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    The Grandmaster
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "The Grandmaster" et de son tournage !

    Wong / Tony : 7ème !

    Le cinéaste Wong Kar-Wai et l'acteur Tony Leung collaborent pour la 7ème fois avec The Grandmaster. Auparavant, les deux artistes ont tourné ensemble Nos années sauvages, Les Cendres du temps, Chungking Express, Happy Together, In the Mood for Love et 2046.

    Berlinale

    The Grandmaster a fait partie de la sélection officielle hors compétition du Festival du film de Berlin 2013 et en était le film d’ouverture.

    Histoire vraie

    The Grandmaster est inspiré de la vie de Ip Man (ou Yip Man), maître chinois de l'art martial, Wing Chun. Ip Man, né en 1893 et mort en 1972, est notamment connu pour avoir été le maître de Bruce Lee. Son enseignement du Wing Chun a été très populaire à l'époque et reste toujours un des arts martiaux les plus pratiqués dans le monde. L'histoire du maître chinois a connu plusieurs adaptations cinématographiques avant que Wong Kar-Wai ne livre la sienne. Wilson Yip a dirigé Ip Man et Ip Man 2 avec Donnie Yen dans la peau du célèbre maître et Herman Yau a réalisé Ip Man : la légende est née avec Dennis To dans le rôle principal. Ip Man a forgé sa légende de par sa lutte contre l'invasion japonaise dans la Chine des années 50 via l'enseignement de son art contre l'adversité et la brutalité de l'envahisseur.

    Entre fiction et réalité

    Hormis Ip Man, tous les autres personnages du film sont fictifs. Ils ont cependant été créés à partir d'éléments de recherche et de véritables personnalités historiques des arts martiaux : "Ce que raconte ce film, c’est un âge d’or de l’Histoire des arts martiaux. À l’époque, ces individus ont maintenu une éthique, une exigence exceptionnelle face à l’adversité : c’est ce qui m’a passionné", raconte Wong Kar-Wai.

    Une longue gestation

    Wong Kar-Wai a mis près de 10 ans à concrétiser ce grand projet qu'est The Grandmaster. Par ailleurs, le tournage a connu de nombreux retards et contretemps, notamment à cause des blessures de Tony Leung qui s'est fracturé le bras deux fois consécutivement.

    Zhang et Tony

    La très glamour Zhang Ziyi et le toujours très classe Tony Leung tournent pour la troisième fois ensemble avec The Grandmaster. Ils s'étaient déjà donné la réplique dans le sulfureux 2046, déjà chez Wong Kar-Wai, et dans Hero, la fresque historique de Zhang Yimou. Par ailleurs, Chang Chen et Zhang Ziyi se retrouvent pour la troisième fois (deuxième fois avec Tony Leung) après leur collaboration sur Tigre et dragon et 2046.

    Maître Yuen

    Pour chorégraphier les combats d'un des plus grands maîtres d'arts martiaux chinois, il fallait le meilleur dans le domaine. Wong Kar-Wai a fait appel à Woo-Ping Yuen, notamment connu pour son travail sur Matrix, Tigre et dragon ou Kill Bill.

    Entraînement intensif

    Tony Leung s'est entraîné de manière drastique pendant un an à raison de quatre heures par jour pour incarner le mieux possible le grand maître Ip Man. De plus, le comédien a déjà une solide formation de Kung-Fu.

    Aïe !

    Le comédien Tony Leung Chiu Wai s'est cassé deux fois le bras au cours de son entraînement au kung-fu. La première fois, il s'agissait d'une fêlure, mais l'acteur a décidé de ne pas suivre les conseils de son médecin qui l'astreignait au repos pour six mois. Deux semaines plus tard, Tony a repris l'entraînement avec un simple bandage, mais cette fois, la blessure a empiré. Le comédien s'est alors arrêté pendant quatre mois. Ce sont les deux seuls moments au cours des quatre années de préparation où il ne s'est pas entraîné.

    Eloge

    Darren Leung, l'un des maîtres du "Wing Chun" (une autre branche du Kung-fu) qui a apporté son aide sur le tournage, a déclaré à propos de Tony Leung Chiu Wai : "Non seulement Tony apprend extrêmement vite, mais, en observant ses déplacements, on se rend compte qu’ils sont si rapide que le Wing Chun semble faire désormais partie de son langage."

    Champion de Kung-fu

    Chang Chen, qui interprète le maître du "Ba Ji", une branche d'une extrême violence du Kung-fu, s'est durement entraîné avec le maître Wang Shiquan. Au final, il a acquis un tel niveau qu'il a fini premier lors d'une compétition nationale de ce sport en 2012, faisant ainsi la Une des journaux.

    Un compositeur de renom

    Pour composer la musique de The Grandmaster, Wong Kar-Wai a de nouveau fait appel à un des plus grands compositeurs de musique de films, le Japonais Shigeru Umebayashi. Il s'agit de leur troisième collaboration après In the Mood for Love et 2046. Le musicien a également écrit la musique de Trishna, La Cité interdite ou Le Secret des poignards volants.

    Influence

    Wong Kar-Wai ne cache pas une de ses plus grandes inspirations, Sergio Leone. Comme une sorte d'hommage, le cinéaste utilise dans The Grandmaster le célèbre "thème de Deborah" composé par Ennio Morricone pour Il était une fois en Amérique.

    La France à l'honneur

    Le chef-opérateur de The Grandmaster n'est autre que le Français Philippe Le Sourd. L'artiste de la lumière a du métier, il a notamment travaillé sur Une grande année de Ridley Scott ou Sept vies de Gabriele Muccino. Le Sourd revient sur son expérience chez Wong Kar-Wai : "360 jours de tournage proprement dit, répartis sur trois ans. Avec des périodes de pause, bien sûr, qui servent à réfléchir à l'histoire, chercher des financements, trouver des décors ou achever leur construction. Au départ, il n'y avait pas de scénario. Je crois que Wong Kar-Wai a toujours travaillé ainsi : il écrit des histoires en fonction des personnages et des décors."

    Une séquence d'ouverture dantesque

    Le tournage de la scène d'ouverture du film (le combat sous la pluie) a duré un mois, sept jours sur sept à raison de 15 heures par jour.

    Clin d'oeil

    A la fin de The Grandmaster apparaît à l'écran un petit garçon. Clin d’œil au comédien Bruce Lee qui a été l'élève d'Ip Man : "Tout petit garçon peut devenir un Bruce Lee. Il représente l’avenir. Nous avons découvert ce gamin sur le lieu du tournage, il était adorable", déclare le réalisateur Wong Kar-Wai.

    Oui, maître

    Wong Kar-Wai a parcouru la Chine afin de rencontrer des maîtres de Kung-Fu et d'arts martiaux pour peaufiner sa vision sur le sujet, s'inspirer de leur parcours, leur vécu et leur façon de vivre et de voir la vie. A noter que le cinéaste n'a lui-même jamais pratiqué le Kung-Fu.

    Pas de sang

    A la manière d'Akira Kurosawa, le sang, les corps blessés n'intéressent pas Wong Kar-Wai dans les combats ; le réalisateur préfère se focaliser sur les gestes et la façon de bouger. Pour ce faire, le metteur en scène dessinait les scènes de combat et travaillait en étroite collaboration avec le chorégraphe Woo-Ping Yuen afin de préparer de façon très détaillée ces séquences.

    Décors gigantesques

    L'équipe de décorateurs menée par William Chang a mis 6 mois pour construire le décor du bordel, le Pavillon d'or. Une gare des années 30 a même été reconstituée en studio, un travail de titan.

    Ip Man VS Gong Er

    Le tournage de la scène de combat entre Tony Leung (Ip Man) et Zhang Ziyi (Gong Er) s'est étalé sur un mois. Elle a ensuite nécessité deux années de travail au montage.

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