Votre avis sur We Need to Talk About Kevin ?
5,0
Publiée le 29 octobre 2011
Dichotomie, n, f : division, opposition, séparation (entre deux éléments, deux idées).

Ce qui nous révulse chez les autres n'est bien souvent qu'un écho malsain de nos travers les plus ancrés.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 27 octobre 2011
Je ne sais pas trop quoi penser de ce film. Les acteurs jouent très bien, l'histoire est dérangeante et pourtant tout parait vrai (le film nous renvoie un peu aux tragédies type colombine). Merde je ne veux plus d'enfants maintenant!
2,5
Publiée le 27 octobre 2011
Le film a du mal à garder l'attention de ses spectateurs à cause du suspense qu'il traine jusqu'à la demi-fin. On nous rabâche les gros plan du visage de Tilda Swinston encore et encore. Mais on peut applaudir le fait qu'on nous fasse haïr ce garçon puis qu'on se retrouve dans la même perplexité que lui et sa mère. Pourquoi des personnes font actes de violence ? Est-ce l'éducation pas sûr et on reste dans ce doute.
4,0
Publiée le 26 octobre 2011
Lynne Ramsay confine à son cinéma une note viscérale intense, presque dérangeante. Elle réussit à poser un regard critique sur une société américaine, loin des habituels clichés critiques et déposés post-« Elephant » de Gus Van Sant. Sa mise en scène s’approprie les abîmes de l’âme humaine et du mal qui peut l’habiter parfois. On oscille donc dans une réalisation pleine d’innovation et d’introspection sensorielle, cette mise en scène donne en outre un aspect tangent à l’œuvre qui selon certains pourront faire naître un malaise. Pour ceux qui en sortiront indemnes alors une intense expérience cinématographique aura été mise en œuvre.
http://requiemovies.over-blog.com/
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 26 octobre 2011
Un film noir et très dur sur l'absence de communication et l'incompréhension entre une mère et son fils. Tilda Swinton est impressionnante en mère dont l'éducation est à la fois exemplaire et discutable.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 26 octobre 2011
Une pure merveille! Tilda Swinton est magnifique dans ce film, le fils est un grand psychopathe qui nous fascine! La mise en scène et le scénario sont excellents. Mais qui est le coupable dans toute cette affaire? la mère ou le fils?Ce film nous bouleverse au point de ne plus savoir qui est fautif dans cette histoire sanglante! Ce film est une révélation, à coupé le souffle!
3,0
Publiée le 29 octobre 2011
La mise en scène sensorielle composée de flash-back dévoilant progressivement l'intrigue convient assez bien à ce dur portrait d'une famille américaine, psychologiquement ambigu et comportant des zones d'ombre. Le symbolisme est toutefois un peu trop appuyé par moments, notamment l'omniprésence de la couleur rouge - la passion, les pulsions (destructrices ou vitales). Le film nous présente une mère de famille dépressive ( Tilda Swinton, tendue du début à la fin) qui ne sait communiquer ni aimer avec sincérité un enfant difficile et particulier (mais ce n'est pas l'antéchrist pour autant), qui en grandissant focalisera toutes ses obsessions sur sa mère, un père présent physiquement , jovial, mais absent spirituellement (qui ne voit jamais le mal et semble croire que le confort matériel du rêve américain sauvera sa famille. Des jouets et un frigo rempli, que demander de plus?), un entourage indifférent, tout cela contribue à la construction d'un drame. La violence nihiliste du fils à la fin semble là pour faire passer un message à la mère, quelque chose comme: "Tu as maintenant une bonne raison de me détester, toi qui depuis ma naissance ne m'as jamais aimé". Je pense qu'elle a eu des sentiments pour lui, certes maladroits, qu'elle s'est forcée à l'aimer car elle voulait assumer son rôle de mère malgré son handicap émotionnel (sinon elle n'aurait pas autant souffert ni fait preuve de culpabilité), mais elle n'y est jamais vraiment parvenu, et personne ne semble s'en être réellement préoccupé dans son entourage, pas même les médecins (vu qu'ils n'ont rien trouvé de mieux que de droguer légalement le fils - aussi torturé que la mère malgré sa froideur et son absence de compassion - en lui prescrivant du prozac). Elle n'était pas prête à être mère (on voit comment elle se comporte avec lui dès son plus jeune âge, elle est incapable de communiquer avec lui sans malaise et ne contrôle pas ses émotions, et l'enfant perçoit cela comme de la haine), elle ne comprend pas son enfant , ce dernier confère à sa mère une importance démesurée et agit uniquement en réaction contre elle, et la situation s'envenime peu à peu , jusqu'au point de non-retour. Tragique.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 25 octobre 2011
En résumé : Un film génial !! L'ambiance est glauque et oppressante jusqu'au bout. On est vraiment dans un "monde de merde" du début à la fin. Rien ne va, les acteurs sont fantastiques (malgré le personnage du père peu présent, dommage) et la manière de filmer aussi. Malgré les nombreux flash-back, ceci ne nous dérange pas et au contraire, on s'y habitue. Une réalisatrice est née. Je vous conseille vivement ce petit bijoux d'inventivité qui m'a permis de passer une très agréable soirée !
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 24 octobre 2011
Que ce film prétentieux ait été sélectionné à Cannes est une aberration, qu’il soit reparti les mains vides une justice aussi bien pour le fond que pour la forme. L’idéologie qu’il sous tend est glauque : l’enfant-monstre pervers et manipulateur de naissance, la responsabilité de la mère... Kevin affiche tranquillement des penchants inquiétants entre un gentil père résolument aveugle et une gentille mère observatrice mais passive, qui le restera même quand sa petite fille est sournoisement victime de son frère. Le cas était-il désespéré ? On n’en saura rien puisqu’à part une unique visite à l’ORL histoire de s'assurer qu’il n’est pas autiste, rien ne vient contrarier cette évolution en vase curieusement clos dont on sait dès le départ qu’elle finira dans le sang. Et ceci grâce à l’omniprésence malsaine du rouge (la longue première scène est insupportable), la lourdeur de la forme et l’esthétisme douteux de nombreuses séquences. Les flashbacks incessants ne rendent pas facile la tâche du spectateur au début du film. Tilda Swinton affiche la même petite figure figée et les mêmes pauvres petits sourires d’un bout à l’autre ce qui peut se comprendre vu la quantité de calamités qu’elle subit mais ça finit par lasser. L’improbable comportement des protagonistes donne souvent envie d’intervenir. Sûr que we need to talk about Kevin (au sens propre) s’imposait, on aurait sans doute coupé à ce film catastrophique !
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 23 octobre 2011
Dérangeant, magnifiquement joué. Elle, perdue, à côté de la plaque, lui (le fils) agaçant, jouant vrai. On ne sait si l'éducation seule participe de l'évolution de l'enfant vers l'horreur ou si, quoi qu'aient pu faire les parents dès son plus jeune age, son avenir était tracé
... Un grand film à voir absolument!!!
4,0
Publiée le 7 mars 2013
Cela commence comme un kaléidoscope genre "21 grammes" puis la chronologie reprend progressivement le dessus pour arriver à cette fin effarante. Prenant.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 23 octobre 2011
film coup de poing .Beaucoup de questions posées auxquelles le film ne répondra pas;jusqu'a quel point les parents peuvent ils etre responsables des actes de leurs enfants,l'amour d'une mere pour son enfant peut il etre sans limite.....Tilda Swinton ,magistrale,comme d'habitude
4,5
Publiée le 22 octobre 2011
Film "costaud", magnifiquement interprété. Mais d'une dureté qui vous amène à réfléchir et à chercher le vrai coupable dans l'histoire..la mère ou l'enfant? les toubibs ou le père...
2,5
Publiée le 22 octobre 2011
J'avais adoré le livre de Lionel Shriver qui racontait avec une grande simplicité et une parfaite linéarité le calvaire d'une mère qui donne le jour à un enfant qui incarne le mal. Et comme c'est impossible, qu'un enfant soit le mal incarné, elle cherche, désespérément, à comprendre, à savoir ce elle a fait de travers, où, pourquoi, comment. Bien sûr, elle aimait son travail, voyager, toutes choses auxquelles elle a du renoncer. Mais, dès l'arrivée de Kevin, elle s'est consacrée à son devoir de mère avec un zèle exemplaire.

Pendant sa première année de vie, Kevin crie, tout le temps. (Au point que le film nous montre Eva arrétant la poussette près d'un marteau piqueur pour que le bruit du marteau camoufle, un moment, les cris du bébé). Ensuite, il ne veut pas marcher, il ne veut pas jouer, il refuse toutes les sollicitations de sa mère, mais le diagnostic médical est sans bavure, non non, Kévin n'est pas autiste, juste un peu en retard pour certaines choses peut être. A sept ans, il faut encore lui mettre des couches. Mais plus il grandit, plus son hostilité à l'égard de la mère s'accentue: par exemple, quand elle recouvre de façon originale les murs de son bureau, il vient les saloper à grands coups de feutre et de peinture. Avec le père, Franklin (John Reilly) son comportement est presque normal, au point que celui ci ne veut pas voir que Kevin va mal. Quand arrive une petite soeur, Kevin ne manifeste pas d'aversion très apparente, mais il va lui faire du mal, subtilement, sournoisement, la traiter comme un chien au point que la pauvre petite pense qu'elle est très bête, tuer son hamster.... Et, avec la mère, un soin perpétuel, sans relache, mis à blesser, à rejeter, à ridiculiser tous ses efforts de rapprochement affectif. Et elle, toujours d'humeur égale, s'employant à demander, à solliciter, à comprendre....

Jusqu'au jour où ça finira très mal -comme à Columbine.

Kevin, avait t-il senti, dans sa vie intra-utérine, que sa mère ne le désirait pas vraiment? Mais tant d'enfants ont été ballotés dans l'utérus d'une mère désespérée, au bord de l'avortement, et sont devenus des chics types -bien incapables de massacrer la moitié de leur classe....

Pour en revenir au film de Lynne Ramsay, puisque c'est quand même de cela qu'il s'agit, il est très beau, estéthique, chic et choc, martelé par la couleur rouge. C'est un puzzle éclaté entre plusieurs époques un puzzle souvent difficile à suivre-la vie amoureuse des parents, puis le bébé, puis l'enfant de sept ans, de 16 ans, et après, quand Eva tente de survivre seule, vie rythmée par ses visites à Kevin en prison. Très chouette....sauf que toute la profondeur du livre a disparu. Tous les ajouts (dieu sait qu'il y en a!) qu'elle a fait pour mélodramatiser l'histoire, le surplus de gore à la fin, tout est mal venu.

Les enfants acteurs sont extraordinaires. Non seulement Ezra Miller qui incarne Kevin adolescent d'une façon qui vous fait froid dans le dos -oeil pervers, regard en dessous, sourire ambigu avec sa bouche de fille, mais aussi Jasper Newell, angelot bouclé de sept ans qui arrive, lui aussi, petite boule d'hostilité, à être vraiment effrayant. Tilda Swinton est évidemment très bien, même si j'aurais préféré voir Eva incarnées par une actrice plus ordinaire, moins typée.

Bien sûr que je vous conseille d'aller vous ce film. Cet excellent film. Nonobstant: Lynne Ramsay est une conne.
4,5
Publiée le 21 octobre 2011
Kevin est un monstre et on ne connaitra pas l'origine de ce mal, c'est là toute l'intelligence du film qui ne cherche pas à nous donner de réponse. Peut être d'ailleurs qu'on peut penser que le mal n'a pas d'origine... La seule personne qui le voit comme il est, c'est sa mère et pour cause ! Ce petit être immonde à tête d'ange est un manipulateur dès son plus jeune âge et trompe tout le monde jusqu'à l'irréparable acte de barbarie qu'il commettra avec préméditation.. Il mènera une vie de souffrance à sa mère dès lors qu'il sortira de son ventre et la fera sombrer dans le cauchemar d'une vie pourrie par ce fléau sorti de ses entrailles. Mais elle n'abandonnera pourtant jamais l'espoir d'une connexion avec ce fils par lequel elle voudrait tant être aimée pour pouvoir l'aimer à son tour.. Une mise en scène brillante et des flashbacks non chronologiques entretiennent une ambiance oppressante (bruits et couleurs brutes) qui laisse deviner que tout va dégénérer à un moment ou un autre.. Tida Swinton en mère et femme ravagée est véritablement incroyable. Kevin quant à lui a la gueule d'ange du diable en personne. Reste à savoir si les choses auraient réellement pu être différentes; c'est tout le mystère de ce film génial.
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