre ou la destruction mais qui s’offusque pour un téton. Woody Harrelson s’éclate avec ce personnage excentrique qui veut vivre comme il l’entend et son goût pour la provocation permanente. On peut y voir aussi un jeune Edward Norton dans un personnage d’avocat dépassé en permanence par son client et quelques seconds rôles bien campés. En revanche j’ai eu beaucoup de mal avec Courtney Love qui donne beaucoup de sa personne mais que j’ai trouvé insupportable (peut être parce que je n’aime pas la personne je l’avoue). Dommage que les nombreuses scènes de procès ne finissent par être redondantes et gâche un peu un film très intéressant.
Dans ce biopic, Milos Forman dresse le portrait d'un homme hors-norme, excentrique et provocateur. Ce portrait est celui de Larry Flynt, un magnat du monde de la pornographie. Je ne sais pas si le film est fidèle aux événements passés et si la personnalité du Larry fictif colle avec celle du véritable Larry mais on peut dire que les frasques de ce dernier assurent un divertissement continu. Les dialogues sont intelligemments écrits et drôles offrent de belles joutes orales durant les procès. Il ne faut pas oublier la réflexion portée par Larry Flynt et relayée habilement par Forman; à savoir jusqu'où s'étend la liberté d'expression surtout dans un pays libéral comme les Etats-Unis. Cette thématique, toujours d'actualité, vaut aussi pour de nombreux autres pays comme la France (on pense, par exemple, aux caricatures de Charlie Hebdo). "Larry Flynt" est une oeuvre complète qui n'oublie pas l'émotion et qui est, en plus, parfaitement porté par son casting. Très bon.
Signé Milos Forman, à qui l'on doit également les incroyables Amadeus et Vol au-dessus d'un nid de coucou, Larry Flynt est ce qui s'apparente le plus à une propagande anticonformiste, un hommage vibrant à un défenseur des libertés individuelles, à l'origine de nombreuseS polémiqueS certes, mais néanmoins personnage haut en couleur dont les actions firent bouger tout un gouvernement. Et la satire débute avec son affiche, pastiche caricaturale à l'image de la pellicule qu'elle cache. Woody Harrelson dans le rôle du personnage éponyme, au moins aussi bon que dans le plus récent True Detective, le film surprend par sa capacité à nous divertir, malgré un début un peu long et quelques lignes de dialogues moins intéressantes. A noter tout de même les nominations aux Oscars du meilleur réalisateur et du meilleur acteur.
Larry Flynt... Une biographie dont on se fout un peu quand même... On s'ennuie pas mal au début du film, ça dure longtemps... Jusqu'à l'arrivée de James Cromwell, toujours excellent en tant qu'acteur... Puis il disparaît. Alors on attend à nouveau, puis vient Edward Norton. Alors le film prend un peu de couleur, de vivacité. Mais les scènes entre Woody Harrelson et Courtney Love sont longues, et même si elles sont indispensables, on s'y ennuie. Puis revient James Cromwell, mais ça ne sauve pas tout.